Marguerite Moreno
Joseph Granié , Marguerite Moreno (vers 1899), Paris , musée d'Orsay .
Marguerite Moreno , nom de scène de Lucie Marie Marguerite Monceau , est une actrice française [ 1] née le 15 septembre 1871 dans le 9e arrondissement de Paris et morte le 14 juillet 1948 à Touzac [ 2] (Lot ).
Biographie
Félix Valloton , Marcel Schwob (vers 1898).
Fille de Pierre Monceau, professeur de mathématiques, et de Charlotte Lucie Moreno[ 2] , Marguerite Moreno étudie en pension à Paris et en Bretagne[ 3] , puis elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Gustave Worms [ 3] . Engagée à la Comédie-Française en 1890, elle côtoie sur scène Charles Le Bargy , Mounet-Sully , Julia Bartet , Coquelin cadet , Paul Mounet . Elle est alors « la muse des symbolistes » . Elle crée Le Voile de Georges Rodenbach en 1893 et dit des vers à la demande de Robert de Montesquiou pour l'inauguration du Monument à Marceline Desbordes-Valmore à Douai en 1896. Le peintre Lucien Lévy-Dhurmer et le sculpteur Jean Dampt fixent ses traits spirituels et sa coiffure en bandeaux typique de la fin de siècle ainsi que son costume de béguine de Bruges dans la pièce de Rodenbach. Confidente de Stéphane Mallarmé , elle ne parvient pourtant pas à le convaincre de monter Hérodiade . C'est elle qui organise en 1898 les funérailles du poète à l'église et au cimetière de Samoreau près la Seine où il avait une maison de campagne. Après avoir été la maîtresse de Catulle Mendès [ 4] , elle épouse en Angleterre , le 12 septembre 1900 , l'écrivain et poète Marcel Schwob qu'elle a rencontré en 1895 auquel l'unit une passion dont témoigne une extraordinaire correspondance conservée à la bibliothèque municipale de Nantes . Malade, Schwob meurt en 1905 à l'âge de 37 ans[ 5] .
Marguerite Moreno ,Album Mariani , 1896.
En 1903, Marguerite Moreno quitte la Comédie-Française et rejoint le théâtre de Sarah Bernhardt , puis plus tard le théâtre Antoine . Pendant sept ans, elle dirige à Buenos Aires la section française du conservatoire[ 6] . Quand éclate la Première Guerre mondiale , elle s'active à l'hôpital militaire de Nice . Elle s'est remariée en 1908 avec l'acteur Jean Daragon [ 7] mais elle perd son second époux au début des années 1920. Dès 1915, elle découvre le cinéma et, pendant la période du muet, elle joue notamment dans Vingt Ans après d'Henri Diamant-Berger où elle campe la reine Anne d'Autriche « sous un maquillage plâtreux, yeux cernés, bouche en cerise[ 4] » (1922), donne la réplique à Maurice Chevalier dans Gonzague et Le Mauvais Garçon du même réalisateur (1923), et figure dans Le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti (1929). Sur les conseils de son amie l'écrivaine Colette , elle se tourne vers les rôles comiques[ 4] et, en 1929, elle remporte un grand succès sur scène dans Le Sexe faible d'Édouard Bourdet ; elle y joue « une vieille comtesse slave qui, pour occuper son ennui, lève et paie les beaux garçons[ 8] » (rôle qu'elle reprendra au cinéma dans la version filmée par Robert Siodmak en 1933).
La Source bleue dans le Lot , près de laquelle était située la maison de Marguerite Moreno.
Au début de l'entre-deux-guerres , elle s'installe dans sa propriété du Lot , rénovée pour elle grâce à son cousin Pierre Moreno [ 9] , un de ses proches, lui aussi comédien et souvent son partenaire[ 10] ). Sa carrière se partage dès lors entre théâtre et cinéma et, selon O. Barrot et R. Chirat, « Moreno accepte tout ce qu’on lui propose. Le rire du spectateur moyen à chacune de ses apparitions lui suffit[ 11] » . Elle apparait ainsi dans Un trou dans le mur de René Barberis (1930), Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger (1936), La Fessée de Pierre Caron (1937) ; mais elle est aussi dirigée, entre autres, par Raymond Bernard (Les Misérables , dans le rôle de la Thénardier, avec Harry Baur et Charles Dullin , 1934), Sacha Guitry (Faisons un rêve , Le Roman d'un tricheur et Le Mot de Cambronne en 1936, Les Perles de la couronne en 1937, Ils étaient neuf célibataires en 1939, Donne-moi tes yeux en 1943), Marcel Pagnol (Regain avec Fernandel en 1937, La Prière aux étoiles en 1941, film inachevé), Christian-Jaque (Carmen en 1942, Un revenant en 1946 avec Louis Jouvet ), ou encore Claude Autant-Lara (Douce en 1943). En 1945, aux côtés de Jouvet, elle triomphe au théâtre dans le rôle d'Aurélie de La Folle de Chaillot , écrit pour elle par Jean Giraudoux . Son dernier film, L'assassin est à l'écoute , sort quelques semaines après sa mort en 1948, d'une pneumonie [ 12] .
Sa maison La Source bleue à Touzac (Lot ) est un domaine aujourd'hui transformé partiellement en maison d'hôte par ses héritiers.
Obsèques de Marguerite Moreno à Touzac , en juillet 1948 . Photographie d'André Cros , Archives de Toulouse .
Paul Valéry considérait qu'elle était la seule à savoir dire des vers et l'invitait à en réciter lors de ses cours au Collège de France . Sur elle, Paul Léautaud a écrit : « Ce soir, en écoutant Moreno dans Aricie, je pleurais tout bas… » et « On la trouve laide, on n'est pas laide avec un visage si expressif, si fin en même temps - les yeux, le nez, la bouche sont pleins d'esprit. Elle en a d'ailleurs comme rarement chez une femme. C'est la malice et la satire féminines en personne[ 13] » .
Publications
Une Française en Argentine , fronstipice de H.S. Ciolkowski , Georges Crés éditeur, 1914.
La Statue de sel et le bonhomme de neige : souvenirs de ma vie et quelques autres , Flammarion, 1926.
Le Moderne savoir-vivre , Société parisienne d'édition, 1930.
Souvenirs de ma vie , préface de Colette , introduction de Robert Kemp , Éditions de Flore, 1948.
Filmographie
Suzy Vernon et Marguerite Moreno (1934), photographie de l'agence Meurisse .
1911 : Un marié qui se fait attendre de Louis J. Gasnier
1915 : Debout les morts ! de Henri Pouctal , Léonce Perret et André Heuzé
1916 : Paris pendant la guerre de Henri Diamant-Berger
1922 : Vingt Ans après d'Henri Diamant-Berger : la reine Anne d'Autriche
1922 : Le Mauvais Garçon d'Henri Diamant-Berger : la mère
1923 : Gonzague d'Henri Diamant-Berger : Madame Durand
1923 : L'Accordeur d'Henri Diamant-Berger, court métrage sonorisé en 1933
1924 : L'Emprise d'Henri Diamant-Berger
1929 : Le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti
1930 : Paris la nuit d'Henri Diamant-Berger
1930 : Paramount on Parade de Charles de Rochefort
1930 : Cendrillon de Paris de Jean Hémard
1930 : Un trou dans le mur de René Barberis
1930 : Chérie de Louis Mercanton
1930 : Dans une île perdue d'Alberto Cavalcanti
1930 : Amies de pension (anonyme) court métrage
1930 : Bouton d'avril (anonyme) court métrage
1930 : Ce qu'on dit, ce qu'on pense (anonyme) court métrage
1930 : Elle veut faire du cinéma d'Henry Wulschleger , court métrage
1930 : Cinopolis de José-Maria Castellvi et Francisco Elias (version espagnole du film précédent)
1930 : El mejor es reir de E.W Emo (en) et Florian Rey
1930 : Le Sexe fort (court métrage) (anonyme)
1931 : À mi-chemin du ciel d'Alberto Cavalcanti
1931 : Marions-nous de Louis Mercanton : Mme Marshall
1931 : Miche de Jean de Marguenat
1931 : Sola de Henri Diamant-Berger : Ellane
1931 : Conférence sur la beauté de Louis Mercanton, court métrage
1931 : Un joli succès de Louis Mercanton , court métrage
1931 : La Peur des histoires (anonyme) court métrage
1931 : Le Dandy masqué de André E. Chotin , court métrage
1931 : Le Mille pattes de Jean de Marguenat , court métrage
1931 : La Tournée Verdure d'André E. Chotin, court métrage
1932 : Le Cordon bleu de Karl Anton
1932 : Le Chasseur de chez Maxim's de Karl Anton
1932 : Cognasse de Louis Mercanton
1932 : Mon cœur balance de René Guissart
1932 : La Poule de René Guissart
1932 : Une petite bonne sérieuse de Richard Weisbach et Marguerite Viel , court métrage
1932 : L'Agence O'Kay d'André E. Chotin, court métrage
1932 : Madame Salamandre, voyante de Jean Margueritte , court métrage
1933 : Rien que des mensonges de Karl Anton
1933 : Casanova de René Barberis
1933 : Paris Deauville de Jean Delannoy : la duchesse de Latour Lupé
1933 : Pour être aimé de Jacques Tourneur
1933 : Primerose de René Guissart
1933 : Le Sexe faible de Robert Siodmak : la comtesse Polacchi
1934 : Les Misérables de Raymond Bernard ; film en 3 époques : Une tempête sous un crâne , Les Thénardier et Liberté, liberté chérie : La Thénardier
1934 : L'Aristo d'André Berthomieu
1934 : La Reine de Biarritz de Jean Toulout
1934 : Voilà Montmartre de Roger Capellani
1934 : Pierrot mon ami de Jaquelux , court métrage
1935 : Bourrachon de René Guissart
1935 : Les dieux s'amusent de Reinhold Schünzel et Albert Valentin
1935 : Jim la Houlette d'André Berthomieu
1935 : Train de plaisir de Léo Joannon
1935 : La Marraine de Charley de Pierre Colombier
1935 : Une demi-heure en correctionnelle d'Henri Diamant-Berger, court métrage
1936 : Tout va très bien madame la marquise d'Henry Wulschleger : la marquise de Ploevic
1936 : Le Coupable de Raymond Bernard
1936 : Faisons un rêve de Sacha Guitry
1936 : Le Roman d'un tricheur de Sacha Guitry
1936 : Le Mot de Cambronne de Sacha Guitry, court métrage
1936 : Mes tantes et moi d'Yvan Noé
1936 : Jeunes Filles de Paris de Claude Vermorel
1936 : Radio de Maurice Cloche , court métrage
1937 : Boulot aviateur de Maurice de Canonge : Cléopâtre de la Béraudie
1937 : Ces dames aux chapeaux verts de Maurice Cloche
1937 : Gigolette d'Yvan Noé
1937 : La Dame de pique de Fedor Ozep
1937 : La Fessée de Pierre Caron
1937 : Quatre Heures du matin de Fernand Rivers
1937 : Regain de Marcel Pagnol
1937 : Les Perles de la couronne , film de Sacha Guitry et Christian-Jaque , rôle de Catherine de Médicis
1938 : L'Accroche-cœur de Pierre Caron
1938 : Les Femmes collantes de Pierre Caron
1938 : Barnabé d'Alexander Esway
1938 : La Chaleur du sein de Jean Boyer
1938 : Eusèbe député d'André Berthomieu
1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
1938 : La Route enchantée de Pierre Caron
1938 : Le Danube bleu d'Emil-Edwin Reinert
1938 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande
1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry
1939 : Le Château des quatre obèses d'Yvan Noé
1939 : Jeunes Filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst : Madame Vuilliard
1939 : Ma tante dictateur de René Pujol
1939 : En correctionnelle de Marcel Aboulker , court métrage
1940 : Les Surprises de la radio de Marcel Paul
1941 : L'Étrange Suzy de Pierre-Jean Ducis
1941 : La Sévillane d'André Hugon
1941 : La Prière aux étoiles de Marcel Pagnol (film resté inachevé)
1942 : Le Camion blanc de Léo Joannon
1942 : Secrets de Pierre Blanchar
1942 : Carmen de Christian-Jaque
1943 : La Collection Ménard de Bernard Roland
1943 : Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry
1943 : Douce de Claude Autant-Lara
1946 : Les Malheurs de Sophie de Jacqueline Audry
1946 : L'Idiot de Georges Lampin
1946 : Un revenant de Christian-Jaque
1947 : Chemins sans lois de Guillaume Radot
1947 : Rendez-vous à Paris de Gilles Grangier
1947 : L'Éventail d'Emil-Edwin Reinert
1947 : Les jeux sont faits de Jean Delannoy
1948 : L'assassin est à l'écoute de Raoul André
Théâtre
19 avril 1890 : L'Infidèle de Georges de Porto-Riche , théâtre d'Application
1903 : Les Phéniciennes de Georges Rivollet d'après Euripide , théâtre antique d'Orange : Ménoecée
1903 : La Légende du cœur de Jean Aicard , théâtre Sarah-Bernhardt
1903 : Le Dieu vert d'Albert Keim , théâtre Sarah-Bernhardt : le Dieu vert
1903 : La Sorcière de Victorien Sardou , théâtre Sarah-Bernhardt : Afrida
1907 : Les Ames ennemies de Paul-Hyacinthe Loyson , théâtre Antoine : Madeleine Servan
1913 : Le Phalène d'Henry Bataille , théâtre du Vaudeville : Éléonore de Hongrie
1920 : Athalie de Racine, théâtre Sarah-Bernhardt : Josabeth
1920 : Le Courrier de Lyon d'Émile Moreau , Paul Siraudin et Alfred Delacour , théâtre de la Porte-Saint-Martin : Jeanne
1921 : La Bataille de Pierre Frondaie d'après Claude Farrère , mise en scène Firmin Gémier , théâtre Antoine : la nourrice
1922 : La Dernière Nuit de Don Juan d'Edmond Rostand , théâtre de la Porte-Saint-Martin
1922 : La Bouquetière des innocents d'Anicet Bourgeois et Ferdinand Dugué , théâtre de la Porte-Saint-Martin : Marie de Médicis
1923 : Le Phénix de Maurice Rostand , théâtre de la Porte-Saint-Martin : l'impératrice
1926 : Chipée ! d'Alex Madis , théâtre de l'Avenue
1927 : L'Enfant de cœur de René Fauchois , mise en scène René Rocher , Comédie-Caumartin : Ida de Saint-Herbland
1927 : Mauvais ange d'André Birabeau , mise en scène René Rocher , Comédie-Caumartin : Chipette
1927 : Ventôse de Jacques Deval , mise en scène René Rocher , Comédie-Caumartin : Jeanne Lechénault
1928 : Le Cercle de William Somerset Maugham , mise en scène Lucien Rozenberg , théâtre des Ambassadeurs
1929 : L'Homme de joie de Paul Géraldy et Robert Spitzer , théâtre de la Madeleine : Florence
1929 : Le Train fantôme d'Arnold Ridley , mise en scène Madeleine Geoffroy , théâtre de la Madeleine
1929 : Dans la rue d'après Street Scene d'Elmer Rice , adaptation Francis Carco , théâtre de l'Apollo
1929 : Le Sexe faible d'Édouard Bourdet , théâtre de la Michodière
1931 : Bluff de Georges Delance , théâtre des Variétés : la marquise
1933 : Le Cercle de William Somerset Maugham , mise en scène Lucien Rozenberg , théâtre des Ambassadeurs
1934 : La Revue des Variétés revue de Rip , mise en scène Edmond Roze , théâtre des Variétés
1936 : Le Mot de Cambronne de et mise en scène Sacha Guitry, théâtre de la Madeleine : Mme Mary Cambronne
1937 : V'la le travail revue de Rip, théâtre des Nouveautés
1945 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux , mise en scène Louis Jouvet , théâtre de l'Athénée : Aurélie, la folle de Chaillot
Carrière à la Comédie-Française
Discographie
" Les Goussepains"(Jean Richepin),"la Mort du pélican"(A.de Musset),"le Martin-pêcheur"(Rosemonde Gérard)disque 78 tours, double face, Polydor n°561002, édition posthume ,1948."La Marseillaise" (Rouget de Lisle), Mademoiselle Moreno de la Comédie Française, disque simple face Zon-O-Phone no 12160, 17 cm de diamètre, janvier-février 1903
"L'âne et le petit chien" (La Fontaine), Mademoiselle Moreno de la Comédie Française, disque simple face Zon-O-Phone no 12162, 17 cm de diamètre, janvier-février 1903
Notes et références
↑ « La mort du pélican (A. de Musset) Marguerite Moreno », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 1er février 2018 )
↑ a et b Acte de naissance sur archivesenligne.paris.fr (acte no 1089, image 7).
↑ a et b Marguerite Moreno, Souvenirs de ma vie , préface de Colette , introduction de Robert Kemp , Éditions de Flore, 1948. Réédité par les Éditions Phébus, 2002.
↑ a b et c Olivier Barrot et Raymond Chirat , Noir & Blanc, 250 acteurs du cinéma français 1930-1960 , Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-067877-9 ) , pp. 387-390 .
↑ Biographie de Marcel Schwob .
↑ Cette période lui inspire un récit romancé, Une Française en Argentine , publié en 1914
↑ Jean Daragon sur data.bnf.fr .
↑ Maurice Martin du Gard, Carte rouge , Ernest Flammarion, 1930.
↑ Pierre Moreno sur La Comédie musicale en France .
↑ Marguerite Moreno, op. cit. , Éditions Phébus, 2002, note de l'éditeur.
↑ O. Barrot et R. Chirat, op. cit.
↑ « L'écrivain Colette aimait la Source bleue », sur ladepeche.fr (consulté le 11 août 2021 )
↑ Paul Léautaud, Journal littéraire , tome I (1893-1906), Mercure de France, 1954, cité par O. Barrot et R. Chirat, op. cit.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Raymond Chirat, La Vie de Marguerite Moreno, 1871-1948 , Éditions du Rocher , 2003.
Raymond Chirat, Olivier Barrot, Les Excentriques du cinéma français : 1929-1958 , Henri Veyrier, Paris, 1983 (ISBN 9782851993045 ) .
Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus , Éditions cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7 ) .
François Soustre, Marguerite Moreno, la parfaite amie de Colette , Éditions Mon Limousin , 2023 , 228 p. (lire en ligne ) :« Merci, Marguerite, de m’avoir fait rencontrer en François Soustre le frère que j’aurais aimé avoir, cette complicité qui suscite, chez l’un, chez l’autre, à tour de rôle, de nouveaux accomplissements artistiques, nouveaux livres, expositions, etc. Et il advint, curieusement, qu’on me proposât de jouer à mon tour le rôle de ton triomphe, La Folle de Chaillot, et ce fut un immense bonheur... (Anny Duperey , préface) »
Article connexe
Liens externes