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Le territoire, d'une superficie de 7 663 ha, s'étage du confluent de la Siagne[1] et de la Siagnole à 241 m jusqu'au plus haut sommet du Var, la montagne de Lachens, à 1 714 m. Le village est à 814 mètres d'altitude. Il se trouve à la limite supérieure de culture des oliviers sur la moindre terrasse retenue par des restanques ou faïsses.
Les gorges de la Siagnole, avec leurs moulins et leurs grottes, sont chargées d'histoire.
Voies de communications et transports
Voies routières
Commune desservie par la départementale 563 depuis Fayence.
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Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami lié à un séisme en mer ;
Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Mons est en zone sismique de très faible risque Ia[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Cézaire sur Siagne », sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 970,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,1 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Mons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (57,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7 %), cultures permanentes (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les hommes sont présents à Mons depuis la Préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens ou autres formes de tombes. La première implantation connue s'appelait Avaye[18].
Antiquité
Vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C., les Romains construisent un aqueduc de 41 567 m qui permet de conduire l'eau des sources de la Siagnole[19] à Fréjus. Il est toujours en fonction dans son trajet sur la commune de Mons[20].
Moyen Âge
La première mention de Mons se trouve dans le cartulaire de Lerins, qui mentionne un « Fulco de Mons » (1026-1066) qui paye l'albergue et la cavalcade (1249-1252)[21]
À la suite de plusieurs épidémies, surtout de peste, de catastrophes naturelles (hiver rigoureux), la population est décimée et, à plusieurs reprises, il faut faire appel à des étrangers de l'arrière-pays génois, les « Figouns », qui conservent leur dialecte le figoun. Ainsi, au milieu du XVe siècle, Antoine de Villeneuve doit à nouveau inviter une quarantaine de familles à venir à Mons. Escragnolles fait de même.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou[25]. Le seigneur de Mons, Francisque de Bollière, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[26].
1391 : sac de Callian par Raymond de Turenne (une des causes ayant concouru au dépeuplement de Mons).
Les Figouns[27] de Mons furent accueillis (contre franchises à payer en retour) en deux périodes : 1260 et 1468. Ils provenaient principalement de la région de Vintimille (vallée de la Nervia, de Pigna). En bons maçons, ils participèrent largement à l'édification de la ville et de ses remparts. C'est à leur époque que l'olivier fut introduit dans la région. Ils sont souvent liés à la culture, au commerce et à la préparation des figues (frigoule ou frigoure), d'où leur appellation.
Le figoun est un mélange non structuré de ligure et de provençal, comme on en retrouve à Escragnolles ou Biot. Les patronymes Bosio, Brosco, Bruzon, Canille, Chappory, Chiappe, Chichon, Durante, Galliano, Machiavello, Massa, Monteverde, Olivero, Parody, Passano, Pisarello, Poggio, Porro, Restano, Risso, Sanguinetti, Traverso, y sont très répandus. Certains Monsois se servent encore du figoun quand ils ne veulent pas être compris par les « estrangers » !
L'abbé Jean-Pierre Papon[28] (1780) rapporte un des premiers témoignages de ce dialecte : « On croit que c'est l'idiome des Sarrasins : on se trompe, c'est l'ancien oasis de Gênes ».
Il fut utilisé jusqu'à la fin du XIXe et a laissé très peu de traces écrites.
i m'an pillàou
Grigeur Guignon, a lagna, Ou dije che l'avea de lou ben à la campagna. I m'an pillaou ca' mea; I nous m'an lascaon pa un choun. Mi foun entra misero; Sa posso me sacatero La ca, lou ben & la terro
Grigneur guignon, est triste il dit qu'il avait des biens à la Campagne: "on m' a pris ma maison on n'y a pas laissé un clou, Je suis dans la misère, si je puis, je rachèterai le bien, et la maison et la Terre."
ou dije
En 2007, dans les archives du château de Beauregard, on retrouve une dizaine des feuillets manuscrits anciens, mais impossibles à dater, portant traduction de ce qui semble être des termes de figoun et identifiés par Fiorenzo Toso[29] comme ayant des similitudes avec un patois ancien de la région Nord de Gênes (XVIIe).
en 1590[30], le , le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, bon catholique, briguant la Provence, poussé par vengeance par Henri de Villeneuve, dit le Cruel, réussit l'exploit de faire monter ses canons jusqu'à Mons, commence le siège du village fortifié, les femmes le défendent en envoyant des ruches (bruscs. Voir Miel de Provence) sur les assiégeants et, faute de terre, réparent les brèches avec des matelas de feuilles et de foin. Au 11e jour les Savoyards pénètrent dans la cité... une vingtaine d'assiégés sont pendus et Mons est condamné à une amende de 20 000 écus.
La réputation de travailleurs de ses habitants leur avait valu en 1835 le surnom de Chinois de la Provence[32]. En 1970, la création du camp de Canjuers ampute la cité de Mons des territoires de Saint-Marcellin (le blé de Saint-Marcellin était renommé), du Villars et d'une partie des monts du Malay.
1843 : la commune achète du poison contre les loups.
1855 : chômage important.
1860 : création du département des Alpes-Maritimes avec remodelage du département du Var.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 837 habitants[Note 2], en évolution de −1,88 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La ville a décidé d’adopter le village de Gurbeşti (Roumanie) dans le cadre de l’opération « Villages Roumains » organisée au plan national.
Mons parraine[44], depuis le , le remorqueur côtier Buffle de la Marine Nationale[45] et ceci, afin de remémorer le temps où les Monsois entretenaient un feu en face de l’église Notre-Dame-de-la-Pitié afin de servir d'amer aux bateaux entrant dans le port de Saint-Raphaël de nuit ou par mauvais temps[46].
Toujours ouvertes vers le couchant, parfois à double chambre (cella), la première pour les dépouilles récentes,
la seconde pour les 'réductions'. Les deux sont précédées d'une antichambre.
Le nombre des dents retrouvées sur place permet d'évaluer le nombre de sépultures.
le castrum de Saint-Laurent, symétrique de Villevieille.
Post-médiéval
Architecture religieuse
Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-PaulXIIe et XVIIe siècles, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [53]. Elle appartient à la paroisse de Fayence[54],
Le campanile en fer forgé est l’œuvre du maître forgeron Bonfante de Castellane et date de 1835[55],
ses trois cloches sont classées au titre des objets mobiliers[56],[57],[58],
son riche mobilier est classé ou inscrit au titre des objets mobiliers[59] : six retables de style baroque, en bois sculpté, doré ou peint polychrome et leurs toiles. La toile du maître-autel (1680) représente l’assomption de la Vierge.
Église paroissiale Notre-Dame (XIIIe, roman haut provençal) et son triptyque monumental, retable baroque du XVIIe siècle classé à l'inventaire des Monuments historiques. Le Maître-Autel est un autel tombeau de marbre blanc, surmonté d'un imposant retable en bois doré. Il est orné de quatre colonnes torsadées et surmonté de six angelots. En 1860, le retable a été redoré. Il a été entièrement restauré en [60]
Chapelle Saint-Sébastien, fin XVIe (ou des Pénitents). Elle abrite un retable en bois sculpté peint polychrome daté de 1713[61], avec son triptyque et son mobilier de pénitents. Cette chapelle a été transformée en partie en salle pour la mairie.
Chapelle de Saint-Marcellin (romane, avec abside en cul-de-four) (Canjuers)[62]. Une messe y est célébrée annuellement.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, début XVIIe, avec son retable en bois doré. Sur la route de Callian[63]. Elle servait de reposoir pour les défunts des campagnes avant l’enterrement à l’église.
Chapelle de Saint-Pierre-d- Riens.
Oratoire de Saint-Pierre ou de Riens, au nord-est, à proximité des vestiges romains.
Chapelle appelée Saint-Roch et / ou Saint-Laurent, avec sa toile du maître-autel qui représente les deux saints[64],[65].
Chapelle de San-Peyre (la ferme du château privé de Beauregard).
Chapelle rustique de Sainte-Roseline, caveau privé des Villeneuve-Beauregard.
Il existe en rive droite de la Siagne, entre la Siagne de la Pare et le Miron, en face du bois des Malines, un lieu-dit Château de l'Enfer où on retrouve quelques pierres perchées en haut d'un piton rocheux. On ne dispose cependant d'aucune information à son sujet.
C'est dans la grotte des Mouches, sur le Fil[80], que s'étaient réfugiés les déserteurs de la guerre de 1914-1918.
Pertes et résurgences
Elles sont trop nombreuses pour être toutes énumérées :
en ville : perte du Vallon rouge dans le premier virage vers le col de Val Ferrière,
sur le Fil :
il existe au moins trois sources notables en amont du Neissoun, mais insuffisantes pour approvisionner l'aqueduc.
lieu-dit 'les pertes du Fil' au nord du village au niveau de la Tuilerie, signalé sur la carte IGN,
il est fréquent que le Fil coule au-dessous du pont des Veynes, mais reste sec au niveau du Neissoun,
les chasseurs parlent d'une perte qui nécessite un débit suffisant, sans doute pour amorcer un siphon.
sur la Siagnole :
la Siagnole disparait par endroits pour réapparaître plusieurs centaines de mètres plus loin, une centaine de mètres en amont du confluent avec la Siagne.
Les résurgences sont très nombreuses, parfois volumineuses (trou du Bœuf) : on les reconnaît à la différence de température de l'eau.
Faune, Flore, Chasse, Pêche, Protection de la Nature, Natura 2000[81]
À la suite du constat inquiétant d’une biodiversité en régression voire en disparition au niveau planétaire, l’Union Européenne a décidé d’enrayer le processus. La démarche Natura 2000 consiste à favoriser, sur les sites éligibles, le maintien de la biodiversité tout en tenant compte des exigences socio-économiques dans une logique de développement durable.
Ainsi, l’Union Européenne a été amenée à adopter deux directives : l’une en concerne les oiseaux, l’autre en concerne certains habitats naturels, pour donner aux États membres un cadre commun d’intervention en faveur de la préservation des milieux naturels et des espèces.
La directive Habitats du , dite directive 92/43/C.E.E. dont relève le site FR 9301574 " Gorges de Siagne ", prévoit la conservation des habitats de la faune et de la flore sauvages. Elle est inspirée de la Convention de Berne de 1989 relative à la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels en Europe. En application, elle prévoit la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
Cette directive s'appuie sur six annexes et particulièrement sur l'annexe II « espèces faisant l'objet de mesures de conservation » et l'annexe IV « espèces faisant l'objet de mesures de protection strictes ».
La France recèle de nombreux milieux naturels et espèces qui relèvent de cette directive et qui ont fait l’objet d’un recensement mené sous l’égide du Muséum National d’Histoire Naturelle. À partir de ce recensement, la directive a conduit à la création d’un réseau Natura 2000 en 2006 qui reprend les objectifs fixés par la Convention sur la diversité biologique adoptée lors du « Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par la France en 1996.
Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique, tout en respectant les activités humaines. Concrètement, la démarche Natura 2000 ne consiste pas à créer des sanctuaires de nature mais à assurer la conservation ou le rétablissement d’espèces et d’espaces naturels reconnus d’intérêt communautaire par la mise en œuvre d’un développement durable conciliant exigences écologiques et exigences économiques, culturelles et sociales. Aussi, la directive habitats se veut être une directive de gestion à partir d’une approche contractuelle privilégiant la concertation avec tous les interlocuteurs concernés.
S’étend des sources du fleuve à Escragnolles à Auribeau-sur-Siagne sur une superficie d’environ 5 300 ha.
Au titre de la directive européenne 92/43/C.E.E. dite « Habitats », ce site a été retenu notamment en raison de son complexe de gorges parfois très profondes constituant une zone d’accueil pour de nombreuses espèces.
La combinaison de facteurs climatiques et géologiques a permis à la Haute Siagne de conserver son caractère sauvage. Située à un carrefour associant climats montagnard et méditerranéen et substrats calcaire et cristallin, elle se caractérise par une grande diversité biologique pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
On distingue six grands types de milieux naturels sur le territoire de la Haute Siagne :
Les milieux souterrains (grottes et cavités)
Les milieux saxicoles (falaises et éboulis)
Les milieux aquatiques (Siagne, Siagnole, Siagne de la Pare, et leurs sources)
Les milieux humides (fonds de vallées et les gorges)
Les milieux forestiers fermés (chênaie pubescente, chênaie verte, châtaigneraie, hêtraie, charmaie, suberaie, mimosa, landes, maquis et garrigues)
Les milieux ouverts (oliveraies, zones de cultures, pelouses, formations arbustives)
Ce site abrite 23 habitats d’intérêt communautaire dont 7 d’intérêt prioritaire avec plus de 80 espèces de la faune protégées (hors oiseaux), une cinquantaine d’oiseaux protégés et 24 espèces végétales protégées.
Le S.I.I.V.U. "Syndicat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique" de la Haute Siagne[82] a été désigné successivement opérateur du site pour élaborer et faire valider le DOCOB, puis animateur pour la gestion du site tant de l’hydrosystème que des milieux terrestres. Il a des comptes à rendre à l’État quant au travail effectué et aux résultats obtenus.
Truffe : la référence = Tuber melanosporum (ou truffe noire, en hiver) à ne pas confondre avec Tuber brumale (truffe d'hiver ou musquée), puis la maienco (grise, au printemps), et aestiven (truffe d'été ou de la Saint-Jean, claire) sont souvent remarquables. Tuber magnatum (truffe blanche d'Alba) est très rare dans nos contrées.
Pour trouver les truffes, soit on repère à vue une gerçure (craquelure de la terre), soit la 'mouche à truffes' (Suillia fuscicormis) sur un brûlé (ou cramadis), sous une garouille (bouquet de jeunes chênes), soit on utilise un animal (chien, porc) dit trouveur : le ramasseur (caveur) fouille alors la terre avec son piochon (ou fessou, covadou, fouji) en respectant le mycélium (racines), brosse la peau (ou péridium), la tranche (canife) pour examiner la chair (gléba), avant de la mettre dans sa 'saquette' en toile.
Attention : brûlé ne signifie pas nécessairement truffière, et il existe des truffières sans brûlé. Ce brulé résulterait d'une action antimitotique et 'coumarine-like' du mycélium, mobilisant les ions K− et Ca++. Par ailleurs les murs en pierre sèche, en réverbérant le soleil ont une action adjuvante par leur effet de 'four solaire'. Petit détail : les lapins adorent les truffes !
avant la création du camp, l'O.N.F. amodiait 400 ha de bois pour sa recherche dans la partie ouest du camp (Vérignon) pour 30 000 F.
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Carpentras
1955
1956
1957
1958
1959
1960
1961
1962
1963
30 F
30 F
50 F
32 F
40 F
50 F
110 F
200 F
100 F
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Riez
1955
1956
1957
1958
1959
1960
1961
1962
1963
28 F
23 F
63 F
40 F
45 F
50 F
80 F
150 F
110 F
En Périgord, en 1982, la truffe se vendait 5 francs le kilogramme, soit 25 euros actuels.
actuellement, et pour la même somme, vous ne pouvez acheter une demi-truffe (et petite, en plus !).
Autres
Cabanon de chasseurs.
Ancien piège à loups : Le loup dans l'histoire de Mons[84],[85],[86].
De gueules au mouton contourné d'argent grimpant sur un rocher du même semé de touffes d'herbe de sinople au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Personnalités liées à la commune
Il est impossible de citer tous les membres illustres de la famille de Villeneuve[90],[91],[92],[93],[94], une des plus grandes de France, comptant près de 1 400 membres authentifiés, regroupés en « branches » avant 1900, avec des descendants survivant de nos jours (Ampus, Arcs, Bargemon, Barrême, Bouliers, Beauregard, La Berlière, Bourgogne, Callian, Cananilles, Carros, Clemensane, Clumanc, Esclapon, Espinouse, Flayosc, Granges, Grasse, Gréolières, Hollande, Lascaris, Mons, Montignan, Monvoisin, Oppio, Ramatuelle, Revest, Roque, Russie, Saint-Cézaire, Séranon, Source, Tartonne, Trans, Thorenc, Tourrettes-lès-Fayence, Tourrettes-lès-Vence, Vauclause, Villevieille), et qui a fourni au cours des siècles : ceux de Mons avaient pour fiefs : Avaye, Beauregard, Cananilles, Esclapon, Gaut(d), Pibresson, Saint-Jean, Saint-Marcellin, Saint-Pierre, Tansonive...
un excommunié : Pierre Romieu de Villeneuve, en 1291,
des hommes et des femmes d'église : prêtres, abbés, chanoines, prieurs, évêques, mères supérieures, etc.,
des membres et dignitaires de la plupart des grands Ordres : Malte, Hospitaliers, etc.,
des hommes de guerre : Pierre Charles, Jean-Baptiste, Silvestre de Villeneuve-Esclapon, contre-amiral à la bataille de Trafalgar,
des hommes politiques (maires, préfets, conseillers),
des hommes de lettres (archéologues, historiens),
malheureusement des victimes de la Révolution,
le fief de Beauregard est actuellement tenu par les De Clarens.
Les Villeneuve sont surtout sur Trans, et dans la région sur Tourrettes. Mons n'a que la branche des Villeneuve de Beauregard et la branche des Villeneuve de Mons et du Gaut.
Autres personnalités liées à la commune :
Pierre Porre, maire de 1904 à 1908 et conseiller général jusqu'à sa mort en 1919,
Théophile Jourdan, maire de Mons et conseiller général,
Alfred Rolland (1922- 2003), maire de Mons et conseiller général (modif MG),
Pierre Hemmer (1950-2013), chef d'entreprise suisse, décédé à Mons.
Depuis quelques années, les résidents occasionnels du domaine de la Gray, de multiples nationalités, aux activités professionnelles évoluées, médecins, professeurs, pilotes, se sont passionnés pour Mons, au point de participer à la vie touristique du village.
Curiosités
Champignon ou table calcaire : naturel ou construit ? (Blaquières).
Seins de Sainte-Agathe, dans les remparts de la ville.
Pain pour les festivités de la Sainte-Agathe.
Crocs de boucherie foraine (Calado Dou Maselié).
Antique échelle d'apiculteur, en paroi de falaise (Frigoure).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Louis J S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, , 370 p., p. 191.
↑BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), Département Gestion des données Géologiques et Géophysiques. Sources : Risque et Génie Sismique (fichier Sirene) et LDG-CEA (catalogue microsismicité). Édition : LAMBERT (Jérôme), Directeur, Les tremblements de terre en France, Hier, Aujourd’hui, Demain... Éditions BRGM 1997
↑F. Toso F., Da Monaco a Gibralterra : storia, lingua e cultura di villagi e citta-satto génovesi verso occidente, Toso, Le Mani Ed., Genova, 2004, (ISBN88-8012-282-7).
↑J.-P. Papon (Abbé), Voyage littéraire en Provence, Lib. Barrois, Paris, 1780, p. 231-232.
↑Toso, Fiorenzo : Da Monaco a Gibralterra : storia e culture da villagi et città-statto genovesi verso occidente, Le Mani Ed., Genova, 2004, (ISBN88-8012-282-7) (OCLC432933722).
↑Michel Royon, Numérisation des données actuelles de l'inventaire départemental en cours des ouvrages traditionnels en pierre sèche de la campagne varoise, réalisé par les membres de l'A.S.P.P.S.V. (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine en Pierre Sèche du Var), Bull. A.S.P.P.S.V., Draguignan, 2004 (6), p. 10-19.
↑Aubert C., La politique d'installation des camps militaires : le cas particulier du polygone de tir de Canjuers, Université de Nice-Toulon, faculté de Droit (mémoire de D.E.S. d'administration des collectivités locales), 1984.)
↑Les chiroptères, très nombreux du fait de l'abondance des grottes, des clochers, mais aussi de l'aqueduc romain, font l'objet d'une protection négociée avec Natura 2000 : certaines grottes particulièrement actives en période de reproduction (mois de mai) sont dorénavant interdites d'accès aux spéléologues.
Daniel Solakian, « Une communauté paysanne de Provence pendant la Révolution : Mons, Var : 1789 - 1795 », La Sorbonne, Paris,
Etienne Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence : ancienne et morderne, t. 2, Draguignan, H. Bernard, , 617 p. (lire en ligne)
Claude-François Achard, Géographie de la Provence, du Comté Venaissin : de la principauté d'Orange, du Comté de Nice, t. 1, Aix-en-Provence, Pierre-Joseph Calmen, (lire en ligne)
Jacques-Félix Girardin, Joseph Antelmy et J.-B. Disdier (Abbé) (Contributeur), Description historique du diocèse de Fréjus, Draguignan, C. et A. Latil, (lire en ligne)
Robert Jeancard (ill. Marthe Jeancard), Les Seigneuries d'Outre-Siagne : De la Reine Jeanne à François Ier, Cannes, Robaudy, , 293 p. (OCLC491412900)
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : Conservation régionale des monuments historiques (CRMH) : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Mons : pp. 133 et 134
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Liste des sites présentés dans le catalogue : Département du Var : Mons :* no 260 Grotte de Peygros Mons p. 837 ; * no 261 Dolmen de la Brainée Mons p. 840 ;* no 262 Dolmen de Peygros Mons p. 842 ; * no 263 Dolmen de Saint-Marcellin Mons p. 844 ; * no 264 Dolmen de Saint-Pierre (des riens) Mons p. 846
Cavités souterraines naturelles de Mons : Abri de Camp Long - Camplong; * avité naturelle GL; * Grotte 111 - Les Collets; * Aven François - Le Col d'Avaye; * Trou du Contour - Saint Marcellin; * S 3 - Le Grand Collet; * Aven du Pézou no 3 - Pézou; * Grotte Cachée - Le Déversoir; * Trou du Chêne - Saint Marcellin; * Aven de Romain - Le Bardandel; * Grotte de Frigoure - Frigoure; * Aven du Pézou - Pézou; * Aven-Grotte des Vennes - Vallon des Vennes; * Grotte des Blaquières no 4 - Les Blaquières
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]