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Contrairement à ce que son nom indique, la ville de Monistrol-sur-Loire n'est pas située sur la Loire mais à proximité. Le fleuve se trouve à plus de 3 kilomètres du centre-ville. Certaines personnes[Qui ?] militent donc afin de renommer la ville Monistrol-près-de-la-Loire ou encore Monistrol-sur-Piat en lien avec le nom de la rivière qui la traverse[réf. nécessaire].
Au rebord oriental du Massif central, sur les contreforts granitiques de la chaîne des Boutières[4], la région monistrolienne est une région de forêts résineuses coupées de vallées parfois encaissées. Le plateau, à plus de 700 mètres d'altitude, ne bénéficie pas de l'axe des gorges de la Loire trop encaissées[5].
Monistrol appartient dès l'origine au pays du Velay, correspondant grossièrement à la haute vallée de la Loire.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Statistiques 1991-2020 et records MONISTROL-SUR-LOIRE (43) - alt : 777m, lat : 45°18'50"N, lon : 4°13'52"E Records établis sur la période du 01-01-1992 au 04-01-2024
Source : « Fiche 43137003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Monistrol-sur-Loire est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Monistrol-sur-Loire[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (41 %), forêts (27,8 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
« Monistrol s'impose d'abord par son site, une langue de granit entre deux ravins : on parle d'un ermite et de ses combats contre le diable Bilhard, métamorphosé en un rocher que l'on voit encore dans les gorges sauvages auxquelles il a laissé son nom. »
Le site primitif de Monistrol correspond à la confluence des ruisseaux de Saint-Marcellin et de Piat, où s'est implanté le premier château, « Château Vieux ». Ce château s'est déplacé sur autre éperon plus à l'est, au pied duquel s'est développé la ville. Cité close dotée d'un mur de ville, dont quelques vestiges subsistent, Monistrol comprend aussi des faubourgs industriels à l'est, le long de la route royale de Lyon à Toulouse nouvellement percée (XVIIIe siècle), et au sud, comme au Monteil. Le développement des dernières décennies est pavillonnaire et s'oriente vers l'est (quartier du Mazel et zone de Chavanon) et surtout vers le sud (quartiers du Kersonnier et du Pêcher).
La référence à la Loire est une nécessité administrative (la distinction avec Monistrol-d'Allier) et n'implique pas une quelconque influence du fleuve sur le site de la ville.
La région de Monistrol a toujours constitué une interface entre Velay et Forez, et a ainsi bénéficié d'influences contraires. La frontière nord de l'Occitanie est située au nord de la commune[17] et les toits à génoise, caractéristiques des régions méridionales, sont nombreux dans la vieille ville[18]. À l'opposé, le château abrite le seul plafond à la fougère, spécialité forézienne et lyonnaise, connu en Velay au XVIe siècle. L'influence du Lyonnais et du Forez s'est surtout manifestée par l'activité économique. Le développement proto-industriel du XIXe siècle (passementerie, métallurgie, etc.) tient à la proximité de Saint-Étienne et de Lyon[19]. Bien que le département de la Haute-Loire soit rattaché à la régionAuvergne-Rhône-Alpes, la ville appartient à la zone d'influence de Saint-Étienne et tire sa prospérité de l'aire urbaine stéphanoise. L'expansion démographique résulte d'un phénomène de périurbanisation en provenance de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La région monistrolienne se définit dès lors comme la Marche du Velay.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 321, alors qu'il était de 4 092 en 2013 et de 3 912 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monistrol-sur-Loire en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
5,1
16,1
9,7
Logements vacants (en %)
9
12,4
8,2
Voies de communication et transports
Desserte routière
La commune est desservie par la N88 (Lyon-ToulouseviaSaint-Étienne), aménagée en voie rapide sur ce tronçon. Les échangeurs suivants sont implantés dans la commune :
38 D 12 : Monistrol-Beauvoir, Monistrol-Caseneuve ;
Certains écarts du sud de la commune de Monistrol (Pont-de-Lignon, Chazelles, etc.), sont toutefois desservis par la halte de Pont-de-Lignon, située sur la commune voisine de Beauzac.
Le nom de Monistrol provient du latin Monasteriolum, Monastrolium. Sur l'origine du nom, Géraud Lavergne indique que « monasteriolum désigne à l'époque carolingienne un cœnobiolum, un petit monastère, l'obédience d'une abbaye plus importante. Ce nom n'est pas moins répandu en toponymie que monasterium. La forme du latin vulgaire, monisteriolum, dans lequel l'accent a été avancé sur l' o ouvert du suffixe, est commune à la France du Midi, du Centre et de l'Est. On la trouve fixée dans Ménestérol (Dordogne), autrefois Monesterol. L'affaiblissement de la semitonique en e et l'élision du second e atone au XIIIe siècle a amené une série de formes dans lesquelles la tonique reste o, se diphtongue en -ue, eu (réduit à u), ou passe à -au : Monistrol (Haute-Loire), Monestrol (Aude, Haute-Garonne), Menétrol (Puy-de-Dôme), Menétréol (Cher), Menetréols (Indre), Menetreuil (Saône-et-Loire), Menestruel (Ain), Menetreux (Côte-d'Or), Menetru (Jura), Menestreau (Loiret, Nièvre) et Menétreau (Cher, Nièvre) » (« Les noms de lieux d'origine ecclésiastique », Revue d'histoire de l'Église de France, 1929, vol. 15, no 66, p. 31-49).
En occitan le nom de la ville est Monistròl[25] prononcé localement [muɳis'trɔ], [muɳi'trɔ] ou [muɳi'trɜʊ][26], [munistrɔʊ][27].
Histoire
Monistrol-l'Évêque
Les armes de Monistrol (à droite) déclinent celles du Velay (à gauche) avec quelques différences : les engrelures disparaissent, l'épée est en pal mais non soutenue. Le fond est d'azur et non de gueules. À travers les symboles de la crosse et de l'épée, elles rappellent le double pouvoir, spirituel et temporel, du seigneur de Monistrol. La devise de la cité est reprise de celle du comte-évêque, Ad utrumque paratus, qui signifie "prêt pour les deux", nouveau renvoi au double pouvoir du comte-évêque du Velay. Sous l'Ancien Régime, la ville est parfois appelée Monistrol-l'Évêque. La Révolution la rebaptise Monistrol-en-Velay puis Monistrol-sur-Loire, appellation qui s'est imposée sous la monarchie de Juillet.
Antiquité et Moyen Âge
Plusieurs découvertes archéologiques attestent de l'occupation de cette zone à l'époque gallo-romaine. L'une d'elles a mis en lumière l'existence; au lieu-dit La Borie, d'une exploitation agricole qui produisait de la poix, servant entre autres, à calfater les bateaux[28]. Dans un article récent, l'archéologue et docteur en histoire Pierre-Eric Poble propose une origine gallo-romaine au site de Monistrol[29]. Selon ses recherches, il est possible qu'un sanctuaire dédié à Mars Vorocius ait été l'ancêtre du petit monastère installé en ce lieu pendant le haut Moyen Âge. Selon les hypothèses présentées dans cet article, à l'époque gallo-romaine, le site de Monistrol se trouvait aux confins du territoire de la cité des Vellaves. Une localisation qui correspond assez bien avec la présence d'ateliers de péjassiers (poix) mise en évidence par l'archéologie.
Monastrolium, déformation du mot savant Monasteriolum, petit monastère, se développe dès le haut Moyen Âge. La ville abrite depuis le IXe siècle[30] les reliques de saint Marcellin, évangélisateur du Velay oriental[31], qui attirent de nombreux pèlerins. Seigneurs de la cité après la Huitième Croisade (1270), les évêques du Puy font du château (des évêques) leur résidence d'été[32]. Jean de Bourbon le fait considérablement transformer et le dote d'une grosse tour aux dimensions exceptionnelles[33]. Un second château, ou plutôt une maison-forte, dit de Flachat, fut bâti à une époque indéterminée mais certainement très ancienne[34], et fut occupé par les familles de Flachat, de Beget, Charbonnel, Néron-Bancel. Remanié au fil des siècles, il est toujours habité. Fin du XIIe - début du XIIIe siècle fut construit le château de Paulin, dont il ne reste que quelques ruines. Un souterrain en part et "se perd dans la campagne[35]". Le château de Foletier fut et est toujours la propriété de la famille Jourda de Vaux, et date du XVe siècle. Médiéval fut le château de La Rivoire basse (anciennement appelé château de Chambon), en un lieu aujourd'hui sur le territoire de la commune de La Chapelle-d'Aurec, mais dont il ne reste absolument rien. Médiévale aussi fut la muraille entourant Monistrol, dont il ne reste aujourd'hui que la tour de l'Arbret. À ce qui semble donc, dès le Moyen Âge la ville fut plutôt bien protégée contre l'attaque d'éventuels ennemis, ce qui sans doute lui a permis d'échapper au fil des siècles à nombre de problèmes.
En 1629 le Velay subit un nouvel assaut de la peste, qui aurait fait 16 000 morts. Sur le territoire de Monistrol, les grottes et souterrains éloignés des habitations sont transformés en lazarets[37], mais mis à part cet épisode, les (XVIIe – XVIIIe siècle) font plutôt figure d'âge d'or pour la ville. Humaniste, amoureux des lieux, l'évêque Armand de Béthune, neveu de Sully, enrichit alors le château (des évêques) et le parc adjacent, et attire des artistes comme le sculpteur Pierre Vaneau. Le chantier est poursuivi par ses successeurs comme Geoffroy-Maurice de Conflans ou Marie-Joseph de Galard de Terraube. À la même époque, la ville se modernise et s'étend, de nouveaux axes sont tracés, hôpital et école sont reconstruits. L'église, qui date du milieu du XIIe siècle, mais qui fut bâtie en remplacement d'un bâtiment plus ancien, fait l'objet d'importants travaux et est dotée d'un clocher en 1657. Des béates s'installent dans la ville et ses hameaux au XVIIe siècle, et subsisteront jusqu'au début du XXe siècle[38].
Le , six ursulines s'installent dans un monastère nouvellement construit, qui s'agrandit ensuite, mais une partie des bâtiments est vendue en 1793, puis est rachetée en 1822 pour le retour des religieuses.
Le couvent est en partie bâti sur les anciens remparts de Monistrol, bien visible sur la place du Vallat et la chapelle abrite le retable en bois doré de La Mort de Saint-Joseph, chef-d'œuvre du sculpteur Pierre Vaneau (XVIIe siècle).
Ces religieuses sont vouées à l'enseignement, la dernière enseignante en primaire (Sœur Marie-Noëlle) arrêtera dans les années 1980, elles seront encore longtemps présentes en aide "logistique" auprès des enseignants.
Il y avait environ une trentaine de cellules (noms donnés aux chambres individuelles des religieux/religieuses) qui n'ont jamais été occupées en totalité depuis 1949.
Le couvent est désormais fermé, les locaux transférés à l'école Notre Dame du Château.
De 1720 ou 1730 jusqu'à 1794, fonctionne une mine de plomb au lieu-dit La Borie[39], exploitée par un Autrichien marié à une Française, nommé "François de Blumeinstein", qui avait obtenu de Louis XV en 1717 l'autorisation d'exploiter un filon à Saint-Julien-Molin-Molette, puis qui conduisit de nombreuses prospections et exploitations minières dans l'Est du Massif central. Une tentative de reprise de l'exploitation fut entreprise en 1901, mais fut jugée non rentable.
Est bâti au XVIIIe siècle le château de Martinas, qui est agrandi en 1890[40].
Plutôt acquise aux idées de la Révolution, Monistrol voit cependant la sous-préfecture lui échapper.
De 1800 à aujourd'hui
L'industrie, en particulier textile et métallurgique, se développe largement au XIXe siècle. L'électricité, produite sur le Lignon, arrive sur la commune en 1893. En 1906, la population est d'environ 7 500 habitants, mais elle est descendue à 3617 en 1946, pour commencer à remonter à partir des années 1960.
Le monument aux morts de la commune porte les noms de cent-quatre-vingt-treize de ses enfants tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale (184 morts) et 9 lors de la seconde[41].
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Monistrol-sur-Loire sont les suivantes :
Le conseil municipal de Monistrol-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[44], pour un mandat de six ans renouvelable[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[46]. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 44,7 %, se répartissant en vingt-trois issus de la liste conduite par Jean-Paul Lyonnet et six issus de celle de Robert Valour[47].
Jean-Paul Lyonnet, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [48].
La commune de Monistrol-sur-Loire faisant partie d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron, son budget ne reflète qu'imparfaitement la réalité de la fiscalité locale en raison des transferts de dépenses de fonctionnement et d'investissement vers l'EPCI, d'une part, et de la perception par l'intercommunalité du produit de la fiscalité professionnelle (la contribution économique territoriale), d'autre part. Ainsi, diverses ressources fiscales sont prélevées au niveau communautaire, et de nombreuses dépenses sont également effectuées à ce niveau[52].
En 2020, le budget communal principal s'équilibrait à 13 271 000 € dont 9 757 000 € en section de fonctionnement et 3 514 000 € en investissement. La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 41,43%, contre 45,00 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 13,44 % pour la taxe d'habitation (y compris THLV), 13,21 % et 68,23 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti. Par ailleurs l’encours de la dette communale est relativement élevé, puisqu’il s’établit à 943 €/habitant contre 802 €/habitant pour la strate[53].
Avec l'ouverture du lycée Léonard-de-Vinci en 1994, qui s'ajoute au lycée Notre-Dame-du-Château, Monistrol est devenu un important centre scolaire, qui accueille plus de 4 100 élèves[54], de la maternelle à bac +2.
Parmi les anciens élèves célèbres des établissements scolaires de Monistrol, il faut mentionner la figure d'Hubert Beuve-Méry, pensionnaire au lycée Notre-Dame-du-Château (considéré aussi comme un asile) au début des années 1920 et futur fondateur du quotidien Le Monde à la Libération (1944)[61], ou celle du député Jean Proriol.
Postes et télécommunications
Santé
Justice, sécurité, secours et défense
Population et société
Démographie
Après un déclin continu dans la première moitié du XXe siècle, la population monistrolienne connaît une forte expansion depuis 30 ans[62]. Le nombre d'habitants a progressé de plus de 41 % entre 1982 et 1999[63]. L'évolution démographique repose essentiellement sur l'attractivité migratoire, avec 1 020 habitants supplémentaires durant la période intercensitaire. Un autre fait marquant est la surreprésentation des 0-19 ans (28,7 % à Monistrol contre 24,6 % au niveau national) et des familles (ménages de 4 personnes et plus) dans la population.
Plusieurs étapes jalonnent ce développement : la construction par le maire Joannès Laval du Domaine de La Rivoire (1972)[64], l'aménagement en voie rapide de la RN 88, qui place la ville à 20 minutes de Saint-Étienne, et l'ouverture en 1994 du lycée Léonard-de-Vinci, unique lycée public de l'arrondissement. Cette croissance s'est accélérée sous la mandature de Guy Granger. Elle n'est pas sans nécessiter la création de nouveaux équipements, comme les écoles ou crèches ; surtout elle pose aujourd'hui des problèmes aigus de circulation dans le centre[65], réduit et contraint par les dénivellations. Une des solutions a été la déconcentration des activités commerciales dans des zones périphériques (zonage fonctionnel). L'expansion urbaine s'effectue principalement sur le mode pavillonnaire[66]. La périurbanisation a profondément modifié l'aspect d'une commune autrefois rurale et industrielle. Aux fermes, aux quartiers d'artisanat et d'industrie ont succédé les lotissements. Certains n'hésitent pas à parler de mitage.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2022, la commune comptait 8 874 habitants[Note 6], en évolution de +1,35 % par rapport à 2016 (Haute-Loire : +0,36 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 314 hommes pour 4 540 femmes, soit un taux de 51,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,7
75-89 ans
8,2
16,5
60-74 ans
17,3
21,8
45-59 ans
21,9
18,1
30-44 ans
18,2
17,3
15-29 ans
15,0
20,0
0-14 ans
18,0
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,5
8,4
75-89 ans
11,7
20,4
60-74 ans
20,5
21,3
45-59 ans
20,3
16,8
30-44 ans
16,3
15,2
15-29 ans
13,2
17
0-14 ans
15,6
Vie culturelle et associative
Le festival 7ème Art Jeunes Talents (anciennement intitulé Festival Tournez Jeunesse), qui a lieu la 3e semaine d’octobre de chaque année, à la particularité de récompenser les courts-métrages réalisés par les jeunes de moins de 25 ans[71],[72],[73].
Depuis 2003, une saison culturelle dédiée au spectacle vivant sous toutes ses formes est organisée par l'Office municipal de la culture, en partenariat avec la Comédie de Saint-Étienne. Des expositions et lectures, en particulier pour le jeune public, ont régulièrement lieu à la médiathèque municipale. Chaque année, les salons du château des Évêques abritent les célèbres GastrÔleries, "fêtes du vin et du mangement", le PrinTemps de lire et les expositions d'été sur un thème historique. Parmi les associations qui agissent dans le secteur culturel, la Société d'histoire de Monistrol et l'Association des Amis du Château.
La presse locale comprend un seul quotidien, La Tribune - Le Progrès (édition stéphanoise du Progrès de Lyon), et trois hebdomadaires, La Gazette de la Haute-Loire, le Renouveau (proche de l'évêché) et L'Éveil hebdo (proche de la majorité départementale).
Plus de 40 sports, de la natation à l'aïkido, peuvent être pratiqués dans les associations de la commune, regroupées au sein de l'Office municipal des sports (OMS), qui organise chaque année la Fête du sport(près de 4 000 participants en 2008)[réf. nécessaire].
L'Union sportive monistrolienne (USM, crée en 1945), l'Amicale des pêcheurs de Monistrol-Gournier et la Société de chasse sont les plus vieilles associations de la commune.
Économie
La proximité de deux foyers industriels, Lyon[74] et surtout Saint-Étienne, a déterminé le développement précoce de l'industrie sur les plateaux du Velay, sans doute dès la fin du XVIIIe siècle. Le textile et la métallurgie, spécialisations dominantes, sont en effet des secteurs caractéristiques de la première industrialisation.
Tout au long du XIXe siècle, l'activité industrielle s'est implantée dans les gros bourgs du Nord-Est de la Haute-Loire, comme Sainte-Sigolène ou Saint-Didier-en-Velay. Il est difficile de distinguer la part de l'initiative locale et des donneurs d'ordre extérieurs, lyonnais et stéphanois, mais il est certain que la proximité a joué un rôle décisif, notamment pour les débouchés commerciaux.
À Monistrol, le tissage, la passementerie et la rubannerie étaient très répandus. Il s'agissait d'une activité essentiellement masculine, pratiquée sur de hauts métiers à tisser[75]. Selon Yves Lequin[76], les produits étaient ensuite revendus à Lyon, centre de cette activité. L'entreprise Pierre Vacher en est un parfait exemple puisqu'elle exportait dans toute la France et même en Afrique du Nord ses rubans. L'industrie mécanique est quant à elle liée à Saint-Étienne. Elle se pratiquait dans des entreprises locales (Martouret, Clémenson, Massard[réf. à confirmer]) ou dans des filiales d'entreprises stéphanoises (Limouzin). Au début du XXe siècle, la boulonnerie, la coutellerie et l'industrie du cycle dominaient. La polyactivité des ouvriers, qui conservaient une activité agricole, s'est maintenue très tardivement. Contrairement à la région stéphanoise, on ne peut pas parler de formation d'un prolétariat en Velay. Les comportements politiques témoignent d'ailleurs de la faible implantation du communisme dans la Haute-Loire, région très marquée par le catholicisme social et le syndicalisme chrétien.
Cette industrie traditionnelle s'est maintenue jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, avant de décliner progressivement[77], favorisant ainsi l'exode rural et un lent déclin démographique[78]. Une étape importante a été la fermeture des usines Martouret, principal employeur de Monistrol, à la fin des années 1980. Cependant sont, aujourd'hui encore, implantées dans la commune des entreprises de mécanique de précision, en particulier de décolletage (Lisi, Deville), et de rubannerie spécialisée (le leader mondial y a son siège).
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le renouveau industriel[79] est principalement le fait de la plasturgie. En 1955, Abel Barbier fonde à Sainte-Sigolène la première usine de plastiques. Cette commune proche de Monistrol est aujourd'hui le cœur d'un véritable système productif local, deuxième producteur de plastique français après Oyonnax. La plasturgie s'est implantée plus tardivement à Monistrol et elle est aujourd'hui critiquée pour son impact environnemental. Les Établissements Barbier n'en demeurent pas moins le principal employeur de la commune.
On ne peut parler à Monistrol, contrairement à Sainte-Sigolène, de mono-industrie. Le secteur des services domine en effet à Monistrol[80] : commerce, éducation, banque et assurances, etc. L'importance de ces activités tertiaires est liée au développement démographique de la région, qui a imposé Monistrol comme capitale de la Marche du Velay. D'autre part, près du tiers des actifs monistroliens travaille dans la région stéphanoise avec la périurbanisation[81].
L'image de la montagne-atelier s'estompe ainsi progressivement.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 540 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 9],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 4 099 emplois en 2018, contre 3 761 en 2013 et 3 300 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 867, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 15].
Sur ces 3 867 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 435 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Dominant la vieille ville et le ruisseau de Piat, le Château des Évêques-du-Puy est le principal monument de la commune. Construit du XIIIe au XVIIIe siècle, il sert de résidence aux évêques du Puy jusqu'à la Révolution. Il abrite aujourd'hui l'Office de tourisme, l'association de Amis du Château et la Société d'histoire de Monistrol avec des salles d'exposition. De son parc classique, qui comprenait autrefois un vaste parc avec un jardin botanique, un temple et des statues, ne subsistent aujourd'hui que les allées.
L'église ou Collégiale Saint-Marcellin, est située dans le centre historique de Monistrol-sur-Loire, elle date du XIIe siècle, elle a connu sa dernière restauration en 2012.
D'autres monuments rappellent l'ancienne emprise des évêques sur la ville, comme le couvent des Ursulines[83], dont l'austère façade classique abrite le retable en bois doré de La Mort de Saint-Joseph, chef-d'œuvre du sculpteur Pierre Vaneau (XVIIe siècle)[84], le couvent des Sœurs de Saint-Joseph[85], ou l'ancien couvent des Capucins[86], jadis petit séminaire de Monistrol[87], abritant aujourd'hui un lycée[88].
Le Donjon, ancien corps de garde de la porte de l'Arbret[89], est un des derniers vestiges du mur de ville, chargé de protéger certains quartiers comme celui du Château, aujourd'hui très dégradé. Malgré tout, de nombreux efforts sont entrepris pour mettre en valeur ce patrimoine : Monistrol a ainsi obtenu sa deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris, et un parcours-découverte[90] a été aménagé.
Dans la commune
Le ruisseau du Piat s'écoule dans les Gorges de Bilhard, théâtre d'une légende confrontant un ermite au diable Billard, avant de se jeter dans la Loire. Le fleuve traverse une partie de la commune dans des gorges très encaissées.
Plusieurs châteaux sont situés dans les villages de la commune : château du Chambon, ruiné (reste la tour), château du Flachat (possession des Béget, des Charbonnel, enfin de la famille Néron-Bancel depuis le XIXe siècle), château de Martinas (familles Bayle puis Néron-Bancel), château de Foletier (famille Jourda de Vaux), qui abrite chaque été un festival de piano, château du Betz (famille de Charbonnel) et château de Paulin, ruiné.
Personnalités liées à la commune
Jean de Bourbon (v.1413-1485), évêque du Puy, restaure le château et fait bâtir la grosse tour.
Le pasteur Jean Chassanion (1531-1598), né à Monistrol et mort à Genève, est l'auteur d'œuvres apologétiques inspirées des écrits de Calvin et d'une Histoire des Albigeois[91].
Armand II de Béthune (1635-1703), neveu de Sully, est nommé en 1661 évêque du Puy. Amoureux des lieux, il donne au château et à son parc leur visage classique au fil d'incessants travaux. Honnête homme, il s'entoure de l'architecte Coppin et de l'érudit Théodore de Champigny (auteur de l'Histoire de l'église angélique de Notre-Dame du Puy), tous deux ermites dans les Gorges de Bilhard, et fait appel à des artistes de talent.
Pierre Vaneau (1653-1694). Sculpteur né à Montpellier, il s'installe dans la cité à l'invitation de l'évêque et y réalise La Mort de Saint-Joseph, retable en bois doré de la Chapelle des Ursulines[92].
Le de Jourda de Vaux (1703- 1787), fréquente l'école de Monistrol et le château de Foletier, une des demeures familiales. Vainqueur et gouverneur de la Corse, Maréchal de France.
L'historien érudit Augustin Simon Irailh (1717-1794), auteur de Querelles littéraires, est brièvement chanoine au chapitre de la Collégiale Saint-Marcellin.
Armand de Charbonnel (1802-1891), né à Monistrol, est le premier évêque de Toronto (Canada), puis grand prédicateur capucin.
Les poètes monistroliens Hippolyte de Chabron (1806-1883)[93] et Eugène David (1876-1956), auteur des Fleurs vellaves et stéphanoises, soulignent la beauté discrète d'une cité classique devenue industrielle. En revanche, le chansonnier Rémi Doutre (XIXe siècle) ne fait que peu de références à sa ville de naissance[réf. nécessaire].
L'homme politique Édouard Néron (1867-1945), est membre d'une longue lignée de notables monistroliens, bienfaiteurs de la ville, la famille Néron-Bancel. Maire à la Belle Époque, il parvient à devenir député puis sénateur de la Haute-Loire sous l'étiquette de la Fédération républicaine[réf. nécessaire].
Le footballeur Yvan Bourgis (1979-) est né à Monistrol.
Cédric Grolet (1985-), meilleur chef pâtissier du monde 2018 et chef pâtissier du Meurice, a grandi dans le village de Praisles à Monistrol-sur-Loire.
Mathieu Sommet (1988-), comédien et vidéaste Web, connu pour avoir créé et présenté l'émission humoristique Salut les geeks (SLG). Il est allé au lycée Léonard-de-Vinci à Monistrol-sur-Loire.
Léo Pétrot (1997-), footballeur professionnel, c’est dans cette ville qu’il grandit, il commença d’ailleurs le football à l'âge de 5 ans, avec le club de l'US Monistrol-sur-Loire.
Jade Janisset (1998-), danseuse, interprète et chorégraphe, est connue pour avoir remporté plusieurs prix en France, en Suisse et en Corée du Sud. Elle passe son enfance et son adolescence à Monistrol-sur-Loire. Avant de rejoindre une école de danse stéphanoise, elle a été scolarisée au lycée Léonard de Vinci.
Pour approfondir
Bibliographie
Monographies
François Boulet, L’État d’esprit en Haute-Loire, 1940-1944 : des refuges aux maquis, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2003
Ahmed Chafchafi, Le Velay septentrional, morphogenèse et morphostructure, Saint-Étienne, Presses universitaires, coll. des études foréziennes, 1997
Gilles Charreyron, Politique et Religion. Protestants et catholiques de la Haute-Loire, Clermont-Ferrand, Presses de l'Université Blaise-Pascal, coll. Études sur le Massif central, 1990
André Crémillieux, Philippe Moret, Auguste Rivet et Pierre Burger, Voyage au pays des béates, Clermont-Ferrand, éd. de Borée, 2003
Mauricette Fournier, Les Dynamiques industrielles d’une moyenne montagne : innovations, initiatives en Auvergne et Velay, Clermont-Ferrand, Publications de la Faculté des lettres, 1998
Christophe Granier, Jean de Hédouville, Sylviane Hugon (éd.), Atlas pratique de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Cartographie & Décision, 1996
Yves Lequin, Les Ouvriers de la région lyonnaise (2 vol.), Lyon, Presses universitaires, 1977
René Lebeau (dir.), Atlas et Géographie de la région lyonnaise, Paris, Flammarion, coll. Portrait de la France moderne, 1970
Pierre Mazataud, Géopolitique d'une région : l'Auvergne, Nonette, Créer éd., 1987
Jean Merley, L'Industrie en Haute-Loire de la fin de la monarchie de Juillet aux débuts de la Troisième République, Lyon, éd. du Centre d'histoire économique et sociale de la région lyonnaise, 1972
Jean Merley, La Haute-Loire, de la fin de l'Ancien Régime aux débuts de la Troisième République (2 vol.), Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1974
Philippe Moret (éd.), Monistrol d'antan, Monistrol, Court imp., 1988
Philippe Moret, Le service de l’hospitalité à Monistrol, du Moyen Âge à la Révolution : in Cahiers de la Haute-Loire 2005, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Auguste Rivet, La Vie politique dans le département de la Haute-Loire de 1815 à 1974, Le Puy-en-Velay éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1978
Auguste Rivet (dir.), Politique nationale et Politique locale en Haute-Loire, XIXe – XXe siècle, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2004
Louis Simmonet, Le Peuplement dans l'Antiquité en Velay. Occupation des sols et économie, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1984
abbé Theillere, « La famille de Chabanes et la fondation du monastère des Capucins à Monistrol-sur-Loire », Tablettes historiques du Velay, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
Madeleine Moret, « De Bouchacourt à Bou-Chakour, un peintre du Velay vers 1900 », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, [94].
Yves Theillère, « Archéologie dans le nord-est du département, cantons de Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, .
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Monistrol-sur-Loire, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑On parle pour désigner ce granite hercynien, très érodé et aisé à la taille, de « granite du Velay » (généralement ocre à Monistrol). Cf. Jean-Noël Borget, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », p. 16-17, et Régis Thomas, in op. cit., p. 50-51.
↑Malgré le bassin sédimentaire d'effondrement de Bas, qui date de l'ère tertiaire. Un projet pour rendre le fleuve navigable jusqu'au Chambon de Monistrol, en 1701, n'aboutit jamais malgré les efforts de Pierre de La Gardette (A. Desaunais, P. Simond, « Roanne et la haute Loire navigable », Les Études rhodaniennes, 1935-11, p. 39-52).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Le patois du nord-est du Velay, à la différence de celui du bassin ponot, se rattache à l'occitan vivaro-alpin, dialecte de transition entre le francoprovençal du Forez et les parlers occitans plus méridionaux. Ainsi, « vie » se dit via à Monistrol et vida au Puy. Cf. Jean-Baptiste Martin, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 36.
↑Cf. aussi les remarques de Christian Lauranson-Rosaz (voir infra) sur les influences méridionales dans la culture vellave du haut Moyen Âge.
↑Cette attraction remonte probablement au moins au dynamisme commercial lyonnais de la Renaissance (XVIe siècle).
↑Aucune liaison régulière par transports en commun ne relie la gare au centre-ville.
↑Ligne assurée par le transporteur VOYAGES GOUNON.
↑Ligne assurée par le transporteur AUTOCARS DRIOT-MASSON.
↑(oc) « Monistròl de Leir: los escolans se mobilizan per evitar l’expulsion d’una camarada : Se solidarizan amb una familha albanesa qu’a demandat l’asil politic e que l’estat francés vòl expulsar », Jornalet, Toulouse, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC), (ISSN2385-4510, lire en ligne).
↑"Géographie paysanne", par Jean-Yves Rideau, 2018 - page 271,
↑Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162.
↑POBLE Pierre-Eric, « Cahiers de la Haute-Loire 2019 », sur cahiersdelahauteloire.fr/, Cahiers de la Haute-Loire, (consulté le ).
↑Si l'on suit un texte tardif, la translatio sancti Georgii, issue d'un lectionnaire de l'Église du Puy (1420), l'évêque du Puy Norbert« dut composer avec le vicomte [de Polignac, qui avait contesté son investiture par le roi] et lui abandonner la cité de Saint-Paulien d'où il transporta à Monistrol les reliques de saint Marcellin » (Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987, rééd. 2007, p. 270, n. 18). La chronologie des événements demeure difficile à établir ; la texte indique que le prédécesseur de Norbert est mort en 877 mais, selon Robert-Henri Bautier (Recueil des actes de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, rois de France (877-884), Paris, Impr. nat., 1978, introd., p. LXXIV), les événements sont plus tardifs et coïncident avec le retour de Narbonne du roi (881 ou 884), où il est intervenu dans l'élection épiscopale de Théotard. La personnalité même de Norbert pose problème, la tradition l'identifiant au frère du comte de Poitiers alors que Robert-Henri Bautier (Ibid.) l'assimile au notaire-chancelier de Carloman et au frère de Guillaume le Pieux. Dans cette perspective, le transfert des reliques daterait de la fin du IXe siècle.
↑Marcellin, à qui est dédiée l'église de Monistrol, est traditionnellement qualifié d'évêque du Puy mais, pour Christian Lauranson-Rosaz (op. cit., p. 228, n. 384), il pourrait s'agir du premier évêque d'Embrun (v. 354), dont une partie des reliques servent à fonder l'abbaye de Chanteuges, à faible distance de Saint-Paulien. À Monistrol sont également conservées des reliques des saints catalans Abdon et Sennen, ainsi que celle du cisalpin Claudien. Pour Christian Lauranson-Rosaz, ces éléments, cette onomastique et cette invocation de personnages prestigieux « sont autant de révélateurs d'un esprit et d'une culture dont les sources sont délibérément recherchées dans le Sud » (op. cit., p. 246).
↑Voir à ce sujet l'article de Georges Paul, « Monistrol-sur-Loire et les évêques du Puy », Bulletin [...] de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1935, t. XX, p. 59-87 [Recension : « Chronique d'histoire régionale », Revue d'histoire de l'Église de France, 1936-97, vol. 22, p. 542].
↑Site internet www.mairie-monistrol-sur-loire.fr __"Patrimoine et histoire - Le château des évêques".
↑Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, page 162. Le sous-sol de la municipalité semble être "un vrai gruyère". Les entrées des souterrains sont condamnées, et si malgré cela on pouvait y pénétrer, leur visite est absolument interdite, extrêmement dangereuse.
↑Livre "Les grandes Compagnies en Velay - 1358-1392", de Jacques Monicat, année 1928, page 19.
↑Livre Le Monde souterrain de Haute-Loire, de Jean-Paul Béal, année 2018, pages 161-162.
↑Certains travaux soulignent aujourd'hui l'influence de cette période dans la culture du journaliste. Ainsi pour Jacques Thibau, « L’homme qui fonde Le Monde est un enfant de l’Église, recueilli par elle, élevé par elle, lancé par elle dans le monde » (« Le Monde ». Histoire d’un journal, un journal dans l’Histoire, Paris, Simoën, 1978)
↑Jean-Charles Edouard, « La population des villes du Massif central : 1990-1999 », Revue de géographie alpine, 2001, 89-1, p. 57-73.
↑« C’est sur un domaine privé appartenant à l’ancien maire de Monistrol, Joannès Laval, que les lotissements du domaine de la Rivoire basse se sont constitués à partir de 1972. On compte aujourd’hui environ 300 maisons individuelles » (Cf. Noël Jouenne, Une certaine jeunesse. Incivilités et sentiment d’insécurité en milieu rural périurbain, Étude commandée par la communauté de communes Les Marches du Velay, décembre 2006, p. 31 — disponible en ligne).
↑« […] Dans cette commune […] règne une vie mouvementée durant le temps scolaire, au niveau des élèves, des enseignants et du trafic routier intense et saturé aux heures de pointe », notait Noël Jouenne en 2006 (Noël Jouenne, op. cit., p. 28 — disponible en ligne).
↑À propos du Domaine de La Rivoire, Noël Jouenne analyse ainsi : « conçue au début des années 1970 sur le principe des nouveaux villages, cette aire de lotissements comprend aujourd’hui environ 300 habitations, dont certaines sont d’anciens HLM en accès à la propriété […]. Cet ensemble est construit en dehors des voies d’accès principales, de sorte que la traversée n’est généralement effectuée que par des riverains. Le haut du domaine est plus ancien et constitué d’un habitat recherché, avec des parements en pierres, des haies de séparation sans murets, et une volonté affichée d’un rapprochement avec la nature » (Noël Jouenne, op. cit., p. 30-31 — disponible en ligne).
↑Abel Chatelain, « Les migrations temporaires anciennes à Lyon et dans les pays environnants », Revue de géographie jointe au Bulletin de la Société de géographie de Lyon et de la région lyonnaise, 1949, 24-1, p. 37-50.
↑Philippe Moret in Haute-Loire, Paris, Gallimard, coll. « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 33.
↑Cf. le premier tome de sa thèse pionnière d'histoire sociale, Les Ouvriers de la région lyonnaise, Lyon, Presses universitaires, 1977.
↑Le cas de l'industrie du cyle a été étudié par les géographes André Vant et Jacqueline Dupuis (« L'industrie stéphanoise du cycle ou la fin d'un système industriel localisé », Revue de géographie de Lyon, 1993, 68-1, p. 5-16).
↑Certaines traces subsistent cependant, comme la surreprésentation des entreprises industrielles de petite taille (10 à 49 salariés), ou, si l'on suit Philippe Moret (Ibid.), un certain esprit d'entreprise.
↑Selon l'INSEE, la sphère d'activité « résidentielle » regroupe 48 % des emplois, la sphère d'activité « industrielle » 39 % (33 % au niveau national). Le secteur agricole est très marginal.
↑Sur les Sœurs de Saint-Joseph, voir Patricia Byrne, « Sisters of St. Joseph: The Americanization of a French Tradition », U.S. Catholic Historian, vol. 5, no. 3/4, Catholic University of America Press.
↑Établis à Monistrol en 1627 à la demande de l'évêque du Puy Just de Serres, dans le cadre du mouvement de Réforme catholique. Les bâtiments, composites, ne font pas à ce jour l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.
↑De 1825 à la Séparation des Églises et de l'État en 1905. L'édifice de la place Néron abrita ensuite la mairie, avant son transfert dans les bâtiments de la nouvelle école du Prévescal, et la justice de paix.
↑Lycée professionnel privé, fondé en 1954 par l'abbé Pierre Cellier, sous le nom d'École technique privée — et surnommée pour cette raison la Tech—, pour répondre aux besoins des chefs d'entreprise de la région (cf. site du LPP).
↑Acheté par la ville de Monistrol dans les années 1980, à l'instigation de la Société d'histoire, le Donjon a fait l'objet d'une campagne de restauration dans les années 2000.
↑Mentions modestes in Frank Lestringant, « 1492 et la connaissance », Histoire, économie et société, 1993, vol. 12, no 12-3, p. 355-363.
↑Voir à ce sujet l'article de Geneviève Bresc-Bautier (« Le musée imaginaire de Pierre Vaneau, sculpteur du Puy (1653-1694) », Revue de l'art, 1990-97, p. 59-83), qui retrace les sources de Vaneau, perçu comme emblématique de la sculpture provinciale française sous Louis XIV.