Cette liste correspond aux noms des saints et des bienheureux de l'Église catholique qui ont fait partie de l'ordre du Carmel (dans ses différentes branches). Les personnes en cours de béatification (déjà déclarées vénérable ou non), ont également été intégrées.
Les précurseurs
Ces précurseurs sont des saints pré-chrétiens ayant inspiré les premiers ermites anachorètes venus s'installer sur le Mont Carmel (voir Origine et développement au Moyen Âge), ou de grandes figures du Christianisme (Marie, Joseph) ayant servi de modèle spirituel.
Élie (Xe siècle av. J.-C. - XIe siècle av. J.-C., prophète d'Israël). Son ministère a lieu dans le royaume d'Israël après la mort de Salomon. Il vit en ermite dans une grotte, combat les prêtres de Baal sur le Mont Carmel. Après une marche dans le désert, il rencontre Dieu sur l'Oreb dans un "fin silence"[1]. Pour suivre son exemple de cheminement spirituel, les premiers ermites vont s'installer sur les pentes du Carmel au XIIe siècle[2]. Élie est considéré comme le père et le protecteur de l'ordre du Carmel.
Élisée (Xe siècle av. J.-C., prophète d'Israël). Disciple d’Élie, il reçoit le manteau de son maitre, demande et obtient la double part de son esprit. Il accomplit de nombreux miracles, et vit un temps en ermite dans une grotte du Mont Carmel. Après Élie, Élisée est le second père fondateur de l'ordre du Carmel.
La Vierge Marie (Ier siècle, mère du Christ). Les premiers ermites du Mont Carmel se mettent sous sa protection. Par la suite, la remise du scapulaire à Simon Stock et sa généralisation dans l'ordre renforce cette notion de Marie protectrice du Carmel. L'ordre du Carmel est aussi appelé Ordre de la Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont Carmel. Marie est surtout un modèle spirituel pour les carmes : modèle de foi, de vie de prière et d'intercession pour le monde.
Saint Joseph (Ier siècle, père adoptif du Christ). Thérèse d'Avila, dans sa réforme du Carmel au XVIe siècle place son premier monastère réformé, Saint Joseph d'Avila, sous la protection direct de Saint Joseph. Il en est de même pour de nombreux autres. Saint Joseph est aussi considéré comme modèle spirituel et maitre de l'oraison[3].
Simon Stock (1164-1265, supérieur général). Défenseur de l'ordre lors de son retour en Europe.
Albert de Trapani ou Albert de Messine (1250-1306, prêtre et religieux)
Pierre Thomas (1305-1366, évêque et religieux). Patriarche Latin de Constantinople.
André Corsini (1302-1374, évêque, religieux). Vénéré de son vivant, considéré comme saint à sa mort, son culte se répand bien avant sa canonisation officielle en 1629.
Jean de la Croix ou Juan de Yepes Álvarez (1542-1591, grand mystique, réformateur du carmel et docteur de l'église). Réformateur de la branche masculine du Carmel, canonisé en 1726 et fait docteur de l'Église en 1926.
Kuriakose Elie de la Sainte Famille ou Cyriaque Elias Chavara (1805-1871, prêtre, religieux et fondateur). Prêtre catholique de rite syro-malabar, il est le fondateur de deux congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites).
Raphaël de Saint-Joseph ou Raphaël Kalinowski (1835-1907, prêtre et religieux). Ingénieur militaire, déporté en Sibérie, restaurateur du Carmel en Pologne.
Titus Brandsma (1881-1942, prêtre, religieux et martyr). Prêtre, journaliste, professeur, recteur de l'Université catholique de Nimègue, opposant au nazisme et mort martyr à Dachau en 1942. Béatifié en 1985.
Jean Soreth (1395-1471, religieux). Supérieur général et réformateur du Carmel.
Aloysius Rabatà (1443-1490, prêtre et religieux). Carme en Sicile. Supérieur du couvent de Randazzo.
Bartolomé Fanti (1428-1495, prêtre et religieux). Participe à la réforme du carmel menée par Jean Soreth.
Giacomino di Canepaci (1438-1508). Frère convers au couvent de Verceuil[4].
Baptiste Spagnoli ou Baptiste de Mantoue (1447-1516, prêtre et religieux). Poète, humaniste, grand écrivain, réformateur de l'Église. Général de l'ordre.
Denis de la Nativité ou Pierre Berthelot (1600-1638, prêtre, religieux et martyre). Marin français au service du Roi du Portugal, martyr à Sumatra.
Redempt de la Croix ou Thomas Rodrigues de Cusna (1598-1638, religieux et martyr)
Angiolo Paoli (1642-1720, prêtre et religieux). S'occupe des malades et des pauvres, fonde un hospice pour les pauvres.
Les martyrs Carmes de la Guerre d'Espagne : 85 carmes ont été béatifiés avec de nombreux autres prêtres et religieux par Benoît XVI, puis par le pape François. Dont :
Alphonse-Marie du Saint-Esprit ou Joseph Mazurek (1891-1944, prêtre, religieux et martyr). Prieur du couvent de Czerna (Pologne), fusillé par les Allemands.
Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus ou Henri Grialou (1864-1967, prêtre, religieux, fondateur de l'Institut Notre-Dame de Vie). Entre autres, le Père Marie-Eugène est l'auteur de la synthèse de le spiritualité carmélitaine : Je veux voir Dieu. Ce livre, synthèse commentée de plusieurs œuvres carmélitaines majeures, a comme but d’éclairer et de nourrir l’expérience chrétienne sous son double aspect de prière et d'action.
Vénérables
François de l'Enfant-Jésus (1544-1604). Il consacre l'essentiel de sa vie à des œuvres de charité et lutter contre la prostitution. Il entre au carmel comme frère convers.
Jérôme de Jésus Marie Joseph (1683-1758, religieux). Longtemps ermite, il entre au Carmel à 58 ans. Il s'occupe de l'ermitage Santa Maria Scala del Paradisio dont il diffuse la dévotion.
Antoine de Jésus ou Antoine Auguste Intreccialagli (1852-1924, évêque).
Francisco de Jesús ou Francisco Ruiz Mejía (1529-1601).
Jérôme Gratien (1545-1614, prêtre et religieux). Il soutient et assiste Thérèse d'Avila dans sa réforme du Carmel. Premier provincial de l'ordre des carmes déchaux, il est chassé des carmes déchaux (par son successeur), et entre chez les Grands Carmes (où il finit sa vie).
Juan de Jesús María ou Juan de San Pedro y Ustarroz (1564-1615).
Miguel de la Fuente (1574-1626). Mystique, fondateur de communauté du Tiers-Ordre, il œuvre à l'expansion des communautés laïcs.
Alexandre de Saint François ou Lelio Ubaldini (1584-1630)
Laurent de la Résurrection (1614-1691). Frère convert, mystique, est l'auteur d'un recueil de lettres et d'entretiens présentant ses expériences spirituelles centrées sur la pratique de la présence de Dieu.
Isidoro de la Natividad di María ou Santiago Antonio Sciuti (1696-1769).
Ambroise ou Luis Sireude (1735,1794).
Firmin de la nativité ou Firmin Vigneron (1757,1794).
Pierre Joseph Charlez (1735-1794).
Jean-Pierre Foly (1761-1794).
José María del Monte Carmelo ou José Francisco de Acevedo y Polo (1763-1837).
Augustin-Marie du Saint-Sacrement ou Hermann Cohen (1820-1871, prêtre). Pianiste et compositeur de musique profane et religieuse. Issu d'une famille juive, il se convertit au catholicisme en 1847 et entre dans l'ordre des Carmes déchaux. Il est généralement connu sous le nom de « Père Hermann ».
Atanasio del Sagrado Corazón de Jesús ou Gregorio María Aguinagalde Aguirreche (1870-1936). martyr.
Ruperto de la Cruz ou Ruperto Andueza Larraya. (1897-1936)[5].
François de Saint Joseph ou Jorge Powiertowsky. (1917-1944).
Père Jacques de Jésus ou Lucien Louis Bunel (1900-1945, prêtre, religieux et martyr). Prêtre, professeur de Lettres, surveillant, fondateur du Petit Collège d'Avon, déporté à Gusen, reconnu Juste entre les nations à Yad Vashem.
Gerardo de San Esteban ou Rey Tomás Stantić (1876-1956).
Zacarías de Santa Teresa ou Zacarías Salterain Vizcarra (1887-1957).
José Agustín del Sagrado Corazón ou José Alberdi Aguirre (1879,1962).
Marcel de la Vierge du Carmel ou Baltasar Márton (1887-1966).
Anselm de saint André Corsini (1884-1969). Prieur général de l'ordre, fondateur de la Congrégation des Sœurs carmélite de l'enfant Jésus.
Rufino de la Virgen del Carmen ou Rufino Zazpe Zabalza (1891-1977).
Joaquín de la Reina de la Paz (1890-1985) ou León Ramognino.
Inmaculado José de Jesús ou Aldo Brienza (1923-1989).
Salvador del Inmaculado Corazón de María ou Salvador Rivera García (1934-1997).
Sœur Constance de Jésus - Marie-Geneviève Meunier, (29 ans), novice née le 28 mai 1765 à Saint-Denis
Sœur Saint Louis - Marie-Anne-Françoise Brideau, sous-prieure (42 ans) née le 7 décembre 1751, à Belfort
Sœur Euphrasie de l’Immaculée Conception - Marie Claude Cyprienne Brard, choriste, (58 ans) née le 12 mai 1736 à Bourth (Eure)
Sœur Julie-Louise de Jésus - Rose Chrétien de Neuville, choriste, (53 ans) née le 30 décembre 1741, Évreux (Eure)
Sœur Sainte Marthe - Marie Dufour, converse (51 ans) née le 2 octobre 1741 à Bannes (Sarthe)
Sœur de Jésus Crucifié - Marie-Anne Piedcourt, choriste jubilaire (78 ans) née le 9 décembre 1715, Paris, Saints-Innocents
Sœur Marie du Saint Esprit - Angélique Roussel, (52 ans), sœur converse, née le 3 août 1742 à Fresne-Mazancourt (Somme)
Sœur Saint François-Xavier - Juliette Verolot, (33 ans), sœur converse née le 13 janvier 1764 à Lignières (Aube)
Sœur Thérèse de Saint Ignace - Marie-Gabrielle Trézel, choriste (51 ans) née le 4 avril 1743 à Compiègne, Saint-Jacques
Sœur Charlotte de la Résurrection - Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret, choriste jubilaire, (78 ans) née le 16 septembre 1715 à Mouy (Oise)
Sœur Thérèse du Cœur de Marie - Marie-Anne Hanisset, choriste, (52 ans) née le 18 janvier 1742 à Reims
Sœur Catherine - Catherine Soiron, (52 ans), tourière, née le 2 février 1742 à Compiègne, Saint-Jacques
Sœur Thérèse - Marie-Thérèse Soiron, 49 ans, tourière, née le 23 janvier 1748 à Compiègne, Saint-Jacques
Mère Henriette de Jésus - Marie Françoise Gabrielle Colbert de Croissy, maîtresse des novices, (49 ans) née le 18 juin 1745 à Paris, Saint-Roch
Sœur Marie-Henriette de la Providence - Marie-Anne Pelras, choriste, (30 ans) née le 16 juin 1760 à Cajarc (Lot)
Mère Thérèse de Saint-Augustin - Marie-Madeleine-Claudine Lidoine, prieure (41 ans) né le 22 septembre 1752 à Paris, Saint-Sulpice
Joaquina Vedruna ou Sœur Joaquina du Père Saint François (1783-1854, religieuse et fondatrice). Mariée, mère de 9 enfants (dont 4 deviennent religieuses), elle fonde l'ordre des Carmélites de la Charité associé au Carmel.
Élisabeth de la Trinité ou Élisabeth Catez (1880-1906, religieuse). Mystique, ses écrits spirituels ont été publiés à un grand nombre d'exemplaires et ont eu très vite un grand impact dans l'église.
Thérèse de Jésus ou Juanita Fernandez Solar connue comme Thérèse des Andes (1900-1920, religieuse). Entrée au carmel de Los Andes en 1919, elle y meurt l'année d'après. Elle est canonisée en 1993.
Thérèse-Bénédicte de la Croix ou Edith Stein, (1891 à 1942, religieuse et martyre). Philosophe d'origine juive, entrée au Carmel de Cologne en 1933, déportée à Auschwitz), canonisée en 1998.
Maravillas de Jesús ou María Maravillas Pidal y Chico de Guzman (1891-1974, religieuse). Grande Mystique, elle mène durant sa vie de nombreuses actions en faveur des pauvres. Elle fonde dix Carmels en Espagne et en Inde.
Bienheureuses
Françoise d'Amboise (1427-1485, religieuse). Duchesse de Bretagne, fondatrice d'un couvent de Carmélite.
Jeanne Scopelli (1439-1491, religieuse). Fondatrice du premier couvent de carmélites en Italie.
Arcangela Girlani (1460-1494, mystique). Fondatrice du couvent de Mantoue.
Marie de l'Incarnation ou Barbe Jeanne Avrillot (1566-1618, religieuse). Animatrice d'un cercle religieux, elle introduit en France l'ordre des Carmes déchaux. Grande mystique, elle est la première stigmatisée française officiellement reconnue.
Marie de Jésus ou Maria Lopez de Rivas, (1560-1640, religieuse), entrée au Carmel de Tolède en 1577, maîtresse des novices puis prieur de Tolède. Grande mystique, considérée comme sainte de son vivant par Thérèse d'Ávila et le père Jérôme Gratien. À la demande de Thérèse, elle révise ses écrits.
Marie des Anges ou Maria Anna Fontanella (1661-1717, religieuse). Elle entre au carmel de Turin en 1675. Grande mystique, elle prie et soutient la population lors des sièges de la ville de Turin. Elle fonde le carmel de Moncalieri.
Thérèse-Marie de la Croix ou Thérèse-Adélaïde Manetti (1846-1910 religieuse et fondatrice). En 1874, elle fonde à Florence la Congrégation des Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse.
Sœur Élie de Saint Clément (1901-1927). Carmélite née à Bari, très proche spirituellement de Thérèse de Lisieux.
Les carmélites martyres durant la Guerre d'Espagne : elles sont 35 à avoir été béatifiées en même temps que de nombreux autres carmes et religieux d'autres ordres[6]. Parmi ces carmélites nous avons :
Maria Mercedes du Cœur de Jésus ou Marie Mercedes Prat (1880-1936, religieuse et martyre). Entrée dans la Congrégation de Sainte Thérèse de Jésus comme éducatrice en 1904, elle est arrêtée et exécutée au motif qu'elle est religieuse.
Maria Sagrario de Saint Louis de Gonzague ou Elivra Moragas Cantarero (1891-1936, religieuse et martyre). Diplômée pharmacienne en 1905, elle entre au Carmel de Madrid en 1915. Prieur, puis Maîtresse des novices, elle est Prieur lors de la guerre civile espagnole, et est fusillée par les Républicains espagnols.
Apolonia du Saint-Sacrement ou Apolonia Lizárraga Ochoa de Zabalegui (1867-1936, supérieure de la congrégation des Carmélites de la Charité). Elle est torturée et mise à mort à Barcelonne.
Candelaria de San José ou Susana Paz-Castillo Ramírez (1863-1940, religieuse et fondatrice) est la fondatrice de la congrégation des Petites sœurs des pauvres d'Altagracia de Orituco.
Marie-Joséphine de Jésus crucifié ou Joséphine Catanea (1894-1948, religieuse). Carmélite italienne dans le couvent de Naples. Considérée comme sainte de son vivant.
Anne de Jésus ou Ana de Lobera Torres, (1545-1621, religieuse). Mystique, écrivaine, amie de Thérèse d'Avila et de Jean de la Croix, elle fonde plusieurs Carmels en Europe.
Anne de Saint Augustin ou Ana de Pedruja (1555,1624).
Madeleine de Saint-Joseph ou Madeleine du Bois de Fontaines, (1578-1637).
Clara María de la Pasión ou Juana Colonna, (1610-1675).
Séraphine de Dieu ou Prudenza Pisa, (1621-1699, fondatrice). Mystique, écrivaine, fondatrice de plusieurs couvents de carmélites déchaussées dans le sud de l'Italie.
Maria Antonia de Jésus ou María Antonia Pereira y Andrade (1700-1760, fondatrice), écrivaine de langue galicienne et grande mystique. Fondatrice du premier couvent de carmélites déchaussées de Galice.
Mère Thérèse de Saint-Augustin ou Louise-Marie de France, (1737-1787, religieuse). La plus jeune des enfants de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Elle entre au Carmel en 1770. Maitresse des novices, puis économe, elle fut élue prieur à trois reprises. Décédée en 1787, elle est déclarée vénérable en 1873.
Paula de San Luis Gonzaga ou Paula Delpuig (1811-1889).
Catherine du Christ ou Catalina de Balmaseda y San Martín- (1544-1594). Compagne de Thérèse d'Avila, fondatrice de deux couvents à Pampelune et Barcelone.
Georges Preca (1880-1962, prêtre et fondateur), Fondateur de la Société de la Doctrine Chrétienne (MUSEUM). Il est populairement appelé le « Second Apôtre de Malte », après Saint Paul. Il rejoint le tiers ordre carmélitain en 1919.
Bienheureux
Jeanne de Toulouse (XVe siècle). Religieuse cloîtrée avant la fondation des carmélites et du Tiers-ordre. Considérée comme la première Tertiaire de l'ordre.
Josefa Naval Girbés (1820-1893). Laïque consacrée à Dieu, elle fonde une école de broderie servant de cadre à la formation et l'enseignement des jeunes femmes. Ses colloques du jardin sont un laboratoire d'évangélisation en avance sur de près d'un siècle les textes de Vatican II. Elle mène également une intense activité caritative.
Georg Häfner (1900-1942). Prêtre, mort martyr à Dachau.
Vénérables
Maria Petyt (1623-1677) ou Marie de Sainte Thérèse. Mystique flamande, a rédigé une autobiographie empreinte de spiritualité mariale.
Mariangela Virgili (1662-1734). Mystique italienne, œuvre pour les pauvres et l'éducation des jeunes filles. En cours de béatification.
Louis et Zélie Martin (+1894 et + 1877). Parents de Thérèse de l'Enfant-Jésus, 4 de leurs 5 filles entrent au Carmel, la plus célèbre étant Thérèse de Lisieux. Leur fille Léonie entre dans l'ordre de la Visitation (procès en béatification ouvert). Premier couple laïc canonisé de l’Église Catholique, le 18 octobre 2015, en marge du Synode des Évêques pour la Famille[12].
Henri de Osso y Cervello (1840-1896, prêtre). Bien que n'étant pas membre de l'ordre, il fonde la Compagnie de Sainte Thérèse de Jésus, congrégation de religieuses faisant partie de l'ordre.
Pedro Poveda Castroverde (1874-1936, prêtre). Bien que n'étant pas membre de l'ordre, il fonde l'Institution Thérésienne pour la formation des professeurs laïcs et chrétiens.
Jean-Paul II (1920-2005, pape). Dans sa jeunesse, il envisage plusieurs fois d'entrer au Carmel Saint-Joseph de Wadowice, puis à Cracovie. La guerre interrompt ces projets, mais ne l'empêche pas de rester fidèle à la spiritualité carmélitaine : il consacre sa thèse de doctorat à Saint Jean de la Croix, et se révèle un fidèle porteur du scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel[13].
↑(es) « Carmelitas Misioneras (4 mártires) », sur Religiosas Mártires en la Guerra Civil (1936-1939), religiosasmartiresenlaguerra.blogspot.fr, (consulté le )
↑(it) « Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi », Zenit, (lire en ligne, consulté le ).