Il est également comédien au cinéma, à la télévision et au théâtre.
Biographie
Origines familiales et formation
Né à Lyon le [1],[2], Stéphane Bern est issu de deux lignées de juifsashkénazes originaires de Pologne[3], l'une française, l'autre luxembourgeoise.
Famille paternelle
Stéphane est le second fils de Louis Bern (1931-2022[4]), attaché commercial, puis directeur de la communication dans une société pétrolière[5],[6], dont la famille est venue de Sieradz (Pologne) en France dans l'entre-deux-guerres et s'est installée à Lyon[7].
La famille Bern obtient par naturalisation la nationalité française après la guerre.
Famille maternelle
Sa mère est Melita Schlanger (1939-1992), interprète[8],[9] et gérante de société[6].
Elle est née à Zurich de parents polonais, Sara Kurtz, née à Zurich le 22 mai 1914[10], et Joseph Schlanger[11], commerçant, né à Sokołów Małopolski[12].
Sara et Joseph s'installent d'abord à Zurich, puis à Luxembourg[13]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que le Luxembourg est occupé par l'armée allemande, la famille subit les persécutions nazies : son père figure sur la liste des « juifs d'origine polonaise » livrés à la Gestapo en 1941[14].
Après la guerre, la famille se reforme à Luxembourg, où Melita étudie les sciences naturelles[réf. nécessaire] au cours des années 1950. Elle rencontre alors le Français Louis Bern, qui l'épouse vers 1960.
Joseph et Sara sont naturalisés luxembourgeois le [16], mais cela ne concerne pas Melita[16], devenue française à la suite de son mariage.
Enfance
Louis Bern et Melita Schlanger sont tous deux des juifs pratiquants[17].
Ils ont un premier fils, Armand (1962-2022), futur polytechnicien[5], puis Stéphane en 1963. Ils continuent de résider à Lyon (dans la presqu'île) jusqu'en 1967[5], puis s'installent à Nancy (rue Braconnot) jusqu'en 1973, et enfin à Paris (quartier du parc Monceau).
En 2018, à l'occasion de l'émission Le Divan, Stéphane Bern évoque une enfance compliquée avec sa mère, qui manquait de tendresse et était très exigeante, avec elle-même comme avec les autres. Auprès de son père, il trouvait une écoute plus attentive[18]. Cependant, après sa mort en 1992 des suites du diabète, il crée la fondation Mélita-Bern-Schlanger, dont l'objet est la lutte contre cette maladie.
Un intérêt précoce pour les institutions monarchiques
Stéphane Bern déclare avoir développé un intérêt pour la monarchie dès son enfance, en la découvrant au Luxembourg, chez ses grands-parents. « C'était comme un royaume enchanté. J'y ai vécu des moments privilégiés. Là-bas, c’était le rêve, télé, brioches et câlins à volonté, loin de la vie parisienne austère, plaine Monceau, toujours à devoir se tenir à carreau, supporter d’être comparé au frère aîné, un petit génie promis à Polytechnique ».
En promenade devant le château de Colmar-Berg, résidence du couple grand-ducal, il s'incline bien bas[pas clair]. Son grand-père lui envoie des cartes postales représentant les membres de la famille régnante, qu'il a conservées jusqu'à aujourd'hui. Il admire à la télévision Joséphine-Charlotte de Belgique, grande-duchesse depuis 1964.
Le 30 décembre 1983, il rencontre après lui avoir écrit le comte de Paris, Henri d'Orléans, ce qui l'a fasciné[pas clair]. C'est son père qui l'accompagne ce jour-là dans la demeure du prétendant orléaniste à Chantilly.
Sans s'en tenir à l'admiration extatique, il prend aussi la mesure du pouvoir de fascination qu'exercent les monarques et de leur utilité politique[pas clair], selon ses propres déclarations.
À propos de sa proximité avec ce milieu particulier, il précise en 1998 : « Je ne suis pas mondain. Je fais toujours en sorte de rester à ma place pour éviter que l'on m'y remette »[22],[23].
De façon plus triviale, son intérêt pour les fastes royaux l'amène à être vers 1980 hôte d'accueil au château de Versailles[24].
Carrière
Presse écrite
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De 1985 à 1987, Stéphane Bern est rédacteur en chef du magazine Dynastie. En 1987, il collabore au magazine Voici. En 1988, il devient journaliste à Jours de France.
Par la suite, il est rédacteur en chef adjoint (rubrique « Événements ») du magazine Madame Figaro[5].
En 2020, il rejoint Paris Match pour y assurer des récits dans la rubrique Royal blog et devient également éditorialiste associé à la rédaction de l'hebdomadaire du groupe Lagardère.
RTL met fin à cette émission à la fin de la saison 2020, au motif d'une audience insuffisante[26]. La collaboration entre l'animateur et RTL s'achève alors, la station ne trouvant pas de place pour le programme envisagé par Stéphane Bern[27].
Le , Le Parisien annonce que l'animateur va rejoindre Europe 1 pour coanimer la tranche 16-18 heures avec Matthieu Noël à partir de la fin août 2020[28]. Ce dernier indique : « On va parler d'histoire avec une vision transversale, en essayant de trouver des liens entre le passé et aujourd'hui […]. Stéphane fera des récits sérieux et j'apporterai une pointe de fiel, du décalage pour le déstabiliser. Peut-être serons-nous amenés aussi à jouer quelques saynètes »[29].
Cette émission, appelée Historiquement vôtre, évoque trois personnages d'époques différentes, mais qui ont un point commun inattendu[30].
En 1994, il débute en tant que chroniqueur sur TF1. Il participe sur cette chaîne à des magazines et divertissements : tout d'abord de 1994 à 1996 dans Famille, je vous aime, une émission en deuxième partie de soirée présentée par Isabelle Quenin. De 1995 à 1996, il fait partie des chroniqueurs d'Échos de stars, un magazine présenté par Bernard Montiel, au côté d'Hermine de Clermont-Tonnerre, Isabelle Heurteaux et d'Henry-Jean Servat.
De 1996 à 1997, il participe à la version télévisée Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, diffusée en première partie de soirée sur TF1, qui connaît autant le succès qu'à la radio. Bern a ainsi l'occasion de mieux se faire connaître du grand public. Cependant, pour son producteur Jean-Louis Remilleux, c'est en 1997, alors qu'il intervient devant des millions de Français sur le plateau du journal télévisé de Claire Chazal pour évoquer la mort de Diana Spencer survenue le 31 août que Stéphane Bern opère une révélation médiatique. De 1997 à 2001 toujours sur TF1, il anime le magazine people Célébrités, en deuxième partie de soirée avec tout d'abord Alexandra Bronkers, puis Carole Rousseau ainsi que Benjamin Castaldi, et enfin Valérie Bénaïm. De 1998 à 2003, il anime Sagas, une émission diffusée en première partie de soirée consacrée aux VIP et aux têtes couronnées[36].
En 2003, il arrive sur Canal+ et anime jusqu'en 2005 20 h 10 pétantes, un talk-show quotidien diffusé entre 20 h et 21 h, dans lequel sont révélés notamment les artistes Florence Foresti et Stéphane Guillon. De 2005 à 2006, l'émission n'est plus diffusée que le vendredi et le samedi, de 19 h à 21 h, sous le nom Vendredi pétantes et Samedi pétantes.
En 2006, il arrive sur le service public où, tout d'abord, il s'essaye à l'animation de débat par l'intermédiaire de l'émission L'Arène de France sur France 2. Le programme, qui peine à trouver son public et sujet à quelques polémiques, est arrêté en 2007. Stéphane Bern se lance dans d'autres émissions et est, depuis, l'un des animateurs vedettes de France Télévisions, notamment avec son émission phare Secrets d'histoire sur France 3[37],[38]. À partir de janvier 2010, il présente l'après-midi du lundi au vendredi Comment ça va bien ! entouré de nombreux chroniqueurs jusqu'à ce qu'en juillet 2016 France 2 décide d'arrêter le programme[39]. Il présente par la suite Visites privées sur la même chaîne, une émission quotidienne tournée dans les réserves du Mobilier national. Elle est arrêtée au bout d'une saison faute d'audiences suffisantes et remplacée par Affaire conclue de Sophie Davant[40]. Sur la même chaine, il présente occasionnellement en première partie de soirée des émissions consacrées au patrimoine français telles que Le Village/ La Maison / Le Jardin / Le Monument / La Ferme préféré(e) des Français, ainsi que des divertissements, des soirées spéciales et des jeux. Il présente Code promo le dimanche après-midi lors de la saison 2017-2018[41].
À partir de 2018, il présente avec Lorànt Deutsch le magazine Laissez-vous guider sur France 2[42]. Du au 15 juin 2019, il présente le samedi à 16 h 40 sur France 2 le magazine Bons baisers d'Europe avec comme chroniqueurs Abdel Alaoui, Énora Malagré et Julia Molkhou[43].
En 2020, lors du départ de Jean-Pierre Pernaut au Journal du 13 h de TF1, il fait partie de la liste des prétendants à son remplacement[44]. Il n'est finalement pas retenu.
Acteur à la télévision
En parallèle de ses émissions, il joue également pour la télévision : dans des séries telles que Samantha Oups !. En 2007, il interprète le rôle du chambellan dans une adaptation du conte Cendrillon des Trois contes merveilleux (pièce de théâtre filmée dans laquelle jouent les animateurs de France Télévisions, produite par Olivier Minne et diffusée sur France 2). En 2015, il apparaît dans le téléfilm Merci pour tout, Charles avec notamment Charlotte de Turckheim. En 2018, pour France 3, il incarne le rôle principal d'un gendarme dans un téléfilm de la collection Meurtres à…[45].
Fin 2019, son nom est annoncé au casting d'un téléfilm produit par Morgane Productions et qui sera tourné en juillet 2020[46]. L'animateur devrait y incarner un militaire[47]. Il devrait également décrocher un rôle dans la saison 4 de L'Art du crime, un téléfilm diffusé sur France 2[48].
En septembre 2017, il est chargé par le président de la République Emmanuel Macron d'une mission de six mois, pour établir une liste des monuments et des bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français. L'animateur déclare faire cette mission bénévolement[49]. Sa nomination suscite à nouveau des critiques de la part de certains historiens, concernant son inexpérience et sa vision orientée de l'Histoire[50], qui redoublent après le tacle adressé aux professionnels du patrimoine par l'animateur[51], ainsi qu'après l'énonciation d'une de ses premières propositions — faire payer l'entrée des cathédrales, idée refusée par l'Église elle-même[52],[53].
En 2017, Stéphane Bern affirme que la loterie nationale avait été créée par François Ier pour financer la construction de châteaux et de bâtiments publics. Certes, le souverain avait lancé cette initiative par un édit de 1539, mais l'animateur ne mentionne pas le fait que celle-ci fut tellement mal gérée que ce fut un fiasco complet. Le prélèvement du roi était excessif, personne ne voulait jouer. Cette loterie n’a rien rapporté et le Parlement de Paris a combattu l’idée, refusant d’enregistrer les lettres patentes. Après quelques tentatives, tout fut abandonné et rien ne fut construit[54]. Stéphane Bern, irrité des critiques et remontrances contre ses propositions en faveur du patrimoine, se pose en « victime d’une cabale contre lui » et réplique à ses contradicteurs : dans un message posté le sur son compte Twitter, il explique en avoir « ras le bol des critiques et des insultes de ceux qui ne font rien pour servir leur pays »[55]. Trois mois après avoir reçu sa mission de la présidence de la République, il confie finalement avoir des doutes pour la mener à son terme, évoquant d'un côté le soutien de l'Élysée et de l'autre certains blocages de l'administration du ministère de la Culture[56].
Le , la ministre de la CultureFrançoise Nyssen présente la mission Bern « Patrimoine en péril » et la publication de la liste des projets retenus. Sur les 2 000 projets qui ont été signalés par les Français, les experts du ministère de la Culture et les délégations de la Fondation du patrimoine ont analysé 251 projets dits « prioritaires », qui pourront bénéficier dès l'année 2018, des fonds issus du Loto du patrimoine. Parmi eux, 18 projets emblématiques bénéficieront d’enveloppes particulièrement significatives : un par région, soit 13 en France métropolitaine et 5 en Outre-mer. La première édition de ce Loto du patrimoine a eu lieu le , à l’occasion des Journées européennes du patrimoine[57].
Stéphane Bern y ouvre un musée[59] et, en 2021, choisit de s'y installer, quittant Paris où il résidait depuis cinquante ans[60].
En , il crée la fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, abritée par l'Institut de France. Cette fondation a créé un prix qui récompense un premier livre en français à caractère historique, publié dans les trois ans précédant l'attribution, et mène une action en faveur du patrimoine.
Après sa mort, la fondation, héritière du collège royal, devra faire vivre le monument[61].
À propos de religion, il affirme : « Je n’ai jamais assumé le fait d’être d'origine juive, ça ne fait pas partie de mon royaume. Ce n'était que des interdits, pour ma bar-mitsva, je n'arrivais pas à lire l'hébreu. » Il dit également avoir une « fascination » pour l'Église catholique : « j'aime la pompe, l'encens, vais à la messe sans communier » mais conclut : « je n'ai pas assez de religion pour en changer »[66].
Il déclare également ne pas apprécier d'être ramené à ses origines et à son homosexualité : « Ma religion, c’est la République, ça veut dire que je pense que chacun a le droit à l’oubli de ses origines et communautés auxquelles il pourrait appartenir. Pour moi, c’est ça, être vraiment républicain. C’est dire je ne vois pas ta couleur de peau, je ne vois pas ton sexe, je m’en fous. Tu es là. Tu as les mêmes droits que moi »[17].
En août 2017, il pose dans Paris Match avec son compagnon, Lionel, qui travaille dans les nouvelles technologies. Il a auparavant vécu en couple pendant plus d'une décennie avec Cyril Vergniol, un architecte d'intérieur, qui est resté un ami[61].
Le , à l'occasion de la Gay Pride, il officialise sa relation avec Yori Bailleres, fondateur du club de rencontres Le Cercle de Socrate[68].
En décembre 2021, Stéphane Bern, installé à Paris depuis une quarantaine d'années, quitte son appartement situé dans le quartier de Pigalle pour s'installer en Eure-et-Loir, où il a racheté en 2013 un ancien collège royal et militaire[69],[70],[71]. Le , il met en vente aux enchères une grande partie de ses meubles et objets de collection afin de restaurer sa nouvelle propriété[72].
Le , il annonce la mort de son frère Armand, à l'âge de 59 ans[73].
Engagements, prises de position et polémiques
Convictions royalistes
Depuis toujours de conviction royaliste, Stéphane Bern entre à 18 ans à la Nouvelle Action royaliste, mais en est exclu en 1999[74],[75] pour avoir rendu compte dans Le Figaro de la dilapidation de l'héritage du comte de Paris[76]. Au fil de ces années, il tisse cependant un réseau parmi les familles royales européennes[36].
Dans un entretien au journal Libération en 2016, il reconnaît au sujet de son émission phare Secrets d'histoire que les audiences contribuent à motiver des choix éditoriaux favorisant les sujets royaux, mais il estime que ces derniers doivent servir d'embrayeurs d'intérêt pour l'Histoire dans sa diversité, parlant de « devoir citoyen » :
« On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Si vous voulez toucher 5 millions de personnes, vous ne pouvez pas faire de la dialectique historique. Je suis persuadé que ce qui rend l’histoire accessible, c’est que vous retrouvez les passions humaines, l’amour, le sexe, le pouvoir et l’argent. Les gens ont besoin de s’identifier. C’est juste une porte d’entrée mais j’ai conscience que c’est parcellaire[17]. »
Action politique comme élu ou soutien
De 1999 à 2001, Stéphane Bern est conseiller municipal du 9e arrondissement de Paris (à la suite de la démission d'un conseiller RPR ; le maire de cet arrondissement est Gabriel Kaspereit, un ami de son père)[77]. Il termine son mandat déçu par cette équipe et, en conséquence, décide de soutenir Jacques Bravo, la tête de liste socialiste de cet arrondissement[78].
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il est annoncé parmi les personnalités attendues à un meeting de soutien au candidat En marche, Emmanuel Macron, le 17 avril à Bercy[79]. Sur le plateau de C à vous le , soulignant qu'il « ne prend jamais position en raison de son attachement au service public », Stéphane Bern indique qu'Emmanuel Macron est un ami mais qu'il ne s'est jamais rendu à un de ses meetings[80]. Il a toutefois été membre de la « cellule culture » du candidat pendant sa campagne[81]. Il est présent à la brasserie La Rotonde, où le candidat fête sa qualification pour le second tour[82].
Lors de la campagne pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France, Stéphane Bern s'est rendu sur invitation du candidat écologiste Julien Bayou auprès des opposants au projet d'aménagement de la partie centrale de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le projet prévoit la construction d'un jardin de 15 000 mètres carrés, avec 123 500 mètres carrés de bureaux, dont une tour de 96 mètres et 6 500 mètres carrés de commerces. Il se positionne pour « la préservation d'un chapelet d'îles sur la Seine [à] absolument protéger ». Il estime aussi qu' « il y a eu beaucoup de projets au fil du temps sur cette île qui n'ont pas abouti, comme celui de Pinault, [et qu'on] va se retrouver avec des bureaux alors que le télétravail est plus que jamais mis en avant, c'est un manque de vision sur l'avenir »[83].
En février 2024, il annonce être candidat aux élections municipales partielles de sa commune, Thiron-Gardais, en Eure-et-Loir, qui interviennent après la démission du maire sortant[84]. Il est élu au conseil municipal le 17 mars 2024 avec 97,3 % des suffrages exprimés[85]. Certains s’amusent alors à comparer ce score à celui de Vladimir Poutine, réélu le même jour avec « seulement » 88,4 % des voix[86].
Position sur le mariage des couples de même sexe
En 2013, Stéphane Bern signe le manifeste intitulé « Au mariage pour tous, nous disons oui »[87], déclarant que cette position n'est pas liée au fait qu'il soit gay (d'ailleurs, il n'envisage pas de se marier), revendiquant plutôt « le droit à l'indifférence »[88].
Le , Stéphane Bern est l'invité principal de la première de l'émission Les Recettes pompettes (adaptation de l'émission québécoise homonyme), diffusé sur YouTube et présentée par Monsieur Poulpe. L'émission déclenche une polémique, du fait de son concept (« Ici, on fait à manger et on boit de l’alcool »)[91].
Le , il se prononce contre l'utilisation de pseudonymes sur les réseaux sociaux (une pratique souvent assimilée à une forme d'anonymat). Interrogé sur la réussite médiatique de la décennie, il déclare : « Twitter ! […] C'est devenu l'une des premières sources d'information du public. A contrario, c'est aussi un déversoir de haine. Il serait temps que l'anonymat soit levé. Je veux bien me faire critiquer mais qu'au moins Sérotonine62 ou Antitout24 daignent le faire à visage découvert ! »[101].
Cancel culture
Interrogé au sujet du déboulonnage des statues de certains personnages historiques en 2020, il se déclare opposé à ce type de pratique[102] et de manière plus générale à la cancel culture[103].
Dans la même lignée, il se déclare inquiet face à la difficulté d'organiser certaines commémorations en France comme le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier : « Napoléon s’inscrit dans le prolongement de la Révolution, et surtout, il est le concentré des contradictions de son temps. […] Napoléon est l’une des grandes victimes françaises de la cancel culture à l’américaine, ce mouvement qui consiste à critiquer sans connaître, à condamner sans savoir. J’estime que, plutôt qu’être jugé, il mérite d’être étudié. Il nous laisse tant que son œuvre mérite d’être regardée avec recul, sans aduler ni blâmer »[104].
Éoliennes
Stéphane Bern a pris position contre l'installation d'éoliennes. Confirmant cette prise de position, il écrit une tribune le dans Le Figaro[105], accusant la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili : « Mme Pompili contrevient à la loi écocide qu'elle fait voter en se rendant coupable de destruction d'un patrimoine naturel, d'atteintes à la biodiversité, d'artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles… car, en fin de compte, les éoliennes fonctionnent seulement 25 % du temps ». Il ajoute que « les éoliennes terrestres ou maritimes sont responsables d'un drame écologique en ruinant la biodiversité ». Cette prise de position est remarquée pour l'approximation de certaines de ses affirmations[106].
Poules pondeuses élevées en cage
En 2017, dans une vidéo de l'association L214, Stéphane Bern présente les images tournées dans un élevage de 138 000 poules pondeuses. Il soutient ainsi l'interdiction totale de l'élevage en cage[107].
Une vie de chien. Les animaux chéris des grands de ce monde, éd. Albin Michel, Paris, 2009, (ISBN978-2226192950)[108]
Au cœur de l'Écosse, éd. Flammarion, Paris, 2009 (en collaboration avec Franck Ferrand, Guillaume de Laubier, et Angelika Cawdor) (ISBN978-2-08-122670-8)[108]
Le Village préféré des Français, éd. Albin Michel, Paris, 2015
Les Pourquoi de l'Histoire 3, éd. Albin Michel, Paris 2016
Secrets d'histoire, tome 7, éd. Albin Michel, Paris, 2016
Mon Luxembourg, un pays à découvrir, Flammarion (photos : Guillaume de Laubier), 2016
Piques & Répliques de l'histoire, éd. Albin Michel, Paris, 2017
Vallée royale de l'Eure, de Chartres à Rouen, avec Alexis Robin, éd. Sagamédias, 2017
Secrets d'histoire, tome 8, éd. Albin Michel, Paris, 2017
Les Pourquoi de l'histoire 4, éd. Albin Michel, Paris, 2018
Pourquoi sont-ils entrés dans l'histoire ?, éd. Albin Michel, Paris, 2019
Sauvons notre patrimoine, éd. Place des éditeurs, Paris, 2019
Secrets d'histoire, tome 9, éd. Albin Michel, Paris, 2019
Secrets d'histoire, tome 10, éd. Albin Michel, Paris, 2020
Les Records de l'histoire, éd. Albin Michel, Paris, 2020
Laissez-vous guider : Le Paris du moyen âge, avec Lorànt Deutsch, éd. Michel Lafon, Paris, 2020
La Vie retrouvée d'un collège royal : Bienvenue chez Stéphane Bern, éd. Albin Michel, 2022
Les secrets de... l'Élysée, éd. Plon, 2022.
La Reine qui aimait la France, éd. Plon, 2023.
Les secrets du château de Windsor, éd. Plon, 2023.
Préfaces
Alexis Grüss et Joëlle Chabert, Rêver les yeux ouverts (avec une préface de Stéphane Bern), éd. Desclée de Brouwer, Paris, 2002, 213 p., (ISBN2-220-05181-1), (BNF39051593).
Philippe Delorme, La Reine mère. Légendes et vérités, Balland, 2002, réédition numérique Kindle, Les 3 Orangers, 2014.
Stelios Anastasiadis, Cuisine d'un voyageur grec (traducteur non connu, avec une préface de Stéphane Bern), éd. Acanthe, coll. « Cuisine d'ici et d'ailleurs », Châtenay-Malabry, 2003, 70 p., (ISBN2-84942-004-2), (BNF39156868).
Guillaume Lepron et Alexis Robin, Maintenon en guerre, de l'Amirauté à la Libération, éd. Beaufort, Paris, 2018.
En 2019, il visite en exploration nocturne le château de Maintenon avec les vidéastes Florian Henn, Julien Aubrée et François Calvier de la chaîne Mamytwink, passionnés d'histoire et férus d'exploration de lieux abandonnés et historiques. La vidéo sera publiée sur YouTube sous le nom : Exploration nocturne d’un château avec Stéphane Bern[114],[115].
Stéphane Bern apparaît dans une vidéo du Youtubeur Cyprien postée le 18 juillet 2023, intitulée Le mashup des jeux vidéos. Il y incarne un personnage du jeu vidéo Assassin's Creed, tout en reprenant certains codes de son émission Secrets d'Histoire[116].
Animation
Radio
1992-1997 : chroniqueur des familles royales d'Europe sur Europe 1
↑Son grand-père, Abraham fils de Gersch, s'installe avec sa femme et ses enfants à Lyon, où il a longtemps tenu une bijouterie-horlogerie sur le cours Lafayette (6e arrondissement), dans le quartier Part-Dieu.
↑ a et bJacques Lafitte et Stephen Taylor, Qui est qui en France, Lafitte, , p. 268.
↑Archives d'État de Genève, Personnes enregistrées à la frontière genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale ([1]). Ce document indique sa date de naissance et sa nationalité : Polen.
↑Denis Scuto, « La Commission administrative et le fichier juif de la Gestapo », Tageblatt, no 270, (lire en ligne).
↑Archives d'État de Genève, Personnes enregistrées à la frontière genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale[2] et Jewish Arrivals in Switzerland, 1938-1945 (list of refugees who attempted to illegally enter Switzerland. Includes name, gender, birth date, arrival date, nationality, and comment)[réf. nécessaire][3].
↑ a et bMémorial du grand-duché de Luxembourg (17 septembre 1958, 24 février et 10 septembre 1959, 21 septembre 1963)
↑« Stéphane Bern et Lorant Deutsch racontent la Révolution française : un divertissement plutôt qu’un documentaire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑(fr + en) Association loi 1901 « Collège royal et militaire de Thiron-Gardais » - Stéphane Bern, « Venez partager ma passion pour le patrimoine », sur collegeroyal-thirongardais.com (consulté le ).
↑Ce film X a été réalisé pour fêter le vingtième anniversaire de Canal + ; Stéphane Bern y fait une apparition comme d'autres animateurs de la chaîne sans participer aux scènes pornographiques.