Tamara de Lempicka

Tamara Łempicka
Buste en métal représentant une femme coiffée d'un bonnet, une échappe autour du cou qui vol au vent.
Buste de Tamara Łempicka
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
CuernavacaVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Tamara Rozalia Gurwik-Górska
Autres noms
Tamara de Lempicka
Nationalités
Formation
Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, Académie Ranson, Académie de la Grande Chaumière
Activités
Fratrie
Conjoint
Raoul Kuffner (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Kizette de Lempicka-Foxhall (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Néo-cubisme
Maître
Représentée par
Genres artistiques
Site web
Distinction
Médaille de bronze à l'Exposition internationale de Poznan, Pologne
Œuvres principales
La Belle Rafaëla, Portrait de la Duchesse de la Salle (d), Tamara en Bugatti verteVoir et modifier les données sur Wikidata

Tamara Łempicka [wɛmˈpit͡ska], connue sous le nom de « Tamara de Lempicka », née Tamara Rozalia Gurwik-Górska le à Varsovie (Pologne, alors dans l'Empire russe) et morte le à Cuernavaca (Mexique), est une artiste peintre polonaise de citoyenneté et de père russes représentative du mouvement Art déco.

Biographie

Jeunesse

Fille de Boris Górski, un juif russe, et de Malvina Dekler, une juive polonaise[1], certains documents témoignent de son vrai nom de naissance : Tamara Rosa Hurwitz[2],[3],[4]. Elle passe son enfance dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg, Varsovie et Lausanne. Tamara a un frère aîné, Stanczyk, et une jeune sœur, Adrienne[5]. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle épouse en 1916 Tadeusz Łempicki (1888-1951), un jeune avocat polonais. Elle donne naissance à leur fille Marie-Christine (1916-1980) dite Kizette[6], épouse Foxhall.

La révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un détour par Copenhague, elle gagne Paris[7].

Formation et carrière à Paris

Elle y est recueillie par ses cousins qui l'ont précédée dans l'exil. Tamara de Lempicka commence alors avec beaucoup de ténacité une carrière de peintre, pour subvenir à ses besoins, son mari refusant de travailler[8],[7].

En 1920, à l'académie Ranson, elle reçoit l'enseignement de Maurice Denis et à l'académie de la Grande Chaumière, celle d'André Lhote[8],[9]. C'est là qu'elle forge petit à petit son style qui, dans une synthèse inattendue de l'art maniériste de la Renaissance et du néo-cubisme, va correspondre parfaitement à la mode Art déco de son époque[7].

En 1923, elle expose au Salon d’Automne Perspective (ou Les deux amies)[8], une toile très remarquée « représentant deux nus féminins dans une pose intime, tout à fait saphique, signée Lempitzky, on la prend alors pour un homme »[10]. Son identité de femme n’est révélée qu'en 1925 lors de sa première exposition personnelle à Milan qui marque l'envol de sa carrière. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gabriele D'Annunzio et de son entourage, aussi aristocratique qu'excentrique. Ce dernier, amoureux de la peintre, lui fait des avances qu'elle finit par refuser. En 1927, le vieil écrivain l'invite chez lui, au bord du Lac de Garde, pour qu’elle réalise son portrait[10].

De retour en France, elle divorce en 1928 puis participe pleinement à la vie artistique et mondaine parisienne où elle rencontre de nouveaux modèles : André Gide, Suzy Solidor, de riches industriels, des princes russes émigrés, etc. Ouvertement bisexuelle, elle assume publiquement ses nombreuses liaisons avec notamment des personnalités féminines comme Colette ou Suzy Solidor[11],[12].

Elle fait partie des 135 femmes soutenues et exposées par la Société des femmes artistes modernes créée en 1931 par la peintre Marie-Anne Camax-Zoegger[13].

En 1929, elle installe sa maison-atelier au no 7 de la rue Méchain, dans le 14e arrondissement de Paris[14], conçue par l'architecte Robert Mallet-Stevens[15],[16], décorée par Adrienne Gorska, sa sœur, et illuminée par Jean Perzel[17]. Cet atelier fait partie en effet du seul immeuble d'habitat collectif conçu par Mallet-Stevens, dont le travail porte habituellement sur des villas et hôtels particuliers. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984[18]. Dans son atelier elle « reçoit ou travaille sans interruption sous l’effet de la cocaïne alors autorisée en usage privé »[10].

En 1928, appelée par Rufus Bush, un riche Américain qui lui a commandé le portrait de sa fiancée, Tamara de Lempicka fait son premier voyage à New York[8]. Outre le portrait de commande, elle exécutera sur place plusieurs tableaux, dont des études de gratte-ciel. Elle expose simultanément en Pologne (médaille de bronze à l'exposition internationale de Poznań)[19], à Paris[19] (dans quatre salons et à la galerie Colette-Weil)[9] et aux États-Unis (Carnegie Institute de Pittsburgh)[20].

Exil aux États-Unis

Elle connaît ensuite une crise morale et artistique qui provoque un ralentissement de sa production, puis elle se remarie, en 1933, avec le baron Raoul Kuffner de Dioszegh (hu) (1886-1961), l'un de ses premiers et plus riches mécènes[21]. Fuyant les menaces de guerre, elle s'installe aux États-Unis en 1939 où elle fait trois expositions à New York et à San Francisco chez Paul Rheinardt et chez Julien Levy[9]. Lorsque le baron Kuffner meurt en 1961, Tamara de Lempicka vend leur superbe appartement de East 57th Street ainsi que les œuvres d'art qu'il contient et part s'installer à Houston, près de sa fille[22].

Après-guerre, son œuvre tombe dans un profond oubli jusqu'à ce que la redécouverte de l'Art déco, dans les années 1970, fasse ressurgir son nom[7],[23].

Dernières années au Mexique

En 1978, Tamara de Lempicka s'installe définitivement au Mexique, à Cuernavaca, où elle meurt le [21] après avoir offert certaines de ses toiles au Centre Pompidou[10]. Ses cendres sont dispersées selon ses vœux sur le volcan Popocatepetl[24].

Postérité

La chanteuse Madonna a rendu hommage à Tamara de Lempicka dans son clip vidéo Vogue ainsi que dans Open Your Heart avec la toile Andromède (L'Esclave)[25]. Elle inspire la chanteuse Florence Welch, les maisons de couture Louis Vuitton et Karl Lagerfeld[9].

Ses œuvres

Tamara de Lempicka occupe une place à part dans l'art du XXe siècle : malgré une production modeste (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période, qu'on situe entre 1925 et 1935), ses œuvres évoquent et reflètent le style et la mode des années folles de l'entre-deux-guerres[7].

Avec une stylisation mêlant néo-cubisme et renaissance italienne[7], ses œuvres, principalement des portraits mondains et des nus monumentaux[7], se caractérisent par un modelé accentué, des couleurs vives mais dans une gamme restreinte, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. La composition très resserrée s'inspire du cadrage cinématographique[26]. Au début des années 1930, elle se tourne vers les sujets religieux[7]. A partir de 1939, les natures mortes et les portraits de têtes de jeunes filles dominent[7].

Durant les années folles, elle valorise les femmes dans ses peintures dont elle ne vante pas uniquement la beauté, mais aussi l'émancipation acquise, dans la haute-société qu'elle fréquente, à la suite de la Première Guerre mondiale[23].

Collections publiques

Beaucoup d’œuvres de Tamara de Lempicka sont encore dans des collections privées[27],[20], tel son fameux Autoportrait à la Bugatti verte de 1929 (en Suisse) ou plusieurs portraits de la Duchesse Romana de la Salle[8],[28],[7]. On peut cependant voir certaines de ses œuvres dans les musées français, notamment au musée national d'Art moderne et au musée d'Arts de Nantes qui possèdent chacun sept tableaux.

Collections privées

Expositions

  • de 1922 à 1950 : Salon d’Automne[44], Salon des indépendants[45]
  • 1925 : Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes[9],[46]
  • 1925 : exposition personnelle, Bottega di Poesia, Milan[47]
  • 1926, 30 et 31 : expositions personnelles, Galerie Colette Weil, Paris[9]
  • 1929 : exposition Internationale des Beaux-Arts, Poznań, Pologne
  • 1932, 1933, 1934, 1935, 1936 : Femmes Artistes Modernes (FAM), Théâtre Pigalle, Maison de France, Galerie Bernheim-Jeune[48]
  • 1941, 42 : expositions personnelles, Julien Levy Gallery, New York et Los Angeles
  • 1947 : Salon d'hiver, Paris, Quelque part en Europe
  • 1957 : exposition personnelle, Galerie Sagittarius, Rome[44]
  • 1961 : rétrospective, Galerie Ror-Volmar, à Paris, figuratif et abstrait
  • 1966 : les années 25, Musée des Arts décoratifs[22]
  • 1972 : rétrospective, Galerie du Luxembourg (Alain Blondel et Yves Plantin), Paris[49]
  • 1980 : rétrospective, Seibu, Tokyo-Osaka, catalogue (préface par Germain Bazin)
  • 1981 : rétrospective, Galerie Françoise-Blondel et Yves Plantin, Paris
  • 1984 : exposition Tamara, Hollywood American Legion Post, Los Angeles[9]
  • 1989 : rétrospective, Museo Nacional de Arte, Mexico
  • 1991 : exposition Les années 20, l'âge des métropoles, Musée des beaux-arts de Montréal[50]
  • 1992 : exposition Voices of Freedom : Polish Women Artists and Avant-Garde, National Museum of Women in the Art, Washington[51]
  • 1994 : exposition Tamara de Lempicka, Tra eleganza e trasgressione, Accademia di Francia, Villa Medici, Rome
  • 1994 : exposition Tamara de Lempicka, symbole d'élégance et de transgression, Musée des Beaux-Arts de Montréal[52]
  • 1996 : rétrospective, Barry Friedman Ltd, New York
  • 1997 : rétrospective, Musée des beaux-arts d'Hiroshima (catalogue par Alain Blondel)
  • 2003 : exposition Art Deco 1910-1939, Victoria and Albert Museum, Londres[53]
  • 2004 : exposition Tamara de Lempicka: Art Deco Icon, Royal Academy of Arts, Londres & Kunstforum Wien, Vienne[54]
  • 2006 : rétrospective, Musée des Années Trente, Boulogne-Billancourt[55]
  • 2006 : rétrospective, Palazzo Reale, Milan[56]
  • 2007 : rétrospective, Fundación CaixaGalicia, Vigo
  • 2009 : rétrospective, Museo del Palacio de Bellas Artes, Mexico[57]
  • 2011 : exposition Tamara de Lempicka, la Regina del Moderno, Complesso del Vittoriano, Rome[58]
  • 2013 : exposition Tamara de Lempicka, la Reine de l'Art déco, Pinacothèque de Paris[59]
  • 2015 : exposition Tamara de Lempicka, Dandy déco, Palazzo Chiablese, Turin[44]
  • 2022 : exposition Pionnières, Musée du Luxembourg, Paris[60]
  • 2023 : exposition Le Paris de la modernité (1905-1925), Petit Palais, Paris[61].

Prix

  • 1929 : médaille de bronze à l'Exposition internationale de Poznań, Pologne[19]

Iconographie

Documentaires

  • Sylvie Kürsten, Tamara de Lempicka, la reine de l'art déco, ARTE, Allemagne, 2022 ;
  • The True Story of Tamara De Lempicka & the Art of Survival est en post-production en 2024[63].

Théâtre

Notes et références

  1. (pl) Joanna Sosnowska, « W cieniu Tamary », Biuletyn Historii Sztuki, Varsovie, Instytut Sztuki Polskiej Akademii Nauk, vol. 82, no 4,‎ , p. 643–658 (DOI 10.36744/bhs.698).
  2. (it) Marianna Soru, « Julie Rubio, intervista alla regista di Tamara de Lempicka », sur Metropolitan Magazine, (consulté le ).
  3. (it) « Gioia Mori, cade l'ultimo mistero di Tamara de Lempicka - Arte - Ansa.it », sur Agenzia ANSA, (consulté le ).
  4. (en) « Meet Julie Rubio, President of Women in Film and Director/Producer of 'The True Story of Tamara de Lempicka & The Art of Survival' », sur The Mamahood, (consulté le ).
  5. Gilles Néret, De Lempicka, Taschen, (ISBN 978-3-8365-3225-9), p. 93.
  6. Kizette de Lempicka évoquée sur APJN.org.
  7. a b c d e f g h i et j Laure Adler et Camille Viéville, Les femmes artistes sont dangereuses, Flammarion, , 160 p. (ISBN 978-2-08-141628-4), p. 72-73
  8. a b c d et e Encyclopædia Universalis, « Biographie de TAMARA DE LEMPICKA (1898-1980) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  9. a b c d e f g et h (en-US) Isabella Meyer, « Tamara de Lempicka - Exploring the Life and Art of Tamara de Lempicka », sur Art in Context, (consulté le )
  10. a b c et d Claire Maingon, « Tamara de Lempicka en 2 minutes », sur Beaux Arts (consulté le )
  11. « Tamara de Lempicka - Ce qu'il faut savoir », Vanity Fair, 5 août 2013 (lire en ligne)
  12. (en) Elizabeth Ashburn, « Lempicka, Tamara de (1898?-1980) », qlbtq: An Encyclopedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender, and Queer Culture, 2002 (lire en ligne)
  13. Marie-Jo Bonnet, Les Femmes artistes dans les avant-gardes, Odile Jacob, , 272 p. (ISBN 9782738189653, lire en ligne), p. 68.
  14. Tamara de Lempicka 1978, p. 12.
  15. (en) Lempicka par Patrick Bade, éd. Parkstone International, 2006, (ISBN 9781780429694), p.95 et 119.
  16. Encyclopédie Universalis
  17. Entrée de l'Atelier de Tamara de Lempicka, rue Méchain - Décoratrice Adrienne Gorska, architecte Robert Mallet-Stevens, luminaires par Jean Perzel, Paris, 1931. Bibliothèque de la Smithsonian Institution.
  18. Ministère de la culture, « Immeubles sis 7 rue Méchain (Paris XIVe arr.) » (notice base Mérimée) (consulté le )
  19. a b et c « Tamara de Lempicka et les années folles | Magazine Barnebys », sur Barnebys.fr, (consulté le )
  20. a et b « Biographie et œuvre de Tamara de Lempicka (1898-1980) », sur www.rivagedeboheme.fr (consulté le )
  21. a et b (de) « Tamara's Life », sur Tamara de Lempicka (consulté le )
  22. a et b De Lempicka-Foxhall et Phillips 1987, p. 14.
  23. a et b Frédéric Taddeï, Marie-Isabelle Taddeï, Natalie Boels-Kugel (dir.) et Tim Newman, D'art d'art !, Chêne, (ISBN 978-2-8123-0101-8), p. 222
  24. Gilles Neret 2001, p. 78.
  25. Radio Nostalgie, « Ces tableaux qui ont inspiré les clips de Madonna », . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  26. « Tamara de Lempicka », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le )
  27. (de) « Tamara de Lempicka », sur Tamara de Lempicka (consulté le ).
  28. (en-US) « Artist Tamara de Lempicka's Prized Piece, Portrait de Romana de la Salle, Is Up for Auction », sur Grazia USA, (consulté le )
  29. Musée d’arts de Nantes, « Musée d’arts de Nantes », sur Navigart.fr, (consulté le ).
  30. Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, « Musée national d’art moderne », sur Navigart.fr, (consulté le ).
  31. Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, « Musée national d’art moderne », sur Navigart.fr, (consulté le ).
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  35. « Encyclopédie Larousse en ligne - Tamara de Lempicka », sur larousse.fr (consulté le ).
  36. Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, « Musée national d’art moderne », sur Navigart.fr, (consulté le ).
  37. « Madone ronde », sur mudo.oise.fr (consulté le )
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  58. (it) Arte it Srl, « Tamara de Lempicka. La regina del moderno - Roma - Arte.it » (consulté le )
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  61. Collectif, Le Paris de la modernité : 1905-1925, Paris, Paris Musées, coll. « catalogue d’exposition », , 300 p. (ISBN 9782759605668)
  62. Collection de l'association Willy Maywald, ADAGP.
  63. a et b (en) « Tamara de Lempicka Documentary », sur www.tamaradoc.com (consulté le )
  64. De Lempicka-Foxhall et Phillips 1987, p. 16.

Annexes

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Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • « Arsène Alexandre », article dans La Renaissance de l'art français, , Paris
  • Tamara de Lempicka (trad. Nino Franck, préf. Giancarlo Marmori), Tamara de Lempicka : Les œuvres majeures de Tamara de Lempicka 1925 à 1935 (œuvres), Paris, Chêne, (ISBN 2851081837 et 9782851081834, lire en ligne)
  • [De Lempicka-Foxhall et Phillips] (en) Kizette De Lempicka-Foxhall et Charles Phillips, Passion by design : the art and times of Tamara de Lempicka (biographie), New York, Abbeville Press, , 191 p. (OCLC 1150958972, lire en ligne)
  • Gioia Mori, Tamara de Lempicka - Paris 1920-1938, monographie, Giunti, Florence, 1994
  • Alain Blondel, Catalogue raisonné, éditions Acatos, Lausanne, 1999
  • (en) Gilles Neret, Tamara de Lempicka 1898-1980 (monographie), Midpoint Press avec Taschen GmbH, , 88 p. (ISBN 382281539X et 9783822815397, lire en ligne)
  • Tamara de Lempicka et Gioia Mori, Pinacothèque de Paris, Tamara de Lempicka: la reine de l'art déco : Pinacothèque de Paris, 18 avril - 8 septembre 2013 (catalogue d'exposition), Paris, Pinacothèque de Paris, , 63 p. (ISBN 9788857220222 et 8857220222, OCLC 955446374, lire en ligne)
  • Virginie Greiner (ill. Daphné. Collignon), Tamara de Lempicka : [une femme moderne] (bande dessinée), Grenoble, Glénat, , 48 p. (ISBN 9782344008263 et 2344008268, OCLC 1030404116, lire en ligne)
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Liens externes