La surface du territoire communal est de 5.92 km²[1].
L'altitude de la commune varie de 51 mètres à 185 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 56 mètres d'altitude (mairie)[2].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située le long de la rive gauche de la rivière la Marne, longue de 514,26 km[3], principal affluent de la Seine.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 1,6 km[4].
On peut également noter le canal 02 du Parc de Tanqueux[Note 2].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ussy-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 726,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Reuil-en-Brie est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté-sous-Jouarre[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[I 1].
La commune compte 72lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[21] (source : le fichier Fantoir) dont le Tillet, le Bréau (château), Tartrel (château).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,3 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61% ), terres arables (20,5% ), zones urbanisées (10,1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %)[22].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 1].
L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 367, alors qu'il était de 360 en 2016 et de 344 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Reuil-en-Brie en 2021 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (3,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
5,8
3,1
9,7
Logements vacants (en %)
4,4
6,7
8,1
Planification de l'aménagement
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Voies de communication et transports
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No 31 (La Ferté-sous-Jouarre - La Ferté-sous-Jouarre) ;
No 32 (Saacy-sur-Marne - La Ferté-sous-Jouarre) ;
No 32S (Bassevelle - La Ferté-sous-Jouarre).
Risques naturels et technologiques
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[26].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Radolium au IXe siècle[27] ; Monasterium Sancti Petri de Rodolio[28] et Tota villa Rodoliensis en 1184[29] ; Reuel vers 1222 (Livre des vassaux)[30] ; Prior de Radolyo en 1291[31] ; Ruolium en 1296[32] ; Rueil ou dyocese de Meaulx en 1364[33] ; Ruel en 1415[32] ; Ruel en Brye en 1600[34] ; Rueil en Brye en 1633[35].
Nom d'origine gauloise ou gallo-romane issu du latin regalis qui signifie « royal », avec le suffixe elum, contraction de oialos, sous la forme euil, indiquant l'abondance[36], avec le sens de « domaine royal », présentant des anciennes dépendances ayant fait partie du domaine royal.
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Moyen Âge
Prieuré bénédictin Saint-Pierre-Saint-Paul dépendant de l'abbaye de Cluny. Fondé au XIIe siècle, Hugues III d'Oizy qui était vicomte de Meaux y avait sa sépulture[37].
Époque contemporaine
Important centre d'extraction meulière aux XVIIIe et XIXe siècles (grand nombre d'anciennes carrières de pierre meulière au hameau du Tillet).
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [41],[42].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Reuil-en-Brie est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [43],[44],[45].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[43],[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2022, la commune comptait 808 habitants[Note 8], en évolution de −2,42 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 68, occupant 416 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,1 % contre un taux de chômage de 7,9 %.
Les 20 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 3,3 % pour les autres inactifs[I 7].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 40 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 9 dans la construction, 10 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 8 étaient relatifs aux autres activités de services[I 8].
En 2020, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 5individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[I 9].
Agriculture
Reuil-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4].
En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est l'élevage de bovins pour le lait[54].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[55]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 à 81 ha en 2010[54].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Reuil-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Reuil-en-Brie entre 1988 et 2010.
De gueules à la croix d'or, cantonnée au premier d'une coquille renversée, au deuxième d'une croisette latine renversée, au troisième d'un chêne et au quatrième d'une meule de moulin, le tout d'argent.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Le cours et le point de confluence donné par SIGES est contestable, celui-ci étant au milieu de la Marne, limite administrative entre Chamigny et Reuil-en-Brie.
Le point terrestre où le canal rejoint la Marne est sur la commune de Chamigny.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Ferté-sous-Jouarre comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Marie Amelie Marchal, « Municipales 2020. À Reuil-en-Brie, Patrick Romanow brigue un nouveau mandat : Patrick Romanow se présente aux élections municipales. Maire sortant de Reuil-en-Brie, il en sera à son 4e mandat », Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Liste des maires 2020 » [PDF], Élections municipales 2020, Préfecture de Seine-et-Marne, (consulté le ).
↑Margaux Desdet, « Reuil-en-Brie : une plaque mémorielle apposée sur l'ancienne maison d'Henri Hayden », Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le )« Ce samedi 15 octobre, la mairie de Reuil-en-Brie a inauguré la plaque mémorielle désormais installée sur l'ancienne maison du peintre Henri Hayden (1883-1970). ».