Joué-lès-Tours fait partie de Tours Métropole Val de Loire, structure intercommunale qui regroupe 22 communes et près de 300 000 habitants.
Géographie
La ville de Joué-lès-Tours est située au sud du Cher, et constitue le prolongement naturel de la ville de Tours. La commune a une superficie de 32,41 km2[1].
La commune est bordée sur une petite section sur la limite communale nord par le Cher (1,569 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,41 km, comprend également huit petits cours d'eau dont le petit cher (1,476 km)[2],[3].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes[4]. Le Cher présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Cher tourangeau[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [Pont Saint Sauveur]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'août à 192 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 4,96 m le [6],[7].
Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9].
Sur le plan piscicole, le Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].
En 2019, la commune est membre de Tours Métropole Val de Loire qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Source : « Fiche 37109001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Joué-lès-Tours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[22]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (33,3 %), zones urbanisées (30,2 %), forêts (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (0,9 %), eaux continentales[Note 7] (0,9 %), cultures permanentes (0,8 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28],[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1991, 1992, 1999, 2001 et 2016 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2001[30],[26].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Montbazon-Larçay, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 8 422 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8355 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Toponymie
Joué-lès-Tours est attesté sous la forme Gaudiacus au VIe siècle[34],[35]. Il correspond à un type toponymique fréquent en Gaule chrétienne et qui a donné, selon les régions : Joué (ouest) ; Jouy (centre-nord) ; Jouey (est) ; Gouy (normanno-picard) ; Gaugeac (sud) ; Jaujac (sud).
Il se compose du nom de personne chrétien Gaudius « le bienheureux » (cf. gaudium > joie) et du suffixe gallo-roman *-acu signifiant « lieu de », « propriété de »[36].
Le gentilé des habitants, les Jocondiens, est basé, comme c'est souvent le cas, sur une latinisation approximative Jocunciacus que l'on trouve dès 898 (CH3, 14)[37].
La ville porte aussi son nom du fait de sa proximité avec la ville de Tours. En effet, le terme lès signifie "près de". Ainsi, le nom de la ville pourrait se comprendre comme : "Joué près de Tours".
Selon certains écrivains, c'est depuis le territoire de la commune qu'en 732 Charles Martel a lancé sa poursuite des Sarrasins de Joué-lès-Tours, d'un lieu dont le toponyme est Les Landes de Charlemagne[Note 8]. Les cartes de Cassini indiquent toutefois ce lieu sous le nom les Landes du Pressoir, un peu au sud de Joué-lès-Tours. Partie de là, cette chevauchée se serait poursuivie jusqu'à l'Ancien Poitiers, qui est notre actuelle Châtellerault. Si ce n'est pas encore notre actuelle homonyme, c'est que la ville a été déplacée par la suite sur le site de l'actuelle Poitiers afin d'y bénéficier de bien meilleures conditions de défense.
Le lieu officiel de cette bataille — dite bataille de Tours dans le monde anglosaxon, de Poitiers par les Français, du Pavé des Martyrs dans le monde arabe — n'est pas connu, et peut également être situé au sud de Châtellerault, à Moussais-la-bataille (dépendant de Vouneuil-sur-Vienne[38]). À Vouneuil, un échiquier[39] de dalles blanches et jaunes d'environ 50 cm de côté avec, sur le versant de la bataille, un banc et quatre grandes tables touristiques de céramiques, informe en plusieurs langues les visiteurs de passage pour apprécier la vue générale et repérer l'endroit de précis de la rencontre.
Durant les Trente Glorieuses, la ville de Joué connait une explosion démographique impressionnante : la population est multipliée par cinq entre 1954 et 1982, passant de 6 400 habitants à près de 35 000. La commune profite en effet du manque de terrains à bâtir à Tours pour développer sur son propre territoire de nombreuses zones pavillonnaires, en plus de grands ensembles comme celui du Morier construit entre 1963 et 1973[40] ou surtout La Rabière, cité sociale classée quartier prioritaire, bâtie entre 1958 et 1978 qui compte 6 000 habitants[41].
À la recherche d'espaces à construire, Tours a absorbé une partie du territoire de la commune de Joué-lès-Tours en 1964, pour former les actuels quartiers des Deux-Lions et de La Bergeonnerie.
Le un gendarme perd le contrôle de sa camionnette et vient faucher une classe de primaire, le bilan est alors lourd : 1 mort et 10 blessés (dont 7 grièvement)[42].
Depuis , la ville de Joué-lès-Tours est traversée par le tramway de Tours, seule autre ville desservie par cette première ligne. Il marque sept arrêts à Joué et son terminus sud est situé en face du lycée Jean-Monnet.
Le , un homme armé d'un couteau a blessé plusieurs policiers au commissariat avant d'être abattu par la police[43].
Dans la nuit du 11 au , la ville fait l'objet d'un nouveau fait divers macabre : un migrantivoirien de 22 ans tue de 28 coups de couteau le quinquagénaire (bénévole aux Restos du Cœur et dans une association d'aide aux migrants) qui le logeait sous son toit[44].
Ville populaire par excellence, la ville connait son véritable essor sous l'impulsion de Raymond Lory (UDF), maire de 1956 à 1995. Quarante ans de gouvernance qui dessineront le visage du Joué-lès-Tours d'aujourd'hui.
En 1995, le socialiste Philippe Le Breton l'emporte face à Raymond Lory lors des élections municipales.
Il restera aux commandes de la ville durant 19 ans, avant de céder son siège de 1er magistrat de la ville à Frédéric Augis (LR), qui devient maire en 2014 à l'âge de 41 ans[45]. Ce dernier est réélu en 2020 dès le 1er tour[46].
Cadre bancaire, vice-président du conseil général d’Indre-et-Loire, premier vice-président de Tour(s)plus, délégué au développement économique, à la recherche et aux technologies de l’information et de la communication.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 38 432 habitants[Note 10], en évolution de +2,47 % par rapport à 2016 (Indre-et-Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Joué-lès-Tours est la deuxième commune du département en termes de population et la septième de la région Centre-Val de Loire (soit la ville la plus peuplée en dehors des préfectures).
Chiffres complémentaires : 1 662 habitants en 1687 ; 1 200 habitants en 1724 ; plus de 37 000 habitants en 2016.
Il s'agit de la commune de France commençant par la lettre J la plus peuplée.
Manifestations culturelles et festivités
Orchestrus, festival de musique classique organisé par l'Ecole Municipale de Musique de la Ville (
Faites le printemps : journée consacrée à la biodiversité et au développement durable (avril ; parc de la Rabière ; tous les ans).
Les Années Joué : festival des arts de la rue (premier week-end de juin ; Parc de la Rabière ; tous les ans depuis 1998).
La Fête de l'eau : week-end consacré aux activités nautiques sur le lac des Bretonnières (Aout, tous les ans)
Forum des Associations : découverte de l'ensemble du tissu associatif jocondien (Tous les ans en septembre)
Les Autos enjouées : musée à ciel ouvert d'automobiles de collection (début septembre ; Espace Malraux et Château des Bretonnières ; tous les deux ans).
Joué en Fêtes : animations et marché de Noël (décembre ; centre-ville ; tous les ans).
Enseignement
La ville de Joué-lès-Tours compte huit écoles maternelles, dix écoles élémentaires, cinq collèges, trois lycées et un centre de formation d'apprentis.
Écoles maternelles et élémentaires
École maternelle et élémentaire de l’Alouette.
École maternelle et élémentaire Blotterie.
École maternelle et élémentaire des Maisons-Neuves.
École maternelle et élémentaire Marie-Curie.
École maternelle et élémentaire Mignonne.
École maternelle et élémentaire du Morier.
École maternelle Paul-Langevin.
École maternelle et élémentaire de la Vallée Violette.
École privée maternelle et élémentaire Saint-Gatien.
École élémentaire République-Liberté.
École élémentaire de la Rotière.
Collèges
Collège Arche du Lude.
Collège Beaulieu.
Collège de la Rabière.
Collège de la Vallée-Violette.
Collège privé Saint-Gatien.
Lycées et centre de formation d'apprentis
Lycée général et technologique Jean-Monnet.
Lycée professionnel d’Arsonval
Lycée privé général et technologique Saint-Gatien
Centre de formation d'apprentis Philippe-Lebon
Santé
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Sports
Clubs sportifs
La Ville compte près de 100 clubs et associations sportives dont :
Tir à l'arc : Le club Arc Jocondien permet l'entrainement loisir ou compétition, en intérieur (Gymnase Beaulieu) ou en extérieur (Terrain J. Mayeras).
Gymnase Jean Bouin (détruit dans un incendie en mai 2015).
Gymnase de la Vallée Violette.
Gymnase de l’Alouette.
Gymnase du Morier.
Gymnase Jean-Pierre-Matarazzo.
Gymnases Henri Bouissou et Hubert Henno (complexe de 2 gymnases en complément du gymnase Jean-Pierre Matarazzo et en remplacement du gymnase Jean Bouin).
Salle des sports de combat James Pradier (Sambo/Kick Boxing/Grappling/Lutte)
Joué-lès-Tours est une ville industrielle, très orientée vers le domaine du caoutchouc, au sein de laquelle de très grands groupes se sont implantés.
On y trouve l'entreprise Hutchinson, spécialisée dans le caoutchouc qui a installé une importante unité de production destinée à équiper les poids-lourds, dans la zone d'activités de la gare de Joué-lès-Tours. Le groupe Zodiac, spécialiste de la fabrication et la vente de bateaux pneumatiques a également une importante usine. Quant au fabricant de pneumatiques Michelin, il a fermé son usine à l'ouest de Joué[66] et quelques années plus tard, Tupperware a fait de même avec son usine construite en 1973. Elle était l'une des quatre usines Tupperware érigées en Europe. Elle était également le centre mondial de compétence et de la coloration mais également la référence européenne pour la qualité.
Outre le domaine du caoutchouc, on trouve également une importante base logistique dans la seconde zone industrielle de Joué-lès-Tours avec des entreprises comme Chronopost et La Poste, qui y possède un centre de tri.
Est également présente dans les zones industrielles de Joué-lès-Tours Saint-Gobain, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la distribution de matériaux.
Joué-lès-Tours est une commune située dans la région de la Cosmetic Valley, pôle mondial dans les domaines pharmaceutique et de la cosmétologie. On y retrouve des entreprises telles Henry Schein spécialisée dans la vente et la distribution d'articles et fournitures dentaires.
Château de Rigny (XVIIIe siècle, agrandi au XIXe siècle), château privé.
Château de l'Auberdière (XVIIIe siècle), château privé.
Château de l'Epan (XIXe siècle), château privé.
Château Taillard (XVIIe – XVIIIe siècles), château privé de la famille Taillard (famille appartenant à la haute bourgeoisie avec charges anoblissantes inachevées).
Château des Bretonnières (XIXe siècle), château privé d'une famille de la petite bourgeoisie.
Château de la Crouzillière (XVIe siècle), en partie démoli en 1838, dont il ne reste que deux tours rondes. Le rez-de-chaussée de la tour nord servait de chapelle, mais à ce jour la tour n'existe plus classé en 1947[70].
Vestiges du pont sur le Petit Cher dit Arche du Pin classé en 1964[76].
Abbaye (fouilles du chantier du tramway).
Patrimoine naturel
Le lac des Bretonnières avec son château, un parcours sportif et un centre de voile.
Le parc de la Rabière avec son étang.
Les étangs de Narbonne, au Sud de la commune.
Équipements culturels
La ville de Joué-lès-Tours s’est progressivement dotée d’un ensemble d’équipements de qualité au service d’une politique culturelle fondée sur l’accès de tous à une offre culturelle diversifiée, l’éducation artistique par la formation et la pratique, sans oublier le soutien à la création. De plus, on trouve un panel varié d'équipements sportifs. Enfin, il faut noter que la ville a sur son territoire le Centre de secours (sapeurs pompiers) principal du sud de l'agglomération tourangelle, non loin du lycée Jean-Monnet.
L’espace Malraux.
La médiathèque.
Une galerie d'exposition : « la Galerie du parc ».
Parti d'azur et d'or à la tour de sable maçonnée d'argent brochant sur la partition[78].
Notes et références
Notes
↑Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
↑Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
↑D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑À une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Tours, sur le lieu-dit des landes de Charlemagne en raison des armes qui y avaient été retrouvées, au sud de la communeVoir à ce sujet : André-Roger Voisin, La bataille de Ballan-Miré : dite bataille de Poitiers, 732, Société des Écrivains associés, , 195 p. (ISBN978-2-84434-606-3).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )