L'altitude de la commune varie de 90 mètres à 177 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 144 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
le fossé 01 des Aljards , 1,59 km[3], affluent du ru de Raboireau ;
le fossé 01 de Baillard, 2,56 km[4], qui conflue avec le ru de Fosse-Rognon.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,82 km[5].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[6].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Cyr-sur-Morin à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 814,8 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Au , Saint-Denis-lès-Rebais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].
Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 173lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[22] (source : le fichier Fantoir) dont Mazagran, le Vinot, les Pleux, Villeneuve sous bois, les Marchés, Chantareine, le Ménillot, Champcolin, les Pottées.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (78,9% ), zones agricoles hétérogènes (8,6% ), forêts (8,3% ), prairies (4,1% ), zones urbanisées (0,1 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[26],[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 420 dont 99,5 % de maisons et 0,5 % d'appartements[Note 3].
Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 7,8 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 92,4 % contre 6,8 % de locataires et 0,8 % logés gratuitement[28].
L'hagiotoponyme de la commune et l'église paroissiale sont dédiés à saint Denis.
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande, lès-Rebais signifie « près de Rebais ».
Histoire
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Avec l'accord de la Brie des Morin[33] et malgré le souhait de la CCCB en faveur d’un rapprochement avec le Pays de Coulommiers[34],[35], le nouveau SDCI a été approuvé le et prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie des Morin (21 communes) et de la communauté de communes du Cœur de la Brie (10 communes)[36].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Saint-Denis-lès-Rebais gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[47].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[47],[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2022, la commune comptait 989 habitants[Note 4], en évolution de +3,56 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 99, occupant 455 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,1 % contre un taux de chômage de 8,4 %.
Les 20,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,4 % de retraités ou préretraités et 4,2 % pour les autres inactifs[57].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 51 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 15 dans la construction, 9 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 9 étaient relatifs aux autres activités de services[58].
En 2020, 14 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 13individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[59].
Agriculture
Saint-Denis-lès-Rebais est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[60].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 82 ha en 1988 à 113 ha en 2010[60].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Denis-lès-Rebais, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Saint-Denis-lès-Rebais entre 1988 et 2010.
Église datant du XIIIe siècle dédiée à la collation de l'abbé de Rebais. L'édifice est restauré à plusieurs reprises en 1858, 1945 et 1998[63].
Le temple protestant a été bâti en 1858 dans le hameau de Mazagran ainsi que le presbytère, l'école protestante et une salle de gymnastique. Le cimetière protestant est aménagé au lieu-dit Vaultavosne. Le temple et la salle polyvalente appartiennent toujours à la paroisse de l'Eglise Protestante Unie de Nanteuil-lès-Meaux et Coulommiers.
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Saint-Denis-lès-Rebais », p. 1300–1302.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑G. Roger, « Vers une fusion avec le Cœur de la Brie : La Brie des Morin est favorable à une fusion avec le Cœur de la Brie », Le Pays Briard, (lire en ligne).
↑David Leduc, « Les élus évoquent l’avenir de l’intercommunalité : La dernière réunion du conseil communautaire du Cœur de la Brie, mercredi dernier, faisait la part belle au devenir de l’intercommunalité dans le cadre de la loi NOTRe », Le Pays Briard, (lire en ligne).
↑« Intercommunalité : ce sera sans Coulommiers : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) a voté contre l’amendement du Cœur de la Brie en faveur d’un rapprochement avec le Pays de Coulommiers. », Le Pays Briard, (lire en ligne).
↑G. Roge, « Josette Parisot, 30 ans au service de sa commune : Une nouvelle vie commence pour Josette Parisot qui exerça trois mandats municipaux à une époque où les femmes étaient peu représentées », Le Pays Briard, (lire en ligne).
↑« Rebais : Anne Chain-Larché attendra mars pour quitter ses fonctions de maire et de présidente d'intercommunalité : Récemment élue vice-présidente à la Région Ile-de-France, Anne Chain-Larché revient sur ses différents mandats, en Seine-et-Marne et parlementaire, et les choix qu'elle a pris », 77 info.fr, (lire en ligne).
↑Thomas Martin, « JJ Hyest au Conseil constitutionnel, Anne-Chain Larché pour le remplacer au Sénat », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).