Le , l'équipe de France reçoit, en match amical au stade de France, l'Espagne qui s'impose (0-2), grâce aux buts de David Villa et Sergio Ramos[2].
Le , la France bat le Costa Rica (2-1), au Stade Félix-Bollaert de Lens, pour leur premier match de préparation de la Coupe du monde 2010. Mathieu Valbuena, le milieu offensif marseillais, effectue sa première sélection et marque son premier but sous le maillot tricolore[3]. 4 jours plus tard, les Bleus se déplacent en Tunisie, à Rades, mais ne ramènent que le point du nul (1-1), grâce au but de William Gallas[4]. Pour leur dernier match à La Réunion au Stade Michel-Volnay, ils s'inclinent face à la Chine (0-1)[5].
En Afrique du Sud
Le au Cap, pour leur premier match de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, l'équipe de France fait match nul contre l'Uruguay (0-0)[6]. 6 jours plus tard à Polokwane, elle s'incline face au Mexique (0-2)[7]. Le , l'attaquant français Nicolas Anelka est exclu du groupe par la FFF pour avoir «insulté» son sélectionneur à la mi-temps du dernier match, à la suite de la une du journal l'Équipe publié dans la presse[8]. Le même jour en conférence de presse, le capitaine des Bleus, Patrice Évra, s'insurge de la publication du journal l'Équipe, au sujet des propos tenus par son ancien équipier vis-à-vis de Raymond Domenech, et pense qu'il y a un traitre au sein du groupe[9]. Le lendemain, tous les joueurs français, par solidarité pour leur ancien partenaire, décident de faire la grève de l'entraînement. En effet, ils descendent du bus pour rencontrer les supporters qui se sont déplacés, signent leurs autographes avant de remonter dans le véhicule. S'ensuivent ensuite une altercation verbale entre Robert Duverne, le préparateur physique et le capitaine des Bleus, séparés par le sélectionneur, la démission de Jean-Louis Valentin, le directeur général délégué de la FFF et la lecture du «communiqué de grève» des joueurs par Raymond Domenech devant les journalistes sportifs[10],[11]. Deux jours plus tard à Bloemfontein, la sélection française perd face au pays organisateur (1-2), malgré la réduction de l'écart de Florent Malouda, qui marque le seul but français dans cette compétition[12]. Comme lors de l'Euro 2008, l'équipe de France est éliminée dès le premier tour, avec un bilan d'un nul, deux défaites, un but marqué pour quatre encaissés[13]. Après le match, le sélectionneur des Bleus refuse de serrer la main de son homologue brésilien des Bafana-Bafana, Carlos Alberto Parreira, car ce dernier a remis en cause la qualification de son équipe lors du barrage contre l'Irlande[14].
Le , Raymond Domenech est licencié pour «faute grave» par la FFF et sera remplacé par Laurent Blanc[15].
Le , l'attaquant et meilleur buteur français, Thierry Henry, ancien champion du monde en 1998, annonce officiellement mettre un terme à sa carrière internationale[16].
Laurent Blanc sélectionneur
Le , le match amical contre la Norvège est le premier des Bleus après la Coupe du monde de football de 2010 et les vives polémiques ayant secoué l'équipe de France comme la grève de l'entraînement[17]. Afin de faire oublier la mauvaise image de cette équipe, Laurent Blanc décide d'exclure les 23 joueurs français présents lors de cette coupe du monde[18]. Au terme de la rencontre, la France s'incline 2 buts à 1. Malgré cette défaite, ils ont néanmoins montré une certaine combativité sur le terrain, saluée par la presse[19].
Le , pour le premier match des éliminatoires de l'Euro 2012, l'équipe de France s'incline 1 à 0 face à la Biélorussie au Stade de France. Durant la rencontre, les Bleus n'ont pas su concrétiser leur domination à cause d'un manque criant de réalisme, contrairement au Biélorusse Sergey Kislyak qui marqua le but de la victoire en toute fin de match. Le retour de cadres comme Malouda et Lloris n'aura pas été suffisant face à l'inexpérience du niveau international de certains nouveaux comme Jérémy Ménez, Hoarau et M'Vila. C'est la seconde défaite en deux matchs depuis que Laurent Blanc est à la tête de l'équipe de France, aucun sélectionneur n'avait connu pire début depuis Gérard Houllier en 1992[20].
Le , contre la Roumanie au stade de France, les Bleus de Laurent Blanc remportent ce match capital 2 à 0 sur le fil. Les entrés en seconde période de Rémy et Gourcuff ont été prépondérantes, en marquant chacun un but dans les dix dernières minutes[23].
Le , onze ans après la victoire 2 à 0 de la « génération Zidane » dans le prestigieux stade de Wembley, l'équipe de France récidive en s'y imposant de nouveau mais cette fois-ci sur le score de 2 à 1. Face à une équipe d'Angleterre diminuée par les absences notamment de Terry, Lampard et Rooney, Laurent Blanc aligne une équipe portée sur l'offensive avec Gourcuff, Nasri, Malouda, Valbuena et Benzema, titulaires. Ces deux derniers s'illustrant particulièrement en inscrivant les deux buts français, l'ancien lyonnais au bout d'un quart d'heure de jeu à la suite d'un beau mouvement collectif, et « petit vélo » après dix minutes en seconde mi-temps sur une reprise de volée. La réduction du score de Crouch en toute fin de match, n'eut aucun incident sur une rencontre largement dominée par les Bleus[25],[26],[27]. Cette victoire met un terme et de la meilleure des façons, à une année largement mouvementée par de nombreuses péripéties. À noter que c'était le dernier match du partenaire historique des Tricolores depuis 1972, l'équipement Adidas, qui est remplacé pour les sept prochaines années par l'américain Nike[28].
Quarante-six joueurs différents ont été sélectionnés tout au long de cette année 2010, ce qui constitue un record historique.
Évolution du coefficient FIFA
Le tableau ci-dessous présente les coefficients mensuels de l'équipe de France publiés par la FIFA durant l'année 2010[29].
Évolution du classement FIFA de l'équipe de France en 2010