le fossé 01 de l'Étang de Tizard, 1,13 km[6], qui confluent avec le ru de la Berthélerie ;
la rivière Barbançonne, longue de 12,10 km[7], irrigue également l'est de la commune ;
le cours d'eau 01 de la Commune de Presles-en-Brie, 1,37 km[8], affluent de la Barbanconne.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,69 km[9].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 714 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 15 km à vol d'oiseau[15], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Presles-en-Brie comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1],[19],[Carte 1],
la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Au , Presles-en-Brie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].
Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 102lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[25] dont Autheuil, Gagny, la Brosse, les Fontaines, Villepatour (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,1% ), forêts (34,2% ), zones urbanisées (4% ), zones agricoles hétérogènes (3,7% ), prairies (2,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 900 dont 84,6 % de maisons et 15 % d'appartements[Note 4].
Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 78,3 % contre 20,1 % de locataires[30] dont, 0,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 1,6 % logés gratuitement.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Praticum au IXe siècle[31], Ecclesia de Praeriis vers 1150[32] ; Praheriae en 1182[33] ; Praieres vers 1222 (Livre des vassaux)[34] ; Praesles en 1276[35] ; Parrochia de Praeriis en 1289[36] ; Praelles en 1347[37] ; Praelles lez Tournan en Brie en 1364[38] ; Presles en Brye en 1579[39].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale fondée sur l'ancien français praerie, praierie « prairie », mot issu du latin pratum « pré », suivi du suffixe -arium, remplacé par -alia[40] (latin pratalia).
En 1915, la commune, jusqu'alors nommée Presles, devient Presles-en-Brie[41]. Cette modification est faite pour montrer l'attachement de la commune à la région et pour la différencier des autres communes homonymes.
Histoire
Les informations de cette section sont issues d'un site web[42].
Préhistoire
La découverte de silex (haches et lames) datant du Néolithique témoignent de la présence d'une population bien avant l'Âge du bronze.
Moyen Âge
Après la découverte récente d'un habitat datant de l'époque mérovingienne, les documents les plus anciens retraçant l'histoire du village de Presles-en-Brie remontent au temps des Capétiens. La commune est caractéristique des campagnes briardes, bâtie autour d'une église romane en pierre.
La construction de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption aurait été effectuée au cours du XIIIe siècle. Toutefois, la présence d'appareillage en Opus Spicatum (dispositions de pierres en épis de blé sur le côté droit du portail) est caractéristique des constructions réalisées bien plus tôt du IXe au XIe siècle. Il est fait état de deux nefs du XIIIe siècle, dont les piliers rectangulaires reposeraient sur des bases carrées datées du XIe siècle. Le portail serait, quant à lui, daté du XIIe siècle, mais son origine reste encore une énigme, car en parfaite contradiction avec son environnement. La tour de grès qui y est accolée aurait été bâtie bien après la construction principale, vers la fin du XVe, début du XVIe siècle.
Cette église est l'un des témoignages principaux de l'histoire passée de la commune. On y trouve aujourd'hui encore, de nombreuses gargouilles, culs-de-lampe et tombeaux.
XVIIe – XIXe siècles
Trois cloches ont été fondues au XVIIe siècle pour l'église : Marie Élisabeth en 1713, Maire Anne Josèphe en 1727 et Françoise en 1776.
À la Révolution française, la commune compte 550 habitants. Durant cette période, Presles sort de l'anonymat par le biais d'une riche famille de la noblesse française : les comtes et marquis de Jaucourt. Ils se domicilient au château de Presles (aujourd'hui détruit) jusqu'au XXe siècle.
Sous le Premier Empire, la légende dit que Napoléon serait passé par la commune, et qu'un soldat russe se serait noyé dans un lac. Depuis, ce lac se nomme Mare aux Russes.
Napoléon Ier aurait également surveillé la bataille de Mormant du haut du clocher de l'église.
En 1834, tout comme le reste de la région, la commune est frappée par l'épidémie de choléra.
Au XIXe siècle, Presles est un village prospère. Des arbres fruitiers, notamment de la vigne, sont cultivés le long de la Marsange. Le 25 avril 1857, la gare de Presles est construite au hameau de Villepatour. Elle se situe sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville.
En 1889 est ouverte une scierie qui débite le arbres en planches, qui sont ensuite expédiées vers Paris. La scierie Mondloque de Villepatour ferme vers 1930.
XXe siècle
Entre 1911 et 1914, la famille Jaucourt vend son château à monsieur Paillet, qui, lui-même le revend à un Polonais du nom d'Anders, qui disparaît sans laisser de traces. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château est placé sous tutelle du consulat de Pologne. En 1959, le maire Pierre Boullery fraîchement élu tente de faire racheter le domaine par la commune, mais cela se solde par un échec car la vente nécessite l'accord du propriétaire, introuvable. Trente ans après, le château devient propriété du consulat, qui le vend à un promoteur. Ce dernier le fait détruire.
Les années 1960 sont pour Presles une période de prospérité, à l'image des Trente Glorieuses. La commune possède une caserne de pompiers et une gare. Le lotissement de la Marsange est construit, agrandissant considérablement la commune. L'école des Quatre -Vents est construite.
Dans les années 1980, un projet de construction d'un golf est établi, les travaux débutent mais le projet est abandonné. L'école incluse dans le projet est tout de même construite, financée par le promoteur. Après des années de procédures judiciaires, la mairie remporte le procès contre le promoteur qui réclamait le remboursement des travaux de l'école.
Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016[47], le Val Bréon fusionne le avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont la commune est désormais membre.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [52],[53].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Presles-en-Brie gère le service d’assainissement collectif (collecte et ) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[54].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54],[56].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Tournan-en-Brie qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [54],[57],[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].
En 2022, la commune comptait 2 342 habitants[Note 6], en évolution de +1,74 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Associations : atelier poterie, chorale, danse et gymnastique, école de dessin, comité de jumelage, école de musique et de chant, société préloise d'histoire, judo, randonnées, presloisir tandem, tennis, yoga, football.
Manifestations culturelles et festivités
Fête de la pomme chaque année le deuxième dimanche d'octobre, dont la 27e édition a eu lieu en 2017[63].
Brocante/vide-grenier le 1er mai
Fête des Arts chaque année autour de la fête de la musique.
Presles-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[64].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 71 ha en 1988 à 85 ha en 2010[64].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Presles-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Presles-en-Brie entre 1988 et 2010.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption datée du XIIe siècle pour les parties les plus anciennes non remaniées, avec un clocher en grès de 45 m de haut construit aux XIVe et XVe siècles par Quentin le charpentier, curé de la paroisse.
Les vitraux, dont l'état nécessite une réhabilitation, datent de 1855[67].
Château au centre de Presles, détruit en 1959 car en ruine. Des vestiges trônent encore au sein du lotissement construit en lieu et place, notamment un bassin avec des colonnes, et une maison de gardiennage à l'entrée de l'ancien domaine.
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Presles-en-Brie », p. 1447–1450
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Sébastien Blondé, « Presles-en-Brie : levée de boucliers contre l’épandage des résidus de méthanisation : Presles-en-Brie et le Sietom de Tournan ont pris position contre cet épandage sur un territoire, qui privilégie le compost », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Le président du Sietom, Dominique Rodriguez (LR), par ailleurs maire de Presles-en-Brie, doit même prendre un arrêté interdisant ces épandages sur sa commune. ».
↑Sébastien Blondé, « Seine-et-Marne : Lizarazu inaugure à Presles-en-Brie le 2e stade à son nom : Celui d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) avait déjà été baptisé du nom du champion du Monde 98 », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Choisnet, « Pressez-vous à la 27e Fête de la Pomme à Presles-en-Brie : La 27e édition de la Fête de la Pomme de Presles-en-Brie aura lieu samedi 30 septembre et dimanche sur le parking de la médiathèque de Presles-en-Brie », Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Margaux Desdet, « Presles-en-Brie : une association se mobilise pour les vitraux de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption : À Presles-en-Brie, l'association Presles Sauvegarde Patrimoine s'attache à sauvegarder le patrimoine, et particulièrement à la restauration des vitraux de l'église », Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ).