À l'époque de l'écriture des Aperçus désagréables, Satie sort de plusieurs années d'étude, particulièrement du contrepoint avec Albert Roussel, à la Schola Cantorum. Les deux derniers mouvements de l’œuvre datent de 1908, et sont complétés en 1912 par une Pastorale en ouverture du recueil[1].
Le cahier, d'une durée moyenne d'exécution de quatre minutes environ[3], comprend trois mouvements[4] :
Pastorale — Assez lent
Choral — Large de vue
Fugue — Non vite
Analyse
Si Alfred Cortot déplore la « recherche laborieuse et [l']étroit parti pris scholastique » de l'œuvre, la musicologueAdélaïde de Place loue la simplicité de la Pastorale d'ouverture, au thème« très lié et mélancolique », reconnaît un Choral central « un peu sévère », mais encense la Fugue finale, « pleine de noblesse, [qui] s'impose comme une pièce de grande qualité »[1].
Pierre-Daniel Templier est du même avis, soulignant la « belle allure » de ce dernier mouvement[4].