Serge Savard est né à Montréal[2], mais il grandit à Landrienne en Abitibi-Témiscamingue. Lorsqu'il allait au Collège de Rouyn-Noranda, il fut découvert par le Prof Caron alors qu'il était âgé d'une quinzaine d'années.
En dix-sept saisons avec le Canadien, Savard joue huit fois pour l'équipe qui gagne la coupe Stanley. En 1969, lorsque le Canadien remporte le championnat pour la deuxième fois de suite, on lui remet le trophée Conn-Smythe, qui le désigne joueur le plus utile lors des éliminatoires. Il mène les Canadiens à des victoires au championnat aux années 1971, 1973, 1976, 1977, 1978 et 1979. En 1979, il gagne le trophée Bill-Masterton pour sa persévérance et son dévouement pour le hockey. Serge termine sa carrière avec les Jets de Winnipeg de 1981 à 1983, quittant la glace en 1983. Le Canadien de Montréal a retiré son chandail numéro 18 le .
Carrière après le jeu
Après sa retraite en tant que joueur, Savard devient directeur général des Canadiens. Il permet à son équipe de gagner la coupe Stanley en 1986 et en 1993.
Le , Savard confirme qu'il voudrait devenir propriétaire des Canadiens de Montréal si George Gillet décide de vendre l'équipe en raison de problèmes financiers[5]. Quand les frères Molson se disent intéressés par l'achat, Savard et son groupe se retirent de la course.
En , il devient le président de la Corporation des étudiantes et étudiants athlètes de l’Université de Sherbrooke[6]. Il est très présent sur le campus dans les activités des dix équipes du Vert et Or[7], et supporte les bourses d'études pour des athlètes masculins et féminins de l'Université de Sherbrooke [8].
Le , Serge Savard est nommé conseiller dans la recherche du prochain directeur général du Canadien de Montréal par Geoff Molson[9].