Les Tserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine sont un ensemble de 16 églises en bois (Церква : tserkva signifie « église » en ukrainien) greco-catholiques ou orthodoxes situées dans le nord des Carpates, correspondant au sud de la Pologne et à l'ouest de l'Ukraine, et inscrites sous ce nom au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2013[1]. Elles ont été construites ou reconstruites entre le XVIe et le XIXe siècle. De telles églises en bois, matériau localement abondant, sont en fait typiques de la chaîne des Carpates non seulement en Pologne et en Ukraine, mais aussi en Slovaquie et en Roumanie. Elles ont été inscrites, en ordre dispersé, au patrimoine mondial de l'UNESCO, en 1999 pour la Roumanie[2], en 2003 pour la Pologne[3] et en 2008 en pour la Slovaquie[4].
Église Sainte-Parascève de Radruż : construite vers 1583, de rite gréco-catholique, aujourd'hui un musée consacré à la culture des zones frontalières orientales[6] (0,30 ha, zone tampon de 2,11 ha)[7].
Église de l'Archange Saint-Michel de Smolnik : construite en 1791, d'origine gréco-catholique ukrainienne. Le village est aujourd'hui désert et l'église utilisée par la communauté catholique romaine (0,35 ha, zone tampon de 34,85 ha)[8].
Église Saint-Jacques-le-Mineur : construite vers 1600, avec addition de la tour vers 1770-1780. D'origine gréco-catholique ukrainienne. Utilisée par la communauté romaine catholique depuis l'opération Vistule (0,71 ha, zone tampon de 1,10 ha) [10].
Église Notre-Dame de Protection : datée de 1653. D'origine gréco-catholique ukrainienne, mais partagée avec la communauté romaine catholique depuis l'opération Vistule (0,38 ha, zone tampon de 2,87 ha)[9].
Église Sainte-Parascève de Kwiatoń : datée du XVIIe siècle. D'origine gréco-catholique ukrainienne, mais partagée avec la communauté romaine catholique depuis l'opération Vistule (0,16 ha, zone tampon de 1,82 ha)[10].
Église de l'Archange Saint-Michel de Brunary : construite en 1797. D'origine orthodoxe. Utilisée par la communauté romaine catholique depuis l'opération Vistule (0,32 ha, zone tampon de 3,36 ha)[10].
Église de la Descente-du-Saint-Esprit de Potelych : construite en 1502, c'est une des plus anciennes églises encore subsistantes. D'origine orthodoxe, elle est utilisée par la communauté gréco-catholique ukrainienne (0,19 ha, zone tampon de 1,10 ha)[7].
Église Saint-Georges de Drohobytch : construite dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Considérée comme un sommet de la construction de dômes en bois, l'église a été bâtie pour une communauté ruthène. Elle est actuellement utilisée comme musée (0,18 ha, zone tampon de 1,06 ha)[8].
Église de la Descente-du-Saint-Esprit de Rohatyn : édifiée au début du XVIe siècle. L'église est utilisée aujourd’hui comme musée, avec une importante collection d'icônes et de mobilier des XVIe-XIXe siècles, provenant des églises environnantes (0,49 ha, zone tampon de 1,47 ha)[7].
Église de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie de Nijni Verbij : construite vers 1808-1810, elle est aujourd'hui utilisée par l'Église orthodoxe d'Ukraine (Patriarcat de Kiev) (2,22 ha, zone tampon de 31,11 ha)[10].
Église de l'Ascension de Yasinia : édifiée en 1824. Son utilisation est partagée entre les communautés orthodoxe et gréco-catholique (0,13 ha, zone tampon de 0,49 ha[10].