La culture de la Pologne, pays de l'Europe centrale, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (38,4 millions selon une estimation de 2017).
Souvent réduit à tort aux simples prestations des ballets Śląsk et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par un grand nombre de Polonais de tous âges et de toutes classes sociales.
Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel de préservation de ce folklore. Artisan de cette préservation : Oskar Kolberg qui parcourut la Pologne au XIXe siècle afin de répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région. Ce travail de recherche est d’ailleurs disponible dans son chef-d’œuvre de plus de 50 tomes : LUD (le peuple).
Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent encore aujourd’hui leurs régions d’origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse très particuliers d’une région à l’autre. Notons néanmoins qu’il existe 5 danses nationales popularisées pour la plupart par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l’oberek, la polonaise, le mazur et le kujawiak.
L’exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région des Podhale près de Zakopane ; cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne et dans les comportements mais surtout continue à conserver sa musique grâce au développement touristique et aux karczma (taverne où l’on peut écouter de la musique montagnarde).
Enfin, depuis les années 1960 et l’apparition de la polonia (polonité : ensemble des personnes d’origine polonaise dans le monde), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais sont apparus afin de perpétuer les traditions.
La formation des traits particuliers de la cuisine polonaise a été influencée par les changements historiques. À travers les siècles, la cuisine polonaise était soumise à des influences et changements régionaux, étant donné que le territoire du pays était habité par toute une mosaïque de peuples. Grâce à cela, on dénombre d'importantes influences orientales (mongoles, puis tatares et turques), russes, allemandes, françaises, italiennes et juives.
Les plats les plus populaires en Pologne (qui le sont également dans les pays voisins) sont entre autres: les pierogi, les bouillies, les nouilles, le chou farci, le bigos, les soupes (aux choux, bortsch, żurek, bouillon etc.), les plats de choux et de pommes de terre, le pain, les gâteaux, les légumes, les fruits (pommes, poires, différentes baies et groseilles), le fromage blanc et aussi de différents types de viandes (surtout porc, volaille et bœuf), ainsi que, dans une moindre mesure, les poissons d'eaux douces et salées. Les faworki sont un dessert typique, tout comme le sont les babkas, le pain d'épices ou les beignets.
Parmi les boissons alcoolisées, l'hydromel, très populaire à une certaine époque, a été remplacé par la vodka préparée à base de céréales et pommes de terre. La bière à base de houblon est une boisson traditionnelle courante, alors que le vin l'est moins. Le thé noir est également populaire. Jusqu'à une époque récente il était bu dans des verres, souvent avec une tranche de citron et du sucre. Le thé est arrivé en Pologne depuis l'Angleterre, pas longtemps après son apparition en Europe Occidentale (grâce aux marchands néerlandais). Cependant, sa propagation est attribuée aux occupants russes au XIXe siècle. C'est à ce moment-là que les samovars sont arrivés depuis la Russie où le thé est apparu à la cour du tsar comme cadeau de la Chine, environ 50 ans avant son apparition en Hollande. Le café est également populaire et est bu couramment depuis le XVIIIe siècle, également par les classes inférieures de la société comme les artisans ou les riches paysans.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle alors de trésor humain vivant.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
L'art en Pologne a reflété les tendances européennes, la peinture polonaise s'articulant autour du folklore, des thèmes catholiques, de l'historicisme et du réalisme, ainsi que de l'impressionnisme et du romantisme. Un mouvement artistique important était la Jeune Pologne, développé à la fin du XIXe siècle pour promouvoir la décadence, le symbolisme et l'art nouveau. Depuis le XXe siècle, l’art documentaire et la photographie polonais jouissent d’une renommée mondiale, notamment grâce à l’École polonaise de l’affiche. L'une des peintures les plus remarquables des collections des musées polonais est La Dame à l'hermine (1490) de Léonard de Vinci.
Magazines polonais d'art : Archivolta, Dialog (magazine), Literatura na Świecie, Nowe Książki, Odra (magazine), Rationalist (magazine), Tygodnik Ilustrowany
Bisery, Bursztynowy Słowik, Cyfrowa Piosenka Roku, Dyliżanse, Eska Music Award, Europejska Nagroda Muzyczna MTV dla najlepszego polskiego wykonawcy
Festiwal Polskich Wideoklipów Yach Film, Folkowy Fonogram Roku, Grand Prix Jazz Melomani, Gwarancje Kultury TVP Kultura
Konkurs na Skrzypce Solo Tadeusza Wrońskiego, Koryfeusz Muzyki Polskiej, Mikrofony Popcornu, Nagroda Mediów Publicznych, Nagroda Muzyczna Programu Trzeciego – „Mateusz”, Nowa Tradycja
Paszport „Polityki”, PlayBox'99, Rubinstein Piano Festival, Stara Tradycja, Superjedynki, Telekamera w kategorii Muzyka, VIVA Comet Awards, Wirtualne Gęśle, Złote Dzioby, Złoty Bączek
Les premières traces de musique remontent au XIIIe siècle en Pologne avec notamment l'hymne religieux Bogurodzica, qui est à la base anglais. Ce n'est qu'au XIXe siècle, avec Frédéric Chopin, que la Pologne acquiert une dimension nationale et internationale. Le pays devait alors connaître une succession de compositeurs reconnus, tels Szymanowski, Penderecki, Lutoslawski et Henryk Górecki au XXe siècle et prennent un chemin seul et se sépare de la Pologne
La musique traditionnelle n'est plus guère jouée que dans certaines régions touristiques, où elle reste cependant une pratique très vivante.
La musique pop s'est développée en Pologne sous l'influence des scènes occidentales malgré le régime communiste ; après 1989 l'activité musicale polonaise n'a cessé de prendre de l'importance avec l'émergence de nombreux festivals et de groupes de tous styles, notamment de rock et de hip hop.
Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays…
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1999 : Le chef-d'œuvre de Nicolas Copernic : De revolutionibus libri sex (vers 1520)[19].
2003 : La Confédération de Varsovie du 28 janvier 1573 : garantie de la tolérance religieuse[20].
2003 : Vingt et une revendications, Gdańsk, août 1980. Naissance du syndicat Solidarność : un mouvement social de grande envergure[21].
2007 : Archives de la Commission de l’éducation nationale[22].
2007 : Codex Suprasliensis – Mineia četia, Mart (Le Codex de Suprasl - Ménologe Mars), manuscrits en vieux-slave, Bibliothèque nationale et universitaire de Ljubljana (conjointement avec la Russie et la Slovénie)[23].
2009 : Archives Radziwiłł et collection de la bibliothèque Niasvij (Nieśwież) (avec la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne, la Russie et l'Ukraine)[24].
2009 : Archives de l'Institut littéraire à Paris (1946-2000) Association Institut Littéraire de «Kultura»[25].
2011 : Archives du Bureau de reconstruction de Varsovie (1945-1953)[26].
2013 : Collections du XIXe siècle de la Société historique et littéraire polonaise / Bibliothèque polonaise de Paris/ Musée Adam-Mickiewicz[27].
2013 : Traités de paix (ahdnames) conclus entre mi-XVe siècle et mi-XVIIIe siècle entre le Royaume (République) de Pologne et l’empire Ottoman[28].
2015 : La documentation de l’Unité de Brethren[29].
↑Siemienska, Renata, « La situation des femmes polonaises », Matériaux pour l'histoire de notre temps, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 61, no 1, , p. 93–98 (DOI10.3406/mat.2001.403263, lire en ligne, consulté le ).