Il connait le succès à partir du milieu des années 1970, notamment grâce à ses chansons So Far Away from L.A., Et mon père et Je pars.
Biographie
Jeunesse et formation
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Il est le fils de Guy-Daniel Tazartez (1926[5]-2006[6]), né au Caire[7], qui obtient un doctorat en médecine à Paris en 1950[8]. Sa mère (1924-1977) est aussi médecin.
Né à Paris, Jean-Jacques Tazartez passe une partie de son enfance dans la petite commune bretonne de Saint-Brice-en-Coglès[9] (Ille-et-Vilaine), située à une vingtaine de kilomètres de Fougères et à une cinquantaine de Rennes, où ses parents s'installent pour exercer leur profession.
À la suite du divorce de ses parents, il part un an à New York avec sa mère, puis revient vivre avec son père en Bretagne[10].
Après le baccalauréat, il fait des études de médecine pendant six ans, tout en se passionnant vraiment pour la photographie, l'écriture et la musique (guitare).
Pseudonyme
Nicolas Peyrac a créé son pseudonyme en associant un prénom qu'il a toujours eu envie de porter (Nicolas) et un nom qui fait référence au roman de Jules Romains, Les Hommes de bonne volonté[11] (Peyrac).
Débuts dans le monde du spectacle (années 1970 et 1980)
De 1974 à 1980, il devient interprète de ses chansons, enchaînant les succès : So Far Away from L.A. (), Et mon père () et Je pars (1977). Cette chanson, qui évoque un départ de nuit en avion vers des destinations lointaines (Bahia au Brésil, Buenos Aires en Argentine ou Cuba), est interprétée par Nicolas Peyrac le 5 juin 1977 dans l'émission Musique and Music[12].
En 1990, il écrit et compose la chanson Au cas où pour Caroline Verdi. En 1991, il signe avec son ami Christian Reyes un documentaire, Capital mental ou les chemins de la performance, pour France 2.
Départ en Amérique (1993-2008)
Après une période de dépression, à la suite de la mort de sa mère et de difficultés personnelles, il quitte la France en 1993 et s'installe en Californie, puis à Montréal, où il réside jusqu'en 2008.
Il ne peut faire une promotion durable de son album de 1993, Tempête sur Ouessant, sorti sous le label WMD Mad in France, en raison de la faillite de cette maison de disques.
En 1994, Nicolas Peyrac publie un premier roman, Qu'importe le boulevard où tu m'attends[13] et poursuit sa carrière au Québec; se partageant entre composition de nouveaux albums et concerts. De retour sur les scènes parisiennes en 1996, il se produit au Casino de Paris, puis à Bobino en 1997. Il sort plusieurs albums et effectue des tournées de concerts.
En 2005, en même temps qu'un nouveau titre, Ne me parlez pas de couleurs, sort un double album, compilation retraçant trente ans de carrière : Toujours une route.
En 2006, il publie un nouvel album, Vice-versa et effectue une tournée en France à partir du (à Paris à l'Européen). 2006 est aussi l'année de parution de son second roman, J'ai su dès le premier jour que je la tuerais.
Retour en France (depuis 2008)
2009 voit la sortie de Case Départ, l'album du retour aux sources de sa musique et à la Bretagne de son enfance. Une tournée est organisée autour de cet album, avec un passage remarqué à L'Alhambra le . Son troisième roman, Elsa, parait la même année.
En 2013, Nicolas Peyrac revient sur le devant de la scène, avec la publication d'un album de duos Et nous voilà !, où il reprend quelques chansons en compagnie de Carmen Maria Vega, Sofia Essaïdi, Anais, Julie Zenatti, Serge Lama, Sanseverino, François Morel ou Bénabar[14]. Il publie aussi un livre de souvenirs, So Far Away, un certain !, dans lequel il annonce souffrir depuis 2012 d'une leucémie ne nécessitant pas de traitement spécifique[15],[16]. Il participe au single caritatif Je reprends ma route, en faveur de l'association Les voix de l'enfant[17].
À partir de 2015, l'artiste entreprend une série de concerts acoustiques, seul avec sa guitare. Un CD, Les Acoustiques improvisées, sort en nombre limité et sans promotion[18]. La même année, il participe au conte musical Cap'taine Kid d'Alan Simon, dans lequel il interprète le titre Tourne le monde, fidèle à sa pensée d'un monde qui se construit.
En 2019, il participe au conte musical écrit par Christophe Renault, Les Siphonnés du bonheur. Il en compose six musiques et y interprète deux titres (Suzon et L'illusionniste), ainsi que deux autres en trio avec Lori Perina et Olivier Gann (Les Professionnels et Bienvenue sur la Terre)[19].
En 2022, il publie son quatrième roman, Sans oublier qu'on s'est aimés. Cette publication est accompagnée d'une campagne importante de promotion tant en TV qu'en radio[20], ce qu'il n'avait pas pu faire lors de la sortie de son album Suffit que tu oses, en 2018, ayant été hospitalisé.
En 2024, il sort son vingt-et-unième album studio, D'ici et d'ailleurs, dont il déclare que ce sera le dernier.
↑On trouve parfois Rennes comme lieu de naissance. La notice « Nicolas Peyrac » sur le site Les gens du cinéma fait référence à son acte de naissance (Paris XIV°) en en fournissant le numéro.
↑Notice de décès mentionnée. Dans Et mon père, Nicolas Peyrac évoque son arrivée en France dans l'immédiate après-guerre (« Adolf s'était déjà flingué ») : « Mon père venait de débarquer » (au sens propre, d'un bateau en provenance d'Alexandrie)
↑Notice de sa thèse de doctorat sur le site du SUDOC. Il est probablement né un peu avant 1925, soit 25 ans ou plus en 1950.
↑Aujourd'hui incluse dans la commune nouvelle de Maen Roch.