Tract collectif des surréalistes, Ne visitez pas l'Exposition coloniale[3].
Juin
André Breton, Union libre, publication anonyme sans lieu d'édition[4]
Juillet
Artaud assiste à un spectacle du Théâtre Balinais présenté dans le cadre de l'Exposition coloniale. Il écrit à Louis Jouvet : « [...] de la quasi inutilité de la parole qui n'est plus le véhicule mais le point de suture de la pensée […] de la nécessité pour le théâtre de chercher à représenter quelques-uns des côtés étranges des constructions de l'inconscient […] tout cela est comblé, satisfait, représenté, et au-delà par les surprenantes réalisations du Théâtre Balinais qui est un beau camouflet au Théâtre tel que nous le concevons. »[5]
Début de la liaison Breton / Valentine Hugo. En séjour dans le sud de la France, ils visitent le Palais idéal du facteur Cheval à Hauterives (Drôme)[4].
Objet à fonctionnement symbolique, objet : sur une selle de bicyclette est placé un réceptacle en terre cuite rempli de tabac, à la surface duquel reposent deux dragées roses[13]
Union libre, poème, achevé d'imprimé le 10 juin[14] : « Ma femme à la chevelure de feu de bois / Aux pensées d'éclairs de chaleur / À la taille de sablier / Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre / Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d'étoiles de dernière grandeur »
L'Homme approximatif : « nous avons déplacé les notions et confondu leurs vêtements avec leurs noms / aveugles sont les mots qui ne savent retrouver que leur place dès leur naissance / homme approximatif te mouvant dans les à-peu-près du destin / avec un cœur comme valise et une valse en guise de tête / je pense à la chaleur que tisse la parole / autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous. »[39]
↑Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 101.
↑Paul Eluard, Poésies complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1968, p. LXVI.
↑« Il tente de combiner l'art abstrait avec les exigences du surréalisme », cité et commenté dans Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, Éditions Hazan, Paris, 1969, p. 86.
↑24,5 × 41,5 × 32 cm. Collection particulière. Description complète et reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013 (ISBN978-2-07-014181-4), p. 204.
↑Publié sans nom d'auteur ni lieu d'édition. NRF no 172 : André Breton et le mouvement surréaliste, 1er avril 1967, Gallimard, re-édition de 1990 (ISBN2-07-072093-4), p. 382.
↑Reproduction dans Marcel Jean, Histoire de la peinture surréaliste, 1959, éditions du Seuil, p. 129.
↑Reproduction dans Angliviel de la Beaumelle, p. 194.
↑60,4 × 36,5 × 34 cm. Paris, Centre Pompidou. Description dans Ottinger, p. 309. Reproduction dans Breton 1965, p. 72.
↑49,8 × 27 × 27 cm. Musée d'art moderne de Stockholm. Reproduction dans Connaissance des arts no 787, décembre 2019, p. 30.
↑15,1 × 47,9 × 11,8 cm. Paris, Fondation Alberto et Annette Giacometti. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 353, novembre 2013, p. 116.
↑29,5 × 19,9 × 17,1 cm. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 308, février 2010, p. 127.
↑32,5 × 23 × 9,5 cm. Paris, Centre Pompidou. Reproduction dans Vincent Gille & Béatrice Riottot El-Habib (sous la direction de), Le Surréalisme et l'Amour, Gallimard, Paris, 1997, p. 54 et description complète dans Ottinger, p. 204.
↑Reproduction dans Beaux arts magazine no 427, janvier 2020, p. 46.
↑48 × 15 × 13,5 cm. Collection particulière. Les tirages ultérieurs seront en bronze. Reproduction dans Ottinger, p. 192.
↑Hauteur 198 cm. Barcelone, Fondació Joan Miró. Reproduction dans Ottinger, p. 224.
↑130 × 195 cm. Reproduction dans L'Œil no 762, mars 2023, p. 80.