Une coopération entre communes préexistante limitée
Avant les intercommunalités obligatoires dictées par la réforme territoriale du 16 décembre 2010, les communes du Golfe s’étaient organisées pour travailler ensemble. Avant le passage à l’intercommunalité, pour les compétences transférées, il existait déjà dix syndicats notamment le SIVOM du Pays des Maures et du Golfe de Saint-Tropez, du Littoral des Maures, du Golfe, le SIVTAS Transport et Aménagement scolaire, le Syndicat intercommunal de la Giscle, le Syndicat d’Aménagement du Préconil, le Syndicat de la Bouillabaisse, le Syndicat du Golfe de Saint-Tropez et le SIVU du Golfe de Saint-Tropez - Pays des Maures[1].
L'expérience du SIVOM du Pays des Maures et du Golfe de Saint-Tropez avait montré la faible implication des communes, un campanilisme prononcé. Elle interrogeait sur la nécessité pour les stations touristiques du littoral riches et très connues, parfois mondialement, de rejoindre une intercommunalité intégrée avec des communes d'arrière-pays aux moyens limités et aux préoccupations différentes[2].
La création de la communauté de communes
Le , la communauté de communes est créée conformément à l’arrêté préfectoral du . Il s’agit d’un acte contraignant du préfet, faute d’accord politique entre les communes concernées[3].
Les syndicats précités, ainsi que certains services communaux, le personnel humain et les finances afférentes, sont transférés[1].
Un rapport de la cour des comptes publié en 2017 pointe la trop faible acquisition des compétences transférées par la communauté de communes sans dessaisissement total des communes, ainsi que la hausse de la pression fiscale[4].
Composition
La communauté de communes est composée des 12 communes suivantes :
↑ a et bContrat territorial de relance et de transition écologique pour le territoire de Saint-Tropez, (lire en ligne)
↑Jacques Daligaux, « Intercommunalité entre littoral et arrière-pays : cohérence territoriale et logiques politiques. Le cas du SIVOM «pays des Maures-golfe de Saint-Tropez» », Méditerranée, vol. 89, no 2, , p. 63–70 (DOI10.3406/medit.1998.3052, lire en ligne, consulté le )
↑Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rapport d’observations définitives sur la gestion de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez (département du Var) à compter de l’exercice 2013,