Composé essentiellement de sables, il est à l'origine du grès "roussard" (cénomanien inférieur) qui donne à la muraille du Mans sa couleur[3].
Sa base biostratigraphique est définie par la première apparition du foraminifèreRotalipora globotruncanoides. Son sommet correspond à la première apparition de l'ammoniteWatinoceras devonense. Les préalvéolines sont aussi des fossiles marqueurs du Cénomanien ; Praealveolina iberica, P. pennensis et P. debilis successivement sont indicatrices du Cénomanien inférieur et moyen, tandis que Praealveolina brevis et P. tenuis sont successivement trouvées dans le Cénomanien supérieur - mais P. tenuis peut se retrouver en conjonction avec P. brevis au début du Cénomanien supérieur[4].
L'ambre de Birmanie, qui recèle de nombreuses inclusions fossiles date du Cénomanien[5].
Le Cénomanien et le Turonien constituent une étape clé dans le développement des squamates (serpents, lézards). Entre le début du Cénomanien et la fin du Turonien, quatre grands groupes se diversifient dans la zone méditerranéenne :
les serpents « à pattes » (atteignant 1,5 m et tous pachyostotiques, que l'on ne trouve qu'au cénomanien en Europe occidentale, Afrique du Nord, région adriatique et Proche-Orient) ;
Ces deux derniers sont regroupés sous le terme de Mosasauroidea. Certains pensent que l'origine des serpents remonte à cette époque.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Article
[Calonge et al. 2002] (en) A. Calonge, Esmeralda Caus, J.M. Bernaus et M. Aguilar, « Praealveolina (Foraminifera) species: a tool to date Cenomanian platform sediments », Micropaleontology, vol. 48, no 1, , p. 53–66 (résumé).