Jusqu'en 1974, deux lignes existaient pour assurer la desserte de Pontoise, Osny et Cergy[2].
La STIVO (Société de transports interurbains du Val-d'Oise) voit le jour en 1974 en rassemblant les Cars Lacroix et les Cars Giraux, dans le but d'accompagner le développement de la ville nouvelle[2].
L'année suivante, c'est la RATP qui gère le réseau de la ville nouvelle et affrète la STIVO, exploitant historique[2]. Les lignes sont numérotées dans la tranche des 400, selon le schéma général francilien de la RATP, qui réserve cette tranche aux villes nouvelles[2].
Le réseau se constituait en 1975 de six lignes[2] :
441 : Pontoise Gare ↔ Pontoise - Bd des Beurriers
442 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Pontoise - Bd des Beurriers
443 : Pontoise Gare ↔ Osny - Rue de Pasteur
444 : Pontoise Gare ↔ Osny - Résidence du Vauvarois
445 : Pontoise Gare ↔ Cergy - Cité Artisanale/Cergy - Les Touleuses
446 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Méry-sur-Oise - Sognolles
Installée initialement à Pontoise, la STIVO déménage à Génicourt en 1986 et se dote d'un vrai dépôt, les autobus étaient jusqu'à présent garés dans les gares routières[2].
En 1989, le réseau se constituait de 14 lignes[2] :
436 : Pontoise Gare ↔ Gare de Cergy-Saint-Christophe
438 : Pontoise Gare ↔ Menucourt - CES
439 : Gare de Cergy-Saint-Christophe ↔ Menucourt - Croix du Jubilé
439M : Gare de Cergy-Saint-Christophe ↔ Cergy - Parc Mirapolis
440 : Gare de Cergy-Saint-Christophe ↔ Jouy-le-Moutier - Le Stade
440N : Gare de Cergy-Saint-Christophe ↔ Cergy - Parc St-Christophe
440S : Gare de Cergy-Saint-Christophe ↔ Cergy - Parc St-Christophe
441 : Pontoise Gare ↔ Pontoise - Bd des Beurriers
442 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Pontoise - Bd des Beurriers
443 : Pontoise Gare ↔ Osny - La Ravinière/Osny - Rue de Pontoise
444 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Gare de Cergy-Saint-Christophe
445A : Pontoise Gare ↔ Cergy - Cité Artisanale
445B : Pontoise Gare ↔ Cergy - Les Touleuses/Pontoise Gare
445C : Pontoise Gare ↔ Cergy - Chemin du Soleil
446 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Méry-sur-Oise - Sognolles
447 : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Jouy-le-M. - Croix St-Jacques
448A : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Vauréal - Les Toupets
448C : Gare de Cergy-Préfecture ↔ Jouy-le-M. - La Hayette
449 : Pontoise Gare ↔ Gare d'Éragny - Neuville
450 : Pontoise - Les Louvrais ↔ Gare de Cergy-Saint-Christophe
En 1993, le syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) signe en direct sa première convention avec la STIVO et en reprend ainsi la gestion[2]. Le réseau prend alors le nom de STAN (Service Transports de l'Agglomération Nouvelle)[réf. nécessaire]. La seconde convention est signée en 1998[2].
L'année 1994 voit l'apparition d'une nouvelle livrée à base de bleu clair et turquoise, avec un logo en forme de N représentant le méandre de l'Oise sur lequel la ville est bâtie.
En 1999 dans le cadre de la mise en service de la gare de Neuville-Université, les lignes 441 et 454 sont remplacées par les lignes 434 Nord et 434 Sud (actuelles lignes 35 et 34)[2].
En 2000, le réseau STIVO a été désigné meilleur réseau d'autobus d'Île-de-France en grande couronne (concernant le niveau de l'offre). L'année suivante, la numérotation dans la tranche 400 héritée de la RATP est abandonnée[2] : par exemple la ligne 442 est renumérotée 42.
En , création d'une antenne de la ligne 39 en journée vers la commune de Boisemont à la suite de son adhésion à la communauté d'agglomération[2].
Début 2007, à la suite de la cession du groupe Giraux, la STIVO devient une filiale commune au groupe Lacroix et à RATP Dev, elle-même filiale de la RATP[3].
la ligne 30 est créée sous forme d'une ligne circulaire au départ de Pontoise — Canrobert en desservant la gare de Cergy-Préfecture et le quartier des Touleuses ;
la ligne 40 voit ses fréquences renforcées aux heures de pointe avec un passage toutes les huit à dix minutes. Elle possède ainsi à cette époque la fréquence la plus élevée du réseau ;
la ligne 44 est restructurée en abandonnant son itinéraire entre la gare de Cergy-Préfecture et Pontoise — Canrobert repris par la nouvelle ligne 30. Ce changement permet ainsi à la ligne d'avoir une meilleure régularité et ponctualité ;
la ligne 57 est prolongée jusqu'à l'hôpital de Pontoise ;
la ligne 60 est créée entre la gare de Cergy-Préfecture et le centre commercial de l'Oseraie en suivant un parcours similaire à la ligne 42O. Cette nouvelle ligne permet de desservir la clinique Sainte-Marie, le lycée d'Osny et le quartier du Fond de Chars dont ce dernier ne disposait pas de transport de proximité.
Le , suppression de la ligne 420 et prolongement de la ligne 57 à partir de l'hôpital de Pontoise vers le centre commercial de l'Oseraie[2].
En 2008, augmentation de l'offre des autobus des lignes 34N et 40 dans la semaine, 48abc et 49 le samedi[2].
Le , le réseau est à nouveau modifié comme suit[5] :
la ligne 57 voit son itinéraire modifié afin de permettre une liaison plus rapide entre la gare de Saint-Ouen-l'Aumône-Liesse et le parc d'activités du Vert-Galant en empruntant le site propre ;
la ligne 58 est déviée par la gare de Saint-Ouen-l'Aumône-Liesse et voit son itinéraire modifié dans la zone industrielle des Béthunes afin de mieux desservir cette dernière. Enfin, son fonctionnement évolue avec un parcours différent selon les heures ;
la ligne 59 est créée entre la gare de Cergy-Préfecture et Saint-Ouen-l'Aumône — Fond de Vaux en permettant une liaison directe entre le grand Cergy et les parcs d'activités des Béthunes et du Vert-Galant via la gare de Saint-Ouen-l'Aumône-Liesse. Cette nouvelle ligne fonctionne uniquement aux heures de pointe en semaine ;
signature du contrat appelé T2 avec le STIF.
En , la livrée STIF entre en service sur le réseau[2].
En , le dépôt de la STIVO est transféré à Saint-Ouen-l'Aumône, au 13 rue de la Tréate (ligne 56, arrêt La Tréate)[2].
En c'est l'arrivée des premiers autobus hybrides, le premier d'entre eux a été mis en service le [2].
En , extension du dépôt de la STIVO, pour accueillir à l'avenir 45 nouveaux autobus articulés, en prévision d'une probable extension du réseau puis en , lancement officiel de l'application pour smartphones My Stivo (horaires des bus en temps réel disponible)[2].
En , la livrée Île-de-France Mobilités entre en service sur le réseau[2].
Le , le réseau subit une nouvelle restructuration[6] :
la ligne 34 Nord est renumérotée sous l'indice 35 sans subir de changement d'itinéraire ;
la ligne 34 Sud, possédant un itinéraire et un temps de parcours long, est scindée en deux lignes distinctes afin d'améliorer sa régularité et sa fiabilité : la ligne 33 est créée entre la gare de Neuville-Université et la gare de Pontoise ; la ligne 34 est limitée au parcours entre la gare de Cergy-le-Haut et la gare de Neuville-Université ;
la ligne 49 est simplifiée en conservant son circuit C, les circuits A et B étant supprimés. De plus, onze courses supplémentaires sont ajoutées à la ligne ;