Le Parti libéral participe aux élections avec un nouveau chef. Adélard Godbout avait quitté la direction du parti le , après 13 ans comme chef du parti ; George Marler avait ensuite assumé l'intérim. Puis, le , Georges-Émile Lapalme est élu chef du parti lors d'un congrès tenu à Québec.
À partir de 1952, il n'est plus possible à un candidat de briguer les suffrages dans plus d'une circonscription lors d'une même élection.
Malgré une augmentation substantielle de leur part du vote ainsi que leur nombre de sièges, les libéraux ne réussissent pas à vaincre la puissante machine électorale de l'Union nationale. Ce fut une élection très polarisée : pour la première fois depuis 1936, aucun tiers-parti ne réussit à obtenir plus de 1 % des votes.
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,9 % et 25 648 bulletins ont été rejetés. Il y avait 2 246 998 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
Québec, Rapport sur les élections générales de 1952 et sur les élections partielles tenues pendant la vingt-troisième législature (1948-1952), Rédempti Paradis, Imprimeur du roi, Québec, 1952, 267 p.
↑Philippe Cossette, réélu député de Matapédia, meurt le 23 septembre 1952 et ne siégera donc pas à la législature issue de cette élection, dont les travaux commencent le 12 novembre 1952. Le siège sera ensuite vacant jusqu'à une élection partielle le 9 juillet 1953.
↑Henri Groulx, réélu député de Montréal-Outremont, meurt le soir de l'élection, le 16 juillet 1952, et ne siégera donc pas à la législature issue de cette élection. Le siège sera vacant jusqu'à une élection partielle le 9 juillet 1953.