La ville de Moncalieri est située au sud de celle de Turin et traversée par le 45e parallèle. Son territoire de 47 km2 s'étend pour partie sur la plaine du Pô à l'ouest et est arrosé également par ses affluents que sont le Sangone et la Chisola. À l'est, les autres quartiers de Moncalieri s'étagent sur une zone de collines.
Le nom, qui provient du latinMons Calerius ou Mons Calerii, se dit Moncalé en piémontais et Montiscalier ou Moncallier en français.
Histoire
Moyen Âge
Selon la Chronique de Savoye, datant du XIVe siècle, il semble que la construction d'un fortin au-dessus de Moncalieri et de la plaine du Pô, le futur château de la ville, soit à l'initiative du comte Thomas Ier de Savoie[2].
Bernard II de Bade, en voyage vers Rome, tombe malade à Moncalieri en . Il est installé au couvent des franciscains où il meurt le 25 juillet[réf. nécessaire]. Sa fête est cependant fixée au .
Renaissance
Dans sa dixième-huitième année, le prince Henri, fils du roi de France François Ier rejoint les armées françaises au Piémont, commande l'avant-garde et collabore à la prise de Moncalieri le . Il y rencontre et a une aventure avec Filippa Duci dont naît son premier enfant, Diane de France.
Époque moderne
Victor-Amédée II qui a abdiqué en faveur de son fils le [3], se retire au château de Chambéry. Il regrette et tente de reprendre la couronne; son fils Charles-Emmanuel III en 1731, l'assigne à résidence au château de Moncalieri. Il y meurt en 1732.
La princesse Marie-Clotilde de Savoie, fille aînée du roi Victor-Emmanuel II d'Italie, est mariée en 1859 au prince Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de l'empereur des Français Napoléon III. En 1870, à la chute de l'Empire, elle se réfugie dans son pays natal et meurt en 1911 à Moncalieri.
Le , Moncaliéri est le lieu où est donné le départ de la première course automobile de l'histoire italienne, Turin-Asti-Turin.