La commune de Saint-Pierre-des-Corps est située dans le département d'Indre-et-Loire, à l’Est de la ville de Tours, entre le Cher au Sud et la Loire au Nord. Ancienne paroisse de Tours, Saint-Pierre-des-Corps devient une commune à part entière en 1794.
L'intégralité du territoire communal de Saint-Pierre-des-Corps est recouvert d'alluvions récentes déposées par la Loire et le Cher (Fz). Ces alluvions recouvrent les strates calcaires du Turonien (C3), lesquelles se superposent aux sables du Cénomanien (C1-2)[1].
Aucune partie du territoire communal situé entre Loire et Cher ne dépasse l'altitude de 50 m. Le point culminant de la commune (51 m) se trouve dans l'île des Buteaux sur la Loire.
Hydrographie
La physionomie du territoire communal est façonnée par le réseau hydrographique : au Nord, la Loire, et, au Sud, le Cher (0,751 km), coulant tous deux d’Est en Ouest, constituent les limites séparatives de la commune. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,57 km, comprend deux autres cours d'eau notables, le Filet (1,909 km), et la boire du Bois de Plante (1,795 km)[2]. Des petits ruisseaux, comme le ruisseau de l'Archevêque qui prend sa source à La Ville aux Dames et traverse Tours, ont été busés ou ont disparu à l'occasion d'opérations d'urbanisme[3].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'Est en Ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées[4] : fleuve violent lorsqu’il est en crue, fleuve de sable à l’étiage.
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes[5]. Le régime hydraulique est marqué par des étiages sévères et, comme pour la Loire, des risques de crues fréquents.
Le Filet, d'une longueur totale de 19,6 km, prend sa source dans la commune de Dierre et se jette dans le Cher à Tours, après avoir traversé 10 communes, dont Saint-Pierre-des-Corps dans sa partie Sud[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,8 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Statistiques 1991-2020 et records TOURS (37) - alt : 108m, lat : 47°26'40"N, lon : 0°43'38"E Records établis sur la période du 01-11-1959 au 03-12-2023
Source : « Fiche 37179001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Paysages naturels et biodiversité
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Site Natura 2000 de la Loire de Candes Saint Martin à Mosnes
ZNIEFF des îlots et grèves à Sternes de l'agglomération tourangelle ;
ZNIEFF de la Loire tourangelle.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Pierre-des-Corps est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (40,6 %), zones urbanisées (27,7 %), eaux continentales[Note 6] (10,6 %), terres arables (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Voies de communication et transports
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La commune de Saint-Pierre-des-Corps est desservie par les lignes d'autobus 50, 5, 11, 16 et 101 du service FilBleu, qui dessert toute l'agglomération tourangelle.
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-Pierre-des-Corps est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrain ou sismique (sismicité faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[22].
Entre 1999 et 2019, deux arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Pierre-des-Corps, pour des inondations et coulées de boue intervenues en 1993 et 1999[23].
Risques naturels
La commune se singularise par le caractère entièrement inondable de son territoire, ce qui fait de la commune la deuxième la plus exposée en termes de population, après Tours, de la zone du PPRI Val de Tours-Val de Luynes. La zone commerciale des Atlantes et la zone des Grands Mortiers sont de fait également en zone inondable[24]. La Loire et le Cher sont à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. La commune a particulièrement été affectée par les trois grandes crues de la Loire de 1846, 1856 et 1866, mais de nombreuses autres crues de hauteur supérieure à 5,00 m ont été recensées. Les fortes crues du Cher se produisent le plus souvent en hiver (, , janvier et ) mais aussi en pleine période de végétation ( : débit estimé à 1725 m3/s, , )[25].
L'évaluation préliminaire des risques d'inondation (EPRI) réalisée en 2011 sur le district Loire-Bretagne, a permis de déterminer les enveloppes approchées des inondations potentielles (EAIP)[26] et de définir des territoires à risques important d'inondation (TRI) : 122 au niveau national, 22 dans le district Loire-Bretagne, un dans l’Indre-et-Loire, le TRI de Tours. Celui-ci compte 18 communes du périmètre de Tours Métropole Val de Loire, dont Saint-Pierre-des-Corps, et de la communauté de communes Touraine Est-Vallées. Une stratégie locale de gestion du risque inondation du TRI de Tours a été adoptée par le conseil métropolitain en 2017[27]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Val de Tours- Val de Luynes, approuvé en 2001 puis révisé en 2016[28]. L'ensemble des prescriptions définies dans le PPRI s'impose au plan local d'urbanisme de la commune[29].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[30]. La commune est concernée par un risque faible[31].
Risques technologiques
Dans le domaine des risques technologiques, la commune est concernée par plusieurs établissements classés "site SEVESO seuil haut" de par leurs activités : la Compagnie des Gaz de Pétrole Primagaz (CGPP) , la Compagnie Commerciale de Manutention Pétrolière (CCMP) et le Groupement Pétrolier de Saint-Pierre-des-Corps (GPSPC). Ces établissements font l’objet de l’élaboration d’un même et seul Plan de Prévention des Risques Technologiques approuvé par arrêté préfectoral du [32]. Elle est également concernée par le transport de matières dangereuses ou radioactives, en raison du passage sur la commune ou aux abords d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (autoroutes A 10, A 28 et A 85 ou routes nationales 10, 76, 138, 143, 152) ou susceptibles de transporter des matières radioactives alimentant le centre nucléaire de production d’électricité à Avoine[32].
Toponymie
Dès l'Antiquité, il existe à l'est de la ville de Caesarodunum (Tours), une nécropole à incinération. C'est sur son emplacement qu'est construite une église au IXe siècle ; une paroisse, Saint-Pierre-des-Corps, faubourg de la ville de Tours, est créée. Elle devient ensuite une commune. Un cimetière est probablement associé à cette église, dédiée à saint Pierre, d'où le déterminant « des Corps »[L 1]. À la Révolution française, le , la commune prend temporairement le nom de « La Clarté-Républicaine ». Après le sacre de Napoléon Ier, elle retrouve son ancien nom [L 2],[33].
Histoire
De la Préhistoire à l'Antiquité
Un peuplement ancien (âge du bronze) a été mis en évidence par les archéologues et, à l’époque gallo-romaine, c’est sur les limites actuelles de la commune que les Romains venaient brûler leurs morts.
Moyen Âge et époque moderne
Dès le Moyen Âge, le maraîchage se développe dans cette terre arable et limoneuse qui bénéficie d’un climat relativement doux et dont les sols ont été enrichis par le limon fertile de la Loire et du Cher. Le maraîchage a joué un rôle important dans la commune jusqu’au XXe siècle.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Clarté-Républicaine[34].
Au début du XIXe siècle, le percement du canal de Berry (1824) vient stimuler l’activité économique de la commune, mais c’est plus encore l’arrivée du chemin de fer que Tours refuse par crainte du danger, qui permet l’industrialisation de Saint-Pierre. La commune abrite aujourd'hui une importante gare de triage, un Technicentre de maintenance du matériel roulant et la gare TGV depuis 1990.
La ville a payé un lourd tribut à la Seconde Guerre mondiale : les bombardements alliés de 1944, et notamment celui de la soirée du , détruisent la commune à 85 % et font 40 victimes parmi la population. La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à trois autres communes de l'Indre-et-Loire[35].
Les années d’après-guerre sont caractérisées par une nette reprise de l’activité industrielle (création de plusieurs zones d’activités économiques : Yvaudières, Grands Mortiers, etc.). Aujourd’hui encore, près de la moitié de la surface de la ville est dévolue à l’activité économique, avec une importante population ouvrière.
Durant les Trente Glorieuses, la ville s’est dotée d’un habitat public qui répondait à la forte demande de ces années de « baby boom ». La Galboisière est bâtie à proximité de la gare et surtout la Rabaterie est construite entre 1967 et 1985 au nord de la commune, et classée quartier prioritaire. Près de 44 % du parc immobilier de la commune sont des logements publics et 60 % d'entre-eux sont situés dans le quartier de La Rabaterie, l'un des plus grands quartiers de grands ensembles de la métropole de Tours.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Comme en témoignent les résultats d'élections publiés sur le site du ministère de l'Intérieur[36], l'électorat de Saint-Pierre-des-Corps, lors des consultations au suffrage universel direct qui se sont déroulées entre 2002 et 2016, avait apporté sa préférence à une liste ou un candidat présentés par la gauche[Note 7].
Lors des élections municipales de 2014, les 33 conseillers municipaux ont été élus à l'issue du second tour ; le taux de participation était de 68,86 %[39]. Ont obtenu :
Liste pour l'abrogation de la réforme Peillon des « rythmes scolaires », liste de défense de l'école républicaine, des services publics et des communes
Caractérisée par une forte population ouvrière et cheminote, la ville est un bastion historique du Parti communiste français. Depuis le congrès de Tours en 1920, la municipalité est gérée par des élus communistes et plus tard par des coalitions formées de communistes et de socialistes[40]. Lors des élections de 2020, pour la première fois en un siècle, une liste de droite emporte la commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 15 698 habitants[Note 10], en évolution de −1,06 % par rapport à 2016 (Indre-et-Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saint-Pierre-des-Corps se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.
La commune compte de nombreux établissements scolaires.
Ecoles maternelles
Ecole maternelle Henri Wallon
Ecole maternelle Jacques Prévert
Ecole maternelle Marceau-Courier
Ecole maternelle Pierre Semard
Ecole maternelle République
Ecole maternelle Stalingrad
Ecoles élémentaires
Ecole élémentaire Henri Wallon
Ecole élémentaire Marceau-Courier
Ecole élémentaire Sablons-Semard
Ecole élémentaire République
Ecole élémentaire Viala-Stalingrad
Ecole primaire
Ecole primaire Joliot-Curie
Collèges
Collège Jacques Decour
Collège Pablo Neruda
Collège Stalingrad
Lycées
Lycée professionnel Martin Nadaud
Section d'enseignement général et technologique du LP Martin Nadaud
Santé et services d'urgence
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Économie
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Spécialisée dans la fabrication de meubles, l'usine D-F Simat (Doubinski Frères) emploie jusqu'à 812 personnes avant d'être rachetée par l'entreprise Clen[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La ville de Saint-Pierre a en grande partie été reconstruite après les bombardements de 1944. Elle n’en a pas moins gardé un patrimoine qui souligne son identité cheminote, notamment la locomotive Pacific 231 E 41. Exposée pendant 39 ans près de la gare et classée à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques elle a été transférée en décembre 2013 dans un hangar des anciens magasins généraux de la SNCF en vue de sa restauration.
Saint-Pierre-des-Corps possède un technicentre de la SNCF, notamment chargé de la maintenance des rames des lignes franciliennes du RER C et du RER D ; environ 1 100 salariés travaillent sur les 30 hectares du site[50],[51]. Créé en 1910, il appartient alors à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans avant de passer entre les mains de plusieurs entreprises privées, dont la dernière sera Cadoux. En 1987, le site revient sous le giron de la SNCF et ses salariés deviennent cheminots[52].
Au Sud-Est de l'emprise ferroviaire apparaissent les anciens Magasins généraux, construits entre les deux guerres et reconstruits après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. L'ensemble architectural est aujourd'hui préservé et attend une nouvelle affectation.
La commune possède un cheminement vert piétonnier, constitué de rottes, anciens chemins desservant les parcelles maraîchères. Enfin, le Bois de Plantes (ancien bras du Cher) et les bords de Loire (classés au patrimoine mondial de l’Unesco) constituent un lieu de promenade pour les habitants.
Brahim (1972-), auteur-compositeur-interprète (reggae) né à Saint-Pierre-des-Corps ;
Mikaël Silvestre (1977-), footballeur, vainqueur du Doublé Coupe-Championnat 1996 (AJ Auxerre), passe son enfance à Saint-Pierre-des-Corps où il commence sa carrière ;
Cyril Lemoine (1983-), coureur cycliste, membre de l'équipe Skil-Shimano depuis 2009 puis Cofidis depuis 2014, passe son enfance à Saint-Pierre-des-Corps.
Odette Jarassier-Boubou (1909-2012), résistante et déportée à Ravensbruck. A passé la majeure partie de sa vie à Saint-Pierre des Corps.
Littérature
Honoré de Balzac y situe un fait divers de son roman La Muse du département. Une femme habitant « le faubourg Saint-Pierre-des-Corps à Tours » égorge et saigne son mari en 1816. Elle sale ensuite le corps et pendant longtemps, tous les matins, elle en coupe un morceau pour aller le jeter dans la Loire[53].
Les armes de Saint-Pierre-des-Corps se blasonnent ainsi :
De gueules au brasier d'or à dextre, au marteau versé de sable* posé en barre contre une enclume d'argent à senestre, le tout surmonté des lettres S, P et C capitales du même entrelacées en pal, mantelé d'azur**, aux deux clefs d'or posées en chevron brochant sur le mantelé, leurs pannetons en pointe et liées par un anneau du même, au chef de gueules* chargé de quatre pals de sinople* et d'une étoile d'argent brochant en cœur[54],[Note 11].
[Collectif], Les vieilles fermes de Saint-Pierre-des-Corps, t. 1, Saint-Pierre-des-Corps, Ville de Saint-Pierre-des-Corps et Association pour l'étude de l'histoire et de la vie sociale, , 88 p..
Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN978-2-85443-136-0).
Stéphane Gendron, Les lieux-dits de Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Pierre-des-Corps, Ville de Saint-Pierre-des-Corps et Association pour l'étude de l'histoire et de la vie sociale, (1re éd. 1993), 64 p.
Daniel Schweitz , « Regard sur l’histoire du dépôt des machines de Saint-Pierre-des-Corps (1909-1958) », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, LXVI, 2020, p. 232-239 [1]
Plan de prévention des risques d'inondations Val de Tours-Val de Luynes : Rapport de présentation, (lire en ligne) - Règlement - Carte 1 et carte 2 du zonage réglementaire de Saint-Pierre-des-Corps.
↑Ce classement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés comme tels par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire. Aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[7].
↑D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Ces commentaires, ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce blason cumule les entorses aux règles de l'héraldique : les pals de sinople du chef sont sur champ de gueules, soit émail sur émail, ce qui est interdit en héraldique. Ce chef est de plus posé sur un champ d'azur (autre émail) toujours aussi fautif. Le mantelé d'azur sur champ de gueules, non fautif en lui-même, comporte sur le manteau des meubles fautifs, toujours en contradiction avec la règle de contrariété des couleurs.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN978-2-916043-45-6), p. 221.