Un nouveau découpage territorial de Seine-et-Marne entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 18février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. En Seine-et-Marne, le nombre de cantons passe ainsi de 43 à 23.
Chef d'entreprise, Adjoint au maire de Melun (2001-2013) Conseiller général du canton de Melun-Sud (2011-2015) Dixième vice-président, chargé de l'habitat, du logement, du renouvellement urbain et de la politique de la ville
Conseillère sortante 12e vice-présidente chargée de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle Vice-présidente Seine et Marne Attractivité, chargée du Plan Vélo 77. Suppléante : Anne-Valérie Barge-Pouy
Conseiller sortant 9e vice-président chargé de l'habitat, du logement, du renouvellement urbain et de la politique de la ville. Suppléant : Julien Aguin, Maire de Voisenon
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Nathalie Beaulnes-Sereni et Denis Jullemier (UMP, 30,81 %) et Mathieu Alfonso et Frédérique Giudicelli (FN, 29,41 %). Le taux de participation est de 42,71 % (14 935 votants sur 34 971 inscrits)[4] contre 44,94 % au niveau départemental[5] et 50,17 % au niveau national[6].
Au second tour, Nathalie Beaulnes-Sereni et Denis Jullemier (UMP) sont élus avec 65,44 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,2 % (8 602 voix pour 14 759 votants et 34 970 inscrits)[7].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[8]. Dans le canton de Melun, ce taux de participation est de 26,57 % (9 449 votants sur 35 568 inscrits)[9] contre 27,81 % au niveau départemental[10]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Nathalie Beaulnes-Sereni et Denis Jullemier (LR, 28,58 %) et Julien Guérin et Bénédicte Monville (Union à gauche avec des écologistes, 20,37 %)[9].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[11], 30,02 % dans le département[10] et 28,33 % dans le canton de Melun[9]. Nathalie Beaulnes-Sereni et Denis Jullemier (LR) sont élus avec 59,96 % des suffrages exprimés (5 558 voix pour 10 086 votants et 35 599 inscrits)[9],[12],[13].
Composition
Le canton de Melun comprend neuf communes entières[1].
En 2022, le canton comptait 68 893 habitants[Note 2], en évolution de +9,52 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[14].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[3].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.