Après avoir fait une carrière d'humoriste, il se consacre au cinéma, où il apparaît principalement dans des comédies mais aussi, à l'occasion, dans des rôles dramatiques. Le , il annonce mettre un terme à sa carrière de one-man-show après son dernier spectacle, prévu à l'Olympia en .
Biographie
Jeunesse
Patrick Timsit est né Patrick Simon Timsit à Alger le de parents juifs d'origine berbère[1],[2]. Sa famille s'installe en métropole en raison de la guerre d'Algérie : alors que Patrick est âgé de deux ans, une bombe explose près du magasin de maroquinerie de son père. Ce dernier décide alors immédiatement de quitter l'Algérie[3].
Débuts sur scène et révélation comique (années 1980)
Patrick Timsit passe son enfance dans l'atelier de maroquinerie de ses parents[4]. Parce qu'on lui demande de redoubler sa première alors qu'il a déjà épuisé cinq lycées, il quitte l'établissement et passe son baccalauréat D — qu'il obtient — en candidat libre. Il arrête ses études pour l'immobilier, où travaille son père, et ouvre sa propre agence immobilière en 1983. Son expérience dans l'immobilier lui inspire le sketchLes Petites Annonces[réf. nécessaire]. Attiré par le théâtre, il suit des cours du soir et écrit une pièce, avant de se lancer dans le one-man-show avec Les Femmes et les Enfants à mort, qu'il joue au festival d'Avignon. Il quitte son métier d'agent immobilier pour se lancer définitivement dans le spectacle[4].
Il se fait remarquer au début des années 1990 par son ton corrosif dans ses sketches et lors de ses passages en télévision (notamment chez Christophe Dechavanne), n'hésitant pas à égratigner certaines personnalités populaires et à pratiquer l'humour noir. Il aborde également des sujets délicats, comme la politique, le racisme, l'antisémitisme, le conflit israélo-palestinien, la santé, (le monde médical et la recherche), la défense des droits des homosexuels, sur un mode provocateur. Un sketch dans lequel son personnage tient des propos jugés insultants pour les handicapés mentaux lui vaudra un procès[5],[6].
Le comédien persiste à la réalisation, mais avec moins de succès : que ce soit en 2002 avec la comédie dramatique Quelqu'un de bien dont il partage l'affiche avec José Garcia ; puis en 2004 avec la satire L'Américain, où cette fois il ne joue pas, se contentant de diriger Lorànt Deutsch, Richard Berry et Émilie Dequenne. Il a d'ailleurs reconnu avoir mal vécu l'échec de ce troisième film.
La même année, il met en scène une adaptation en comédie musicale des Aventures de Rabbi Jacob, qui est donnée au Palais des congrès de Paris. Le spectacle est mal reçu par la critique et boudé par les spectateurs. En revanche, il peut compter sur son retour sur scène avec son One Man Stand-up Show (sous-titré « Le spectacle de l'homme seul debout »), coécrit, comme les précédents, avec les anciens auteurs des Guignols de l'infoBruno Gaccio et Jean-François Halin, qui est un vrai succès[réf. souhaitée].
Retour au cinéma populaire et confirmation sur scène (années 2010)
↑Le Zapping du PAF, « Jean-François Copé, Patrick Timsit, Imany (...) invités de "Salut les Terriens" sur C8 - Le Zapping du PAF », Le Zapping du PAF, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMarie-Anne Chabin, Je pense donc j'archive : l'archive dans la société de l'information, L'Harmattan, , p. 46.