Le , le Conseil fédéral de la FFF a désigné pour sept années, l'équipementier américain Nike comme nouveau sponsor officiel de l’équipe de France à compter du , succédant ainsi à Adidas, partenaire historique des Tricolores depuis 1972[2]. Le , et pour la 1re fois de leur histoire, les Bleus de Laurent Blanc arborent des maillots de la « marque à la virgule », lors de la prestigieuse confrontation avec le Brésil au Stade de France[3],[4].
Résumé de la saison
Le , pratiquement treize ans après la finale de la coupe du monde 1998, l'équipe de France récidive en s'imposant face au Brésil au Stade de France. Face à des brésiliens réduits à dix juste avant la mi-temps, les Tricolores l'emportent sur la plus petite des marges grâce à Benzema, qui marqua l'unique but du match peu avant l'heure de jeu. Munis de leur nouvel équipementier Nike, les Bleus commencent l'année de la meilleure des façons en enchaînant cette cinquième victoire consécutive depuis que Laurent Blanc est à la tête de l'équipe[5].
Le , l'ancien international français et détenteur du record de buts en une coupe du mondeJust Fontaine est de passage à Clairefontaine afin de parler de son expérience en Bleus auprès des joueurs de l'équipe. Il déclare au passage l'admiration qu'il a pour Karim Benzema[6].
Quatre jours plus tard, le rencontre en amicale face à la Croatie, se solde par un match nul (0-0) au stade de France, arrêtant une série de six victoires consécutives[8]. À la fin du match, une chaleureuse accolade entre les deux sélectionneurs, Laurent Blanc et Slaven Bilić, mis fin à une polémique vieille de treize ans. Lors de la 1/2 finale France-Croatie de la Coupe du monde 1998, les deux hommes, alors joueurs, avaient eu une altercation dans ce même stade, qui s'était soldée par l'expulsion du « Président », le privant de finale. À l'époque, cette suspension avait été vécue par les Français comme une grande injustice[9].
C'est au tour de l'ancien libéro du FC NantesMaxime Bossis, qui a endossé le maillot tricolore à 76 reprises au cours des années 1980, d'être invité le par Laurent Blanc afin de parler aux joueurs de l'équipe de France à Clairfontaine[10].
Le , pour sa rentrée les Bleus font un match nul face au Chili lors d'une rencontre amicale au stade de la Mosson à Montpellier, Loïc Rémy inscrit le but tricolore (match nul 1-1).
Le , en annonçant la liste des joueurs retenus pour affronter l'Albanie et la Roumanie, Laurent Blanc déclare « [qu']on attend plus [de Nasri] car il en est capable »[12]. Samir Nasri n'apprécie pas que Blanc ait choisi pour le critiquer de le faire publiquement et aurait préféré qu'il le fasse « entre quat'zyeux »[13]. Cette déclaration du jeune meneur de jeu crée une vive polémique dans les médias, surtout qu'elle arrive dans le même temps que celles de Franck Ribéry[14] qui réclame à nouveau de jouer à gauche et Patrice Évra qui se juge irremplaçable en tant que capitaine[15]. Ceci déplaît fortement au public, aux journalistes et aux anciens internationaux[16]. À la suite de cet épisode, Laurent Blanc déclare qu'il « ne parlera plus individuellement des joueurs » afin de ne pas « créer des problèmes là où il n'y en a pas »[17].
Yann M'Vila inscrit son premier but sous les couleurs de l'équipe de France, le , face à l'Albanie. Karim Benzema inscrit le second but tricolore (victoire de la France 1-2). Quatre jours plus tard, les bleus terminent sur un score nul et vierge face à la Roumanie sur une pelouse en très mauvais état[18]. Ce match est rentré dans l'histoire du football français car il s'agit du dernier match commenté par le duo qui a marqué de nombreuses générations, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué.
Si la France n'a plus perdu depuis le , elle obtient sa première large victoire sous l'ère Laurent Blanc le face à l'Albanie grâce à des buts de Florent Malouda, Loïc Rémy et Anthony Réveillère (victoire de la France 3-0). Le LilloisMathieu Debuchy dispute également son premier match international lors de cette rencontre en étant titularisé sur le flanc droit de la défense française. Quatre jours plus tard, la France se qualifie pour l'Euro en faisant match nul face à la Bosnie-Herzégovine grâce à un pénalty de Samir Nasri en fin de partie (1-1).