Le Printemps des poètesÉcouter est une manifestation francophone créée en mars 1999, se déroulant en France et au Québec.
Historique
Le Printemps des poètes est lancé par Jack Lang, ancien ministre de la Culture (dans une lettre à Catherine Trautmann, le 19 janvier 1998, où la manifestation s'appelle encore « La France en poésie »).
Il incite le plus grand nombre à célébrer la poésie, quelle que soit sa forme d'expression sur tout le territoire, à l'image de la Fête de la musique créée en 1982.
En 2024, après avoir élargi et rajeuni son conseil d'administration en avril, à la suite du départ de Sophie Nauleau[3], Le Printemps des poètes nomme, le , comme nouvelle directrice, Linda Maria Baros, poète franco-roumaine et docteure en littérature comparée[4],[5].
La manifestation est soutenue par le ministère de la Culture, le Centre national du livre et le ministère chargé de l'Éducation[3].
Éditions
La première édition a lieu en 1999 : elle est animée par André Velter durant ses trois premières éditions. Emmanuel Hoog en fut le premier responsable. Jean-Pierre Siméon en est le directeur artistique jusqu'à 2018 : il passe ensuite le relais à Sophie Nauleau.
Depuis 2001, chaque édition tente de mettre en avant un thème particulier sur lequel il sera alors possible de composer selon son inspiration [6] :
Chaque année, plus de 12 000 manifestations et autres festivités sont organisées, principalement en France et au Québec, à l'occasion de cette semaine consacrée à l'art poétique, qui se déroule habituellement au mois de mars, précédant de quelques jours l'arrivée du printemps.
En 2024, Le Printemps des poètes fête son 25e anniversaire[3].
Controverses
Arrivée de Sophie Nauleau à la direction
En 2018, l'arrivée de Sophie Nauleau à la tête du Printemps des poètes engendre une controverse et des réactions d'opposition dont celle du comédien Jacques Bonnaffé[8].
Nomination de Sylvain Tesson comme parrain
En 2024, la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes suscite la colère de nombreux poètes, notamment sur les réseaux sociaux[9], en raison de ses affinités assumées avec l'extrême droite[10]. L'affaire suscite une polémique dans le milieu culturel[11].
À la suite d'une enquête du Monde sur la gestion de l'association, évoquant « emprise » et « violence morale »[12], Sophie Nauleau démissionne de la direction de la manifestation[13],[14],[11].
Pour Mohammed Aïssaoui du Figaro, la « cabale » contre Sylvain Tesson serait davantage révélatrice d'« une question de rivalités pour les subventions dans ce petit milieu[15]. »