Situé dans un méandre de la Seine, le relief est assez vallonné, du fait de sa proximité avec cette dernière et les plateaux de la Brie.
L'altitude varie de 37 mètres à 96 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 67 mètres d'altitude (mairie)
[1].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vaux-le-Pénil comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[13],[Carte 1],
le « Buisson de Massoury » (559,54 ha), couvrant 5 communes du département[14].
, et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :
le « Buisson de Massoury » (1 261,51 ha), couvrant 5 communes du département[15] ;
la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[16].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Vaux-le-Pénil est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 5],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (28,2% ), terres arables (21,8% ), forêts (20,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,9% ), zones agricoles hétérogènes (3,5% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2% ), eaux continentales[Note 7] (1,6 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[26].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 4 652 dont 62,9 % de maisons et 35,8 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 71,2 % contre 27,4 % de locataires[28] dont, 17 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,4 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnéeGR 1, qui se prolonge vers Melun au nord-est et vers Livry-sur-Seine au sud.
Anciennement nommé « Vaulx-à-Pény » au Moyen Âge, il tire son nom de sa topographie : le terme « Vaulx » est sans équivoque et s'applique à la convergence des vallées de la Seine, de l'Almont et de la Noue[réf. nécessaire]. Pény est tout simplement le nom du seigneur propriétaire du château féodal de 1050 jusqu'à 1530 et dont l'origine du nom vient du templegallo-romain érigé à la gloire de Jupiter honoré sur ces montagnes (Jupiter Penninus), en référence aux Alpes pennines. Ce temple se situait à l'emplacement actuel de l'église, au confluent des trois vallées formant ainsi, non une montagne, tout au plus un mamelon.
L'histoire de Vaux-le-Pénil est portée par son château dont la forme actuelle date de 1766. Il fut en effet la citadelle avancée pour la protection de Melun lorsque la ville était habitée par les rois de France au XIe et XIIe siècles.
Il est également à noter que des ligueurs ont séjourné dans les environs de Melun et en particulier sur le coteau de Vaux quand ils ont eu le dessein d'engager le combat contre Tristan de Rostaing qui défendait l'île Saint-Étienne ; cette présence est notamment attestée par la découverte, en 1885, d'un double tournois à l'effigie de Charles X, roi de France et de Navarre (Charles Ier de Bourbon déclaré roi par la Ligue), par des ouvriers lors de travaux de terrassement dans l'ancienne montagne de Vaux-le-Pénil[29].
Schwieberdingen est une ville allemande, arrosée par la Glems, est située à 15 kilomètres au nord-ouest de Stuttgart, capitale du land de Bade-Wurtemberg. Le jumelage avec Schwieberdingen comprend des échanges scolaires réguliers entre le collège La Mare-aux-Champs et la Realschule et entre le lycéeSimone-Signoret et le Gymnasium de Markgröningen. En outre, des stages linguistiques en entreprise permettent aux jeunes stagiaires de se perfectionner pendant les vacances. Les rencontres adultes se font soit dans l'une des deux villes jumelées, soit en un lieu intermédiaire alternativement en France et en Allemagne (ex. : Vosges1996, Sarre1999, Jura2001, Forêt-Noire2002). Le jumelage a fêté son vingtième anniversaire en . Un parc situé à proximité de la mairie de Vaux-le-Pénil porte le nom de parc de Schwieberdingen.
Belvidere, située à 80 kilomètres à l'ouest de Chicago entretient dans le cadre du jumelage, des échanges d'adultes et scolaires depuis 1998.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [37],[38].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Vaux-le-Pénil est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [39],[40],[41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[39],[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 10].
En 2021, la commune comptait 11 174 habitants[Note 11], en évolution de +1,22 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La ville de Vaux-le-Pénil abrite le centre culturel de la Ferme-des-Jeux, ouvert en 1995 dans le cadre d'une ancienne ferme rénovée. Une vingtaine de spectacles y sont programmés chaque saison. La Ferme-des-Jeux compte également un cinéma labellisé Art et Essai dont la salle de 285 places a été entièrement rénovée en 2012. Le cinéma a accueilli 28 800 spectateurs en 2017. Une salle plus intime, le Petit Théâtre, a été ouverte en 2010 afin de faciliter la création de spectacles et l'organisation d'expositions[réf. nécessaire].
Vaux-le-Pénil dispose également d'un conservatoire municipal de musique et d'une ludothèque (la seule du sud Seine-et-Marne) et d'une bibliothèque[réf. nécessaire].
Sports
En matière d'équipements sportifs, Vaux-le-Pénil dispose de deux terrains de football (un en synthétique et un en herbe), d'une piste d'athlétisme, de deux gymnases (Ladoumègue et Geissler), d'une salle polyvalente loisirs et sports (La Buissonnière) et de courts de tennis couverts et de plein air[réf. nécessaire].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 5 494, occupant 5 071 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70 % contre un taux de chômage de 7,1 %.
Les 22,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5 % de retraités ou préretraités et 4,4 % pour les autres inactifs[49].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 901 dont 3 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 78 dans l’industrie, 116 dans la construction, 593 dans le commerce-transports-services divers et 111 étaient relatifs au secteur administratif[50].
Vaux-le-Pénil est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[51].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[52]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 55 ha en 1988 à 62 ha en 2010[51].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vaux-le-Pénil, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Vaux-le-Pénil entre 1988 et 2010.
May Ephrussi, princesse de Faucigny-Lucinge (1880-1964). Fille d'un banquier juif, elle épousa un représentant d'une vieille famille noble de Savoie en 1901 à Vaux-le-Pénil. Elle fut la première femme propriétaire d'une écurie de course en 1933. Elle repose au cimetière communal.
Mayou Iserentant (1903-1978), artiste peintre belge qui a vécu dans la commune de 1945 jusqu'à sa mort. Elle est enterrée au cimetière de Vaux-le-Pénil.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Chronique du département - Numismatique » (information reprise de L'Indépendant de Seine-et-Marne), L'Éclaireur de l’arrondissement de Coulommiers, no 2130, , p. 3/4 (lire en ligne)
↑S. Bo., « Vaux-le-Pénil : le maire démissionne : Pierre Herrero (DVG) était maire depuis 2012, succédant ainsi à Pierre Carassus (MDC). Il avait été réélu en 2014 avec 67 % des voix. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Conseiller municipal depuis 2001, premier adjoint au maire Pierre Carassus (MDC) dès 2008, puis maire de Vaux-le-Pénil en 2012, il avait été largement réélu en 2014 avec 67,23 % des suffrages exprimés. Il était également vice-président chargé de la culture et du sport à la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine ».
↑Sophie Bordier, « Vaux-le-Pénil : derniers vœux émouvants du maire Pierre Herrero (DVG) : Le maire a annoncé samedi soir que son successeur devrait être Henri de Meyrignac, actuel adjoint à la culture », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).