Landivisiau
Landivisiau [lÉÌdivizjo] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Située dans le nord du département, la ville est la capitale historique du cheval breton (foire aux chevaux annuelle).
GĂ©ographie
Situation
Landivisiau se trouve en bordure sud du plateau de LĂ©on, juste au nord de la vallĂ©e de l'Ălorn, fleuve cĂŽtier venant des monts d'ArrĂ©e et qui se jette, aprĂšs avoir traversĂ© Landerneau, dans la rade de Brest ; son tracĂ© sert de limite communale avec Loc-Eguiner et forme un coude juste Ă la limite sud de la commune (l'Ălorn coule sud-nord en amont de Landivisiau, est-ouest en aval), oĂč ce cours d'eau reçoit un affluent de rive droite, le Quillivaron, qui sĂ©pare Landivisiau de Lampaul-Guimiliau et, plus Ă l'est, de Guiclan ; Ă l'ouest le ruisseau de Kerfeunteniou, un autre affluent de rive droite de l'Ălorn qui se jette dans celui-ci en aval de Landivisiau, sert de limite communale avec Bodilis ; au nord la limite de la commune avec Plougourvest, son ancienne paroisse-mĂšre, est totalement artificielle, ne s'appuyant sur aucun fait naturel.
Les altitudes s'Ă©chelonnent entre 115 mĂštres (sur le plateau du LĂ©on, au nord du finage communal) et 35 mĂštres (au niveau du Moulin Neuf, lĂ oĂč l'Ălorn quitte le territoire communal).
Landivisiau possÚde un bois, le bois de Coatmeur, situé à l'est de la ville, sur une butte formée par la presqu'ßle de confluence entre le Quillivaron et un de ses affluents.
Landivisiau fait partie de la Communauté de communes du Pays de Landivisiau et traditionnellement du Pays Chelgen. L'Aire urbaine de Landivisiau regroupe, outre Landivisiau, les communes de Lampaul-Guimiliau et Guimiliau.
Communes limitrophes
Transports
Landivisiau est en bordure de la voie express RN 12, Ă 40 kilomĂštres de Brest et 100 kilomĂštres de Saint-Brieuc ; la ville est desservie par deux Ă©changeurs, l'un Ă l'ouest, l'autre Ă l'est de la ville, qui ont facilitĂ© l'essor de la zone artisanale et industrielle du Vern, situĂ©e au nord de la voie express. AntĂ©rieurement, le tracĂ© de l'ancienne RN 12 passait en plein cĆur de la ville de Landivisiau.
Landivisiau est aussi desservie par une gare (excentrĂ©e au sud de la ville car le tracĂ© de la voie ferrĂ©e emprunte la vallĂ©e de l'Ălorn) situĂ©e sur la Ligne de Paris-Montparnasse Ă Brest, oĂč s'arrĂȘtaient par le passĂ© certains trains express, et qui a suscitĂ© la crĂ©ation de la zone industrielle du Fromeur. DĂ©sormais, cette gare n'est plus desservie que par des TER, les TGV Atlantique ne s'y arrĂȘtant pas. Landivisiau fut aussi entre 1912 et 1946 un carrefour ferroviaire, la ligne ferroviaire Ă voie mĂ©trique exploitĂ©e initialement par les Chemins de fer armoricains allant de Plouescat Ă Rosporden, et exploitĂ©e Ă partir de 1921 par les Chemins de fer dĂ©partementaux du FinistĂšre y croisant celle des Chemins de fer de l'Ouest, c'est-Ă -dire la ligne ferroviaire actuelle.
L'aéroport de Brest-Bretagne est l'aéroport commercial le plus proche de Landivisiau, la Base d'aéronautique navale de Landivisiau étant exclusivement militaire.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique FinistÚre nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraßches en été et des vents forts[2]. ParallÚlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].
Pour la pĂ©riode 1971-2000, la tempĂ©rature annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,2 °C. Le cumul annuel moyen de prĂ©cipitations est de 1 004 mm, avec 16,3 jours de prĂ©cipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la pĂ©riode 1991-2020, la tempĂ©rature moyenne annuelle observĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique la plus proche, situĂ©e sur la commune de Saint-Servais Ă 6 km Ă vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de prĂ©cipitations est de 1 160,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramĂštres climatiques de la commune estimĂ©s pour 2050 selon diffĂ©rents scĂ©narios dâĂ©mission de gaz Ă effet de serre sont consultables sur un site dĂ©diĂ© publiĂ© par MĂ©tĂ©o-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Landivisiau est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Landivisiau, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est la commune-centre[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), en diminution par rapport Ă 1990 (62,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante :
terres arables (28,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,4 %), zones urbanisĂ©es (22,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (14,4 %), forĂȘts (7 %), prairies (3,9 %)[13]. L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Landeviziau en 1232, Landiviziau en 1309[14].
Landivisiau vient du breton lann qui signifie « ermitage » et de saint Thivisiau qui est à l'origine du patronyme de Gwisiau (Vizio).
En breton, Landivisiau est orthographié Landivizio.
Histoire
Origines
Son origine provient de cet Ă©tablissement monastique datant du Haut Moyen Ăge et jusqu'Ă la RĂ©volution française, Landivisiau resta une simple trĂšve dĂ©pendante de la paroisse de Plougourvest.
Dates clés
- 1292 : apparition du nom Landeviziau.
- 1309 : changement de nom pour Landivisiau.
- 1497 : construction de la chapelle Saint-Guénal.
- 1590 : début de la construction du clocher de l'église.
- Entre 1610 et 1620 : construction de la chapelle Sainte-Anne.
- 1856 : transfert de la chapelle Sainte-Anne dans le cimetiĂšre.
- 1875 : construction de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
- 1958 : destruction des anciennes halles.
- 1960 : construction des nouvelles halles.
- 1963-1965 : construction de la base aéronavale de Landivisiau.
- 1982 : inauguration de la nouvelle mairie.
- 2007-2008 : construction de la nouvelle caserne des pompiers.
- 2007 : inauguration de la nouvelle piscine.
Préhistoire et Antiquité
Deux chambres sépulcrales contenant des traces de crémation ainsi que quelques objets archéologiques furent découverts en 1888 sous un dolmen situé dans un tumulus situé à Ker-huella par Paul du Chùtellier[15].
La voie romaine allant de Morlaix à Brest suivait de trÚs prÚs le tracé emprunté par la suite par l'ancienne route nationale 12, passant donc par Saint-Thégonnec, Landivisiau, La Roche-Maurice et Landerneau[16].
Moyen Ăge
La chĂątellenie de Daoudour (mot breton signifiant en français "Deux-Eaux") s'Ă©tendait entre le haut cours de l'Ălorn et la riviĂšre de Morlaix[17].
La seigneurie de Coëtmeur appartenait au XIIIe siÚcle à Yvon de Coëtmeur, seigneur du dit lieu et de Daoudour (ces deux lieux étant alors dans la paroisse de Plougourvest) et aussi seigneur de Kermilin en Tréflaouénan et de Lescoat en Plouguin[18]. Au XIVe siÚcle, elle appartint à la maison de Tournemine. Le Chevalier de Fréminville écrit en 1844 qu' « on voyait naguÚre, dans l'église de Landivisiau, le tombeau d'un chevalier armé, François de Tournemine[Note 2], seigneur de Coëtmeur, Kermilin et Lescoët. On l'a entiÚrement détruit »[19]. Le chùteau du Daoudour est vendu à François de Tournemine en 1550 par la vicomtesse de Rohan.
La juridiction de Daoudour et CoĂ«tmeur, une des quatre juridictions du LĂ©on, s'exerçait Ă Landivisiau, mais la localitĂ© resta une simple trĂšve de Plougourvest jusqu'en 1792[20]. Mais Landivisiau, mieux situĂ©e sur l'axe Brest-Morlaix et dans la vallĂ©e de l'Ălorn, qui fournissait de l'Ă©nergie aux moulins, a tĂŽt dĂ©passĂ© sa paroisse-mĂšre, dĂšs la fin du Moyen Ăge. Devenue capitale Ă©conomique et administrative (un subdĂ©lĂ©guĂ© y Ă©tait installĂ©) du pays chulod, Landivisiau avait deux fois plus d'habitants que Plougourvest dĂšs 1700, quatre fois plus vers 1900, six fois plus vers 1960 et huit fois plus au dĂ©but du XXIe siĂšcle[21].
La foire Saint-Mathieu de Landivisiau a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e initialement en 1429 en pleine campagne Ă Coatsabiec, alors en Plougourvest (dĂ©sormais en Bodilis). Ne trouvant pas Ă se loger dans les environs, les marchands passaient la nuit sur place, brĂ»lant du bois pour se rĂ©chauffer. Ă la suite d'un incident survenu en 1768 (la foule tua un exempt [un policier] et blessa deux gendarmes qui voulaient arrĂȘter un mendiant), la foire fut transfĂ©rĂ©e Ă Landivisiau[22].
Ăpoque moderne
L'essor de l'activité toiliÚre
SituĂ©e au cĆur du pays de l'industrie de la toile, Landivisiau s'enrichit considĂ©rablement aux XVIe et XVIIe siĂšcles, ce qui provoque aussi la croissance de l'agglomĂ©ration : comme certains dimanches, la moitiĂ© des fidĂšles ne pouvaient entrer dans l'Ă©glise pour la grand-messe, celle-ci est reconstruite entre 1554 et 1590 (une inscription sur le portail indique la date de 1566 et le clocher date de 1590 ; il porte l'inscription en lettres capitales romaines : "LE : 14 : OCTOBRE FUT COMENCE CETE (TOUR) 1590"). Vers 1660, il y avait, sans compter les diacres et les sous-diacres, 14 prĂȘtres dans la paroisse de Landivisiau[23]
Une école des filles est attestée à Landivisiau à la fin du XVIe siÚcle[24].
La seigneurie de Coëtmeur et la chùtellenie du Daoudour
La seigneurie de CoĂ«tmeur, qui comprenait les terres de CoĂ«tmeur, de Daoudour (l'ancien chĂąteau du Daoudour se trouvait dans l'actuelle ville de Landivisiau, la "rue du Vieux-ChĂąteau" en perpĂ©tuant le souvenir) situĂ© en Landivisiau et Guicourvest et celle de Kermilin (en TrĂ©flaouĂ©nan) appartint Ă la maison de Tournemine depuis Geofroy Tournemine[25] et ses hĂ©ritiers, successivement son fils Jean Tournemine et son petit-fils Alain Tournemine[26] ; le fils de ce dernier François de Tournemine[27] et son Ă©pouse, RenĂ©e de Saint-Amadour[28], fondent une chapellenie dans l'Ă©glise de Landivisiau, dans laquelle ils furent par la suite enterrĂ©s ; leur fils, Jacques de Tournemine[29], est tuĂ© en duel le Ă Rennes.Pendant les Guerres de la Ligue, le duc de MercĆur confisqua la terre de CoĂ«tmeur et fit dĂ©truire le chĂąteau[20].
La seigneurie passe alors par mariages successifs d'hĂ©ritiĂšres dans la famille de l'Isle-Marivaux[30], puis dans celle du Vieux-Pont-Neubourg[31], sans postĂ©ritĂ©. La maison de Rieux la possĂ©da jusqu'en 1702 (RenĂ© de Rieux en est propriĂ©taire en 1596), date oĂč elle fut acquise par NoĂ«l Danycan[32] ; ses successeurs en restĂšrent propriĂ©taires pendant deux gĂ©nĂ©rations[33]. Louis II de Rohan-Chabot l'acquit et donna cette seigneurie Ă sa fille Charlotte de Rohan-Chabot[34] qui avait Ă©pousĂ© en 1739 dom Fernando Nuguez de Los Rios[35], grand d'Espagne, ambassadeur Ă Paris ; ces seigneurs espagnols possĂ©daient encore ces terres en 1800, date Ă laquelle le Premier Consul mit ces terres sous sĂ©questre pour punir leur propriĂ©taire, Carlos JosĂ© Gutierrez de Los Rios[36], petit-fils de Charlotte de Rohan-Chabot, de son attachement Ă Charles IV d'Espagne[37].
Au XVIIe siĂšcle, la chĂątellenie de Daoudour (qui avait appartenu avant sa scission Ă François III de KergroadĂšs[38], Ă©poux de Gilette de QuĂ©len[39]) est subdivisĂ©e en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-CoĂ«tmeur", qui avait son siĂšge Ă Landivisiau (elle appartenait en 1683 Ă Alexandre de Rieux (1620-1695), marquis de SourdĂ©ac, Ouessant, etc., petit-fils de RenĂ© de Rieux (1548-1628)) et comprenait Plouvorn et ses trĂšves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trĂšve de Landivisiau, Guiclan, Saint-ThĂ©gonnec, Guimiliau, Lampaul-BodĂ©nĂšs, Pleyber-Christ, Commana et sa trĂšve de Saint-Sauveur, PlounĂ©our-MĂ©nez et pour partie PlouĂ©nan ; et celle de "Daoudour-PenzĂ©", qui avait son siĂšge Ă PenzĂ© et comprenait TaulĂ© et ses trĂšves de Callot, Carantec, Henvic et PenzĂ©, LocquĂ©nolĂ©, Saint-Martin-des-Champs et sa trĂšve de Sainte-SĂšve[17]. Un aveu de 1683 Ă©voque « le vieux chĂąteau de Daoudour (...), ledit chĂąteau Ă prĂ©sent ruinĂ©, situĂ© prĂšs de la ville de Landivisiau, paroisse de Guicourvest ; sur les fossĂ©s, douves et issues duquel chĂąteau a Ă©tĂ© bĂąti des logements et jardinages appartenant au seigneur avouant, tant en fief que domaine, Ă prĂ©sent nommĂ© le terroir du Vieux ChĂątel ». Le mĂȘme aveu mentionne aussi dans cette mĂȘme trĂšve de Landivisiau, mais Ă quelque distance de la ville, « le chĂąteau et manoir de Couatmeur [CoĂ«tmeur], avec ses douves, issues, appartenances et dĂ©pendances tout autour, Ă©tant ledit chĂąteau Ă prĂ©sent ruinĂ©, plus le moulin de CoĂ«tmeur, le bois de CoĂ«tmeur, etc. »[40].
Les autres chĂąteaux et manoirs
Le chùteau du Mur, disparu, fut possédé aussi par François de Tournemine, puis son fils Jacques et ensuite par successivement par les familles de Rieux et de Rohan-Chabot. Deux autres manoirs au moins, disparus eux aussi, existaient : le manoir de Penanru et celui de Kervoadec[20].
Landivisiau dans la seconde moitié du XVIIIe siÚcle
Guy Abgrall (1731-1778) est « maire » de Landivisiau en 1764. Son inventaire aprÚs décÚs du 07/01/1778 donne 5 847 livres (550 livres agricoles et 4 521 livres textiles). Voir article paru dans la revue française d'apiculture en [41].
En 1770, Guiclan est la paroisse la plus riche du Haut-Léon central : les habitants paient en tout 2590 livres de capitation (pour 3 100 habitants), devançant Plouvorn : 2 524 livres (pour 3 600 habitants), Landivisiau : 1 564 livres (pour 2 400 habitants) et Bodilis : 1 208 livres (pour 2 000 habitants)[21].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landivisiau en 1778 :
« Landivisiau, petite ville sans clĂŽture, sur la route de Morlaix Ă Brest, Ă 4 lieues deux-tiers au sud-sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ©, Ă 40 lieues Âœ de Rennes et Ă 3 lieues Âœ de Lesneven, sa subdĂ©lĂ©gation. Cette ville, oĂč l'on compte 2 400 communiants[42] relĂšve du roi et ressortit au siĂšge royal de Lesneven. Il s'y tient un marchĂ© par semaine et sept foires par chaque annĂ©e. Landivisiau est trĂšve de Guicourvestz. (...). Les maisons nobles sont : Barach, CoĂ«tmeur, Trouzilit, Parcou et Roziliez (...). Daoudour, comtĂ© de CoĂ«tmeur, haute-justice, appartient Ă M. le duc de Rohan-Chabot. Ce territoire, coupĂ© de ruisseaux qui coulent dans les vallons, renferme des terres d'assez bonne qualitĂ©, et des landes dont le sol est absolument stĂ©rile. La forĂȘt de CoĂ«tmeur, qui peut avoir trois lieues de circuit, est en partie dans cette paroisse[43] »
Plusieurs landivisiens ont participé à la Guerre d'indépendance américaine dans l'escadre du comte d'Estaing ; parmi eux Jean-Marie Prigent, mort à bord le , Jean Le Gac, Hervé Le Viader et Guillaume Le Jeune, qui furent blessés lors de combats[44]
La Révolution française
Un livre d'Isabelle Bras décrit Landivisiau pendant la Révolution française[45]. L'année 1789-1790 y fut particuliÚrement agitée[46].
Guy Le Guen de Kerangal, nĂ© le Ă Landivisiau, ville oĂč il Ă©tait marchand de toiles, fut Ă©lu dĂ©putĂ© par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Lesneven aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 et fut le premier, lors de la nuit du 4 aoĂ»t 1789, Ă demander l'abolition immĂ©diate des titres fĂ©odaux. « Montant Ă la tribune dans son costume breton, [il] prit corps Ă corps les privilĂšges, avec sa rude Ă©loquence, et dĂ©chaĂźna l'enthousiasme des renonciations fĂ©odales »[47].
Yves Le Gall[48] fut Ă©lu recteur constitutionnel de Landivisiau et parvint Ă s'y maintenir jusqu'au Concordat de 1801[23]. Jean Olivier Pellen[49] fut vicaire Ă Landivisiau entre 1787 et 1804[20].
Pendant la Terreur, les rues furent rebaptisĂ©es : par exemple la "Rue de l'Ăglise" devint la "Rue de la Raison" et la "Rue de la TrinitĂ©" devint la "Rue des Sans-culottes". Le , Landivisiau est renommĂ© "Mont-sur-Ălorn", mais cette dĂ©cision ne fut jamais rĂ©ellement appliquĂ©e. Le 3 prairial an II (), le marchand de toiles landivisien Guillaume Le Roux[50] fut guillotinĂ© Ă Brest[23].
La statue de l'enfeu de François de Tournemine fut retirĂ©e de l'Ă©glise de Landivisiau pendant la Terreur. FĂ©lix Benoist Ă©crit en 1867 qu'elle gĂźt « aujourd'hui dans une prairie Ă l'entrĂ©e de la route de Brest ; le noble chevalier est reprĂ©sentĂ© armĂ© de toutes piĂšces, Ă l'exception de sa tĂȘte, soutenue sur un coussin par deux anges. Son Ă©pĂ©e est suspendue du cĂŽtĂ© gauche, tandis qu'une longue banderolle [banderole], dĂ©ployĂ©e Ă droite, porte en lettres gothiques les mots : Autre n'auray, devise de la maison de Tournemine »[37].
En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles Ă Saint-ThĂ©gonnec (mais c'est encore la commune oĂč ils sont les plus nombreux), 26 Ă Guiclan, 23 Ă Plouvorn, 16 Ă Bodilis, 10 Ă Landivisiau, 4 Ă Saint-Servais, etc.[51]
Les tanneries dans le pays de Landivisiau et Lampaul-Guimiliau étaient nombreuses depuis au moins le XVIe siÚcle. En 1795, le district de Landerneau compte 160 tanneries employant de 3 à 15 ouvriers (surtout concentrées dans la région de Landivisiau). Au début du XIXe siÚcle, Lampaul-Guimiliau en compte une cinquantaine et Landivisiau une trentaine, en comptant les paysans tanneurs. Elles ne sont plus que 18 en 1921 (11 à Landivisiau et 7 à Lampaul-Guimiliau) employant encore 240 ouvriers environ et 8 en 1946 employant une soixantaine de salariés. La derniÚre a fermé en 1986[52]. Ateliers d'équarrissage, tanneries et usines de colle répandaient alors dans la ville des odeurs épouvantables. Des tanneurs étaient aussi victimes de la maladie du charbon propagée par les peaux contaminées de moutons ou de chÚvres[53].
« Blé, toiles, cuirs, suifs, miels, tout abonde sur le marché de Landivisiau, que fréquentent les négociants de Saint-Pol, de Brest, de Landerneau, de Morlaix » écrit Jean-François Brousmiche en 1835.
Paul François Le Bris du Rest, ancien prĂȘtre constitutionnel nommĂ© recteur de Landivisiau en 1804, fut mal accueilli par ses paroissiens : « Je n'ai pas de presbytĂšre et je ne trouve pas de maison Ă louer » Ă©crit-il ; il dut se retirer dans sa commune natale de Plougastel oĂč il mourut en 1830[23].
Landivisiau a « de jolies maisons et de fort belles halles » écrit Fortuné du Boisgobey en 1839. Ces halles, construites en 1820, ont été démolies en 1960 et remplacées par un marché couvert, un bùtiment banal. « Blé, toiles, cuirs, suifs, miels, tout abonde sur le marché de Landivisiau, que fréquentent les négociants de Saint-Pol, de Brest, de Landerneau, de Morlaix » écrit Jean-François Brousmiche en 1835.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Landivisiau en 1843 :
« Landivisiau (ville sous l'invocation de saint Thivisiau) (...), formĂ©e de l'ancienne trĂšve de Guicourvest (...) ; cure de 2Ăšme classe ; chef-lieu de perception ; bureau d'enregistrement, bureau de poste et relais ; brigade de gendarmerie Ă cheval. (...) Principaux villages : le Drennec, Kerver, Guernevez, QuĂ©levarc'h, La Poterie, Kervoasclet, le Quinquis, Kervalon, Coatquelven. Maison principale : manoir de Coatmeur. Superficie totale : 1642 hectares dont (...) terres labourables 927 ha, prĂ©s et pĂątures 119 ha, bois 221 ha, canaux et Ă©tangs 3 ha, landes et incultes 265 ha, superficie des propriĂ©tĂ©s bĂąties 22 ha (...). Moulins : 4 (de Pont-Croix, aux PrĂȘtres, de Casuguel, Ă eau). (...). Les halles sont une construction rĂ©cente et belle. Cette ville, situĂ©e sur la route de Brest Ă Paris, faisait jadis un commerce assez Ă©tendu en beurre, suif, miel, chevaux et surtout en toiles ; aujourd'hui elle n'a plus guĂšre d'importance que par son marchĂ© qui est le centre des achats et ventes des communes environnantes. Le pavĂ© de la route de Paris Ă Brest dans la traversĂ©e de la ville de Landivisiau est Ă 77 mĂštres 66 centimĂštres au-dessus du niveau de la mer ; le pont de l'abreuvoir est Ă 59 mĂštres 9 centimĂštres. La partie agricole de cette commune est loin d'ĂȘtre en Ă©tat prospĂšre ; cependant on commence Ă y cultiver les plantes sarclĂ©es et surtout les pommes de terre. La tannerie, jadis florissante dans ce pays, est beaucoup rĂ©duite maintenant ; cependant il y a encore seize tanneries, tant grandes que petites. On compte en outre Ă Landivisiau deux fabriques de toiles peu considĂ©rables, et une fabrique de poteries communes. Il y a foire, dite de Saint-Mathieu, les 15, 21 et 22 septembre ; et le second mercredi de chaque mois. MarchĂ© le mercredi. GĂ©ologie : une partie du sol est granitique ; le micaschiste se montre au nord du bourg ; Ă l'est, le terrain schisto-argileux domine ; enfin sur quelques points le granite amphibolique est exploitĂ© comme pierre Ă bĂątir. On parle beaucoup plus le français que le breton[33]. »
Le , jour de marché, une exécution publique, celle d'un nommé Renaout, condamné pour assassinat, eut lieu à Landivisiau : « DÚs le matin, une affluence considérable de gens de la campagne s'était portée sur la place de ce bourg. Un détachement de cinquante hommes s'était rendu dÚs la veille de Morlaix au lieu d'exécution »[54].
Le pourcentage de conscrits illettrés à Landivisiau entre 1858 et 1867 est de 45 %[24].
Une mission qui dura 15 jours, avec 24 prĂȘtres, fut organisĂ©e Ă Landivisiau en 1865[55].
La ville connaßt un essor rapide passant de 1 547 habitants en 1821 à 4 002 habitants en 1886. Lors de la construction de la nouvelle église paroissiale en 1864-1865, on détruisit tout un quartier ancien et l'enclos paroissial pour pouvoir faire une grande place de marché, située juste devant elle. L'ossuaire datant de 1581-1585, avec ses cariatides, fut transporté dans le nouveau cimetiÚre. De l'ancienne église, qui datait du XVIe siÚcle, ne subsiste que le clocher, le porche et dix panneaux sculptés qui ornaient un tombeau et qui ont été réinstallés autour d'un lavoir, connu aussi sous le nom de fontaine Saint-Thivisiau[21]. L'année 1865 est aussi marquée par l'ouverture de la ligne ferroviaire entre Guingamp et Brest (les travaux ont commencé en 1860[56]), dernier tronçon de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et donc par l'ouverture de la gare de Landivisiau[57], ce qui mit fin au service des diligences qui existait auparavant entre Paris et Brest en desservant au passage Landivisiau[58].
La premiÚre compagnie (Landivisiau) du 4e bataillon de mobiles du FinistÚre, dirigée par Charles Boscals de Réals[59], participa le au combat de l'Haÿ lors du SiÚge de Paris pendant la Guerre de 1870 ; plusieurs de ses membres furent tués ou blessés à mort lors de ce combat[60].
Par un dĂ©cret du , la ville de Landivisiau est autorisĂ©e Ă contracter un emprunt d 100 000 francs pour la reconstruction de son Ă©glise et « l'acquisition des immeubles nĂ©cessaires Ă l'agrandissement de la place oĂč se tiennent les marchĂ©s et foires »[61].
Un scandale éclata en 1882 à Landivisiau lorsque deux FrÚres congréganistes furent poursuivis pour pédophilie ; le directeur de l'école fut révoqué pour avoir fermé les yeux sur de tels agissements[62] et l'un des religieux mis en cause fut condamné à huit ans de réclusion par la Cour d'assises du FinistÚre[63]. La laïcisation de l'école décidée en 1883 entraßna la création d'une école chrétienne "libre"[64].
Le , le clergĂ© de Landivisiau organisait chaque annĂ©e une procession pour protester contre la cĂ©lĂ©bration de la FĂȘte nationale[65].
Les foires de Landivisiau et le commerce des chevaux
Au début du XXe siÚcle, et cela resta vrai pendant presque tout le siÚcle, Landivisiau fut le siÚge d'un marché trÚs florissant (c'était déjà vrai précédemment, le champ de foire ayant été aménagé en 1870, Landivisiau faisant déjà au XIXe siÚcle figure de capitale du cheval breton[66]) et de foires aux chevaux trÚs fréquentées. « Les foires de Landivisiau sont incontestablement les plus importantes foires mensuelles de tout l'Ouest de la France » écrit F.-M. Bléas en 1913[67]. Ces foires se déroulaient le deuxiÚme mercredi de chaque mois (mais la plus importante était la foire Saint-Mathieu en septembre dont l'origine remonte à 1426[68]) et le commerce des chevaux faisait vivre environ 150 marchands et courtiers landivisiens. « Autour du champ de foire, il y avait plus de 15 bistrots. Les cars venus des communes voisines étaient tellement pleins que les gens grimpaient sur le toit ou sur les marchepieds ! » dit Jean Billon[69] ; Hervé Conan[70] déclare : « Toutes les belles maisons de la commune appartenaient à des marchands de chevaux »[71]
« Ce qui fait l'importance de Landivisiau, (...) c'est le cheval. Landivisiau, c'est le centre de commerce des chevaux le plus important de toute la France : c'est une agglomĂ©ration de marchands, de courtiers, de maquignons (...), c'est une organisation d'achat et de vente du cheval. C'est une organisation d'achat avec ses courtiers qui passent leur temps Ă "villager", non seulement dans les environs, mais aussi dans (...) toute la Bretagne, en Normandie et surtout dans cette Mayenne fĂ©conde et sage (...). RentrĂ©s chez eux avec leur marchandise de partout, ils s'empressent de la troquer, de la financer, si bien que le mĂȘme cheval passe dans trois ou quatre mains avant de quitter dĂ©finitivement le pays. L'organisation de la vente au marchand Ă©tranger est Ă la hauteur de celle des achats. Rien ne faut dĂ©faut, ni les Ă©curies, ni les accessoires, ni surtout les h^tels oĂč l'on trouve, avec un excellent accueil, le bien manger et le bien boire. En dehors des foires, c'est un marchĂ© permanent dont le rendement est considĂ©rable. (...) Les jours de foire, tels que le 8 fĂ©vrier, l'animation est extraordinaire. Il sort du cheval de partout, (...) il en vient de toutes les paroisses[72]. »
La gare de Landivisiau expédia prÚs de 32 000 chevaux en 1928, 14 000 chevaux en 1937 et de 18 000 en 1939, sans compter ceux qui étaient expédiés par voie routiÚre (des chevaux étaient expédiés jusqu'en Argentine, au Brésil et au Japon)[14]. La statue en bronze d'un cheval sur une place située prÚs de l'hÎtel-de-ville rappelle cette activité[73].
Diverses manifestations liées à l'élevage des chevaux étaient périodiquement organisées à Landivisiau, par exemple des raids hippiques[74], des concours de chevaux bretons[75] (organisés par la Société hippique de Landivisiau), ou encore en le concours central des chevaux d'artillerie[76]. Les courses hippiques de Landivisiau attirent alors chaque année environ dix mille spectateurs.
La Belle Ăpoque
En 1904, un décret du gouvernement Combes, pris en vertu de la loi sur les congrégations, entraßne la fermeture de l'école congréganiste tenue par les FrÚres des écoles chrétiennes à Landivisiau[77]. Le , l'inventaire des biens d'église eut lieu à Landivisiau dans un calme relatif, mais en présence d'une foule énorme venue protester[78].
Une importante grÚve des ouvriers tanneurs (ils étaient encore environ 150 à cette date employés dans une vingtaine de tanneries) de Landivisiau se produisit en [79]. Ils obtinrent la journée de 10 heures (jusque-là ils travaillaient 12 heures par jour) et une augmentation de leur salaire quotidien de 25 centimes[80].
Chaque annĂ©e les FĂȘtes de la Saint-Mathieu, en septembre, attiraient la population de la rĂ©gion[81].
La PremiĂšre Guerre mondiale
En , 350 réfugiés belges arrivés à Morlaix furent dirigés sur Landivisiau et répartis dans la ville et les cantons voisins[82].
Le monument aux morts de Landivisiau porte les noms de 170 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 11 au moins sont morts en Belgique, un au moins (Yves Toubot) en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr, deux au moins (Hervé Riou en Macédoine et Paul Le Roux à Salonique en GrÚce) dans le cadre de l'expédition de Salonique, 1 au moins (Yves Guillerm) au Maroc, 1 (Jean Pierre Le Gall) est un marin disparu en mer, 1 (Jean Barbault) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (5 d'entre eux : François Cottaing, Paul Grall, JérÎme Kerleroux, JérÎme Le Gall, Joseph Offret ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et François Quentric de la Médaille militaire)[83].
Joseph MazĂ©, prĂȘtre instituteur Ă Landivisiau, caporal infirmier au 19e rĂ©giment d'infanterie, fut citĂ© deux fois Ă l'Ordre de l'ArmĂ©e (lors des combats de Tahure en septembre- et lors d'un autre combat le en raison de son hĂ©roĂŻsme Ă secourir les blessĂ©s malgrĂ© ses propres blessures[84].
L'Entre-deux-guerres
En 1923, un rapport du conseil départemental d'hygiÚne évoque la création prochaine d'un réseau d'eau potable dans la ville de Landivisiau, « ce qui atténuera les conséquences des installations défectueuses de toutes les fosses d'aisances de la localité»[85].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landiviau porte les noms de 29 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, JĂ©rĂŽme Le Gall a Ă©tĂ© tuĂ© Ă l'ennemi Ă Hermeton-sur-Meuse (Belgique) le et a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre et Yves MĂ©vel le mĂȘme jour Ă Flavion (en Belgique Ă©galement) ; trois (François Ollivier, HervĂ© Paul, Jean Potard) sont des marins disparus en mer et un (Yves Picart) est un marin tuĂ© Ă Arzew (AlgĂ©rie)[83].
Le , des avions alliĂ©s bombardent et mitraillent la gare de Landivisiau ; plusieurs immeubles du voisinage sont endommagĂ©s. Le viaduc ferroviaire de Guimiliau est aussi attaquĂ© le mĂȘme jour. Le lendemain , la gare de Landivisiau est Ă nouveau mitraillĂ©e et la locomotive d'un train de marchandises mise hors d'usage[86].
Le , le Combat Command A, de la 6e division blindĂ©e amĂ©ricaine, venant du Huelgoat, et passĂ©e par PlounĂ©our-MĂ©nez, Loc-Ăguiner-Saint-ThĂ©gonnec et Saint-ThĂ©gonnec, bivouaqua dans la rĂ©gion de Landivisiau, qu'elle libĂ©ra, avant de poursuive son avancĂ©e en direction de Brest[87].
Athanase Tigréat, ancien résistant, emprisonné en Pologne dans le camp de Kobierzyn pendant plusieurs années pendant la Seconde Guerre mondiale, a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2016[88].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Landivisiau (Richard Guyomard) est mort pendant la guerre d'Indochine, quatre (Yves Bizien, Joseph Le Deunff, Yves Quémener, Jean Tanguy) pendant la guerre d'Algérie et un (Gilles Ollivier) à Beyrouth au Liban en 1983[83].
La base d'aéronautique navale de Landivisiau a été inaugurée en 1966. Une plaque commémorative, située dans cette base, porte les noms de 8 soldats membres de l'escadrille 57 S morts en service commandé dont trois au Maroc (Jean Biaux, Robert Heinemann, Claude Picart), deux en Algérie (Louis Pellerau, Jean Roose) et un en mer (Germain Petot), tous les cinq pendant la guerre d'Algérie ; deux à Toul (Serge Bremond, Michel Le Bail), hors conflit, en 1980[89].
Les deux clubs sportifs rivaux, l'"Association sportive landivisienne" et les "Gars de Saint-Thivisiau" renommé "Stade landivisien"[90], le premier laïque et le second catholique, fusionnent en 1991 pour former le "Landi Football Club" (Landi FC)[91].
En 2012, l'hippodrome de Landivisiau, situĂ© en fait sur la commune de Plougourvest, a Ă©tĂ© transformĂ© en "ĂquipĂŽle du pays de Landivisiau".
Population et société
DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[92]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[93].
En 2021, la commune comptait 9 192 habitants[Note 3], en Ă©volution de +1,24 % par rapport Ă 2015 (FinistĂšre : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ăvolution de la population [ modifier ]
1793 |
1800 |
1806 |
1821 |
1831 |
1836 |
1841 |
1846 |
1851 |
2 360 | 2 124 | 2 690 | 2 547 | 2 853 | 3 031 | 3 217 | 3 482 | 3 420 |
Ăvolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 |
1861 |
1866 |
1872 |
1876 |
1881 |
1886 |
1891 |
1896 |
3 304 | 3 317 | 3 211 | 3 203 | 3 359 | 3 706 | 4 002 | 4 079 | 4 240 |
Ăvolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1931 |
1936 |
1946 |
1954 |
4 354 | 4 385 | 4 713 | 4 647 | 4 544 | 4 543 | 4 518 | 5 445 | 4 926 |
Ăvolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962 |
1968 |
1975 |
1982 |
1990 |
1999 |
2004 |
2006 |
2009 |
5 583 | 6 174 | 7 605 | 7 964 | 8 254 | 8 751 | 8 739 | 8 731 | 9 096 |
Ăvolution de la population [ modifier ], suite (4)
2014 |
2019 |
2021 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
9 085 | 9 151 | 9 192 | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Ăvolution du rang dĂ©mographique
Ăvolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :
|
1968[96]
|
1975[96]
|
1982[96]
|
1990[96]
|
1999[96]
|
2006[97]
|
2009[98]
|
2013[99]
|
Rang de la commune dans le département
|
18
|
13
|
13
|
12
|
12
|
13
|
13
|
13
|
Nombre de communes du département
|
286
|
283
|
283
|
283
|
283
|
283
|
283
|
283
|
En 2017, Landivisiau était la 13e commune du département en population avec ses 9 132 habitants (territoire en vigueur au ), derriÚre Fouesnant (12e avec 9 458 habitants) et devant Plabennec (14e avec 8 436 habitants).
En 2017, elle Ă©tait Ă©galement la 1 098e commune en population au niveau national, derriĂšre Le Muy et devant Saint-Sulpice-la-Pointe.
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 35,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (32,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 26,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 4 424 hommes pour 4 718 femmes, soit un taux de 51,61 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[100]Hommes | Classe dâĂąge | Femmes |
---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
---|
6,5 | 75-89 ans | 10,4 |
---|
14,6 | 60-74 ans | 17,3 |
---|
22,0 | 45-59 ans | 18,8 |
---|
18,7 | 30-44 ans | 18,2 |
---|
16,9 | 15-29 ans | 15,6 |
---|
20,5 | 0-14 ans | 17,6 |
---|
Pyramide des Ăąges du dĂ©partement du FinistĂšre en 2021 en pourcentage[101]Hommes | Classe dâĂąge | Femmes |
---|
0,7 | 90 ou + | 2,2 |
---|
7,8 | 75-89 ans | 11,5 |
---|
19,2 | 60-74 ans | 20,1 |
---|
20,8 | 45-59 ans | 19,7 |
---|
17,7 | 30-44 ans | 16,6 |
---|
17,1 | 15-29 ans | 14,7 |
---|
16,8 | 0-14 ans | 15,2 |
---|
Enseignement et langue bretonne
Maternelle
- Publiques
- Ăcole Denis Diderot (Kervignounen)
- Ăcole de l'Arvor
- Privées
- Ăcole Notre-Dame-des-Victoires
- Ăcole de Sainte-Marie Lannouchen
Primaire
- Publiques
- Ăcole Denis Diderot (Kervignounen)
- Ăcole de l'Arvor
- Privée
- Ăcole Notre-Dame-des-Victoires
CollĂšges
Lycées
- Public
- Lycée du Léon - Le lycée du Léon de Landivisiau accueille 400 élÚves de second cycle en sections générales et technologiques-tertiaires, auxquels s'ajoutent 70 étudiants en BTS Management des Unités Commerciales. Le lycée propose également une option musique facultative (théorie et pratique), notée au baccalauréat.
- Privé
- Lycée du Saint-Esprit - Le lycée Saint-Esprit accueille des élÚves de la Seconde générale à la Terminale, le lycée propose différents ateliers le mardi aprÚs-midi aux lycéens dont un atelier arts-plastiques (option facultative notée au baccalauréat).
Ăcoles spĂ©cialisĂ©es
- MFR de Landivisiau
- AFPI Bretagne
Langue bretonne
à la rentrée 2012, une école Diwan voit le jour rue Georges-Clemenceau.
Ă la rentrĂ©e 2017, 131 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s Ă lâĂ©cole Diwan et dans les filiĂšres bilingues catholiques (soit 8,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[102].
HĂ©raldique
|
Blason de Landivisiau : De gueules Ă l'Ă©cusson d'or chargĂ© d'un lion mornĂ© de sable, accompagnĂ© de huit mĂącles aussi d'or ordonnĂ©es en orle 3, 2 et 3. ApprouvĂ© en conseil municipal le 22 mai 1981[103]. Explications : les armoiries se basent sur un sceau de 1482 oĂč apparaissaient les armoiries des familles de LĂ©on et de Rohan. Le lion reprĂ©sente la famille des LĂ©on, les macles dâor la famille des Rohan. Concepteur : dessin de Jean-Ădouard Benoiston et mis en relief par le sculpteur Antoine Roland.
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
PĂ©riode
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Identité
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Ătiquette
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Qualité
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1944
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1965
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Joseph Pinvidic
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RPF
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Conseiller général (1945-1964), Président du Conseil Général (1949-1955), député (1951-1962)
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1965
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1983
|
Yves Quéguiner
|
RPR
|
Chef d'entreprise
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1983
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2001
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Charles Miossec
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RPR
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Cadre commercial, conseiller général (1982-2001), député (1978-2002)
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2001
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2014
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Georges Tigréat[104]
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UMP
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Assureur, conseiller général (2008-2015)
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2014
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en cours
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Laurence Claisse
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DVD
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Salariée du secteur médical
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Jumelages
Monuments et sites
- La fontaine Saint-Thivisiau
- Fontaine Saint-Thivisiau
-
Femmes à la fontaine au début du XXe siÚcle (photographie auteur inconnu).
-
Vue d'ensemble.
-
Les statues. Les dix panneaux représentent, de haut en bas et de gauche à droite : un pÚlerin, une nonne, un ange, la sainte trinité, un ange, une nonne, un moine, un ange, une nonne, un moine.
-
Les lavoirs devant la fontaine.
- L'église paroissiale Saint-Thuriau : l'église actuelle date du XIXe siÚcle, mais le clocher et le porche de l'ancienne église, datant du XVIe siÚcle, ont été conservés.
- Chapelle Sainte-Anne ; il s'agit en fait de l'ancien ossuaire construit entre 1610 et 1620 et déplacé dans le nouveau cimetiÚre lors de la construction de l'église Saint-Thuriau, qui s'accompagna de la destruction de l'ancien enclos paroissial afin d'aménager la place se trouvant devant l'église.
- Les Halles, démolies en 1958.
- Le manoir de Créac'h Kellen, aujourd'hui reconverti en « espace culturel Lucien-Prigent ».
- La villa TrĂ©anton (1925) Ćuvre de l'architecte Lionel HeuzĂ© (1878-1970) et de son fils[105].
- L'hippodrome Croas-al-Leuriou, construit à la suite de la création de la Société des Courses Hippiques en 1911.
Industrie
Les principales usines
- C'est sur la zone du Fromeur qu'est située l'usine de production de béton Celtys[106], ainsi que le groupe Quéguiner Matériaux, leader breton dans la commercialisation de matériaux et de produits dérivés du béton.
- Un site de production Marine Harvest Kritsen : spécialisé dans le conditionnement et la préparation de saumons fumés y est implanté. L'usine est victime d'un incendie en 2018. L'usine est reconstruite pour reprendre la production en 2021. La marque est renommée Mowi[107]. En 2023 l'usine emploie 163 personnes, sans compter les 220 intérimaires saisonniers.
- Un site de production Mer Alliance Narvik : spécialisé dans le conditionnement et la préparation de saumons fumés y est implanté.
- Un site de production Tecnor-Sofac, fabricant dâaliments pour animaux d'Ă©levage est implantĂ© sur la commune' Ă proximitĂ© de la gare.
- La Sill met en service en 2021 dans la zone du Vern une tour de séchage de 47 mÚtres de haut destinée à produire chaque année 18 000 tonnes de poudre de lait infantile et 20 000 tonnes de poudre de lait classique, qui emploiera entre 70 et 80 salariés[108].
Implantation d'une centrale au gaz
En , la municipalitĂ© a exposĂ© en conseil extraordinaire un projet de Centrale au Gaz Ă Cycle CombinĂ© (CGCC) de production d'Ă©lectricitĂ©. Le projet, portĂ© d'une part par la sociĂ©tĂ© Direct-Ănergie et d'autre part par lâĂtat avec le concours de la RĂ©gion, suscite de nombreuses rĂ©actions citoyennes. Ainsi, le collectif GASPARE et plusieurs associations locales (dont « Landivisiau doit dire NON Ă la centrale ») entendent dĂ©noncer le projet[109]. MalgrĂ© l'opposition, la construction dĂ©butera en 2019 pour une livraison le 31 mars 2022[110].
Culture
Musique
- La ville de Landivisiau dispose d'une Ă©cole de musique traditionnelle en relation avec le Bagad Landi.
- Le Bagad Landi est crĂ©Ă© en 1959 par frĂšre Dominique, professeur au collĂšge Saint-Joseph. Il fĂȘte ses 50 ans le .
- Le cercle celtique Danserien Lann Tivizio. L'association a été créée en 2001 afin de valoriser le patrimoine breton, principalement issu du pays Chelgen, à travers ses danses, costumes, musiques, chants, etc. et surtout de continuer à le transmettre[111]. Les Dañserien veillent également à animer le territoire : fest-noz, conférences, spectacles, stages, etc.
- Au sein des groupes de musiques landivisiens, certaines formations se sont particuliĂšrement distinguĂ©es sur la scĂšne rock local (les Delta, Unlimited freak out, Venus portal, Skilabu, les sans talents, TorapatoraâŠ).
- Nevez Productions, entrepreneur de spectacles depuis 2016, dont le siĂšge social se situe Ă Landivisiau, a Ă©tĂ© fondĂ© et dirigĂ© par Kilian Hamon, landivisien dĂ©cĂ©dĂ© en avril 2024. SpĂ©cialisĂ© dans la production de spectacles autour de la musique bretonne et celtique, Kilian Hamon a conçu une crĂ©ation scĂ©nique originale en 2020, « CĆur de Bretagne »[112].
-
Le cercle celtique Danserien Lann Tivizio lors de la « FĂȘte des brodeuses » 2014.
-
Kilian Hamon, fondateur de Nevez Productions
Tableaux
- Maurice Le ScouĂ«zec : Groupe Ă Landivisiau (1924, huile sur panneau) ; Bonnes sĆurs et pensionnaires (Landivisiau).
Sports
Clubs
- Club de handball : Landi-Lampaul en entente avec celui de Lampaul-Guimiliau
- Club de football : Landi FC
- Club de tennis : TC Landi
- Club de tennis de table
- Club de Natation : Pays de Landi Natation
- Club de basket : LBA (Landi Basket Association)
- Club de rugby : R.C.L (Rugby Club Landivisien)
- Club d'Ă©quitation
- Club Athlétique Landivisiau : Léon-Trégor-Atléthisme (Avec Morlaix et Saint-Pol-de-Léon)
- Club de Badminton
- Club de Judo : JUDO Club landivisien
- Club de Taekwondo
- Club de tir Ă l'arc : les archers landivisiens
- Club de Gymnastique : GST (Gas de Saint Thivisiau)
- Danse classique : Le pont des arts
- Cercle Celtique Danserien Lann Tivizio
Compétitions
Personnalités liées à la commune
- Xavier Grall, journaliste, poÚte et écrivain breton né le à Landivisiau (FinistÚre) et mort le à Quimperlé (FinistÚre). Il est inhumé au cimetiÚre de Landivisiau.
- Jacques Burel, peintre né en 1922 à Oissel (Seine-Maritime) de parents d'origine landivisienne et décédé en 2000 à Landivisiau.
- Aude Biannic, coureuse cycliste, y a passé toute sa scolarité.
- Henri Le Guen, écrivain-poÚte depuis ses trente ans à Landivisiau, né le , de formation ingénieur-manager.
- Luc Le Vaillant, journaliste, y est né en 1958.
- Jérémie Beyou, navigateur, triple vainqueur de la solitaire du Figaro, y est né en 1976.
- Christophe Adam, chef pùtissier français, y est né en 1972.
- David Gaudu, coureur cycliste, y est né en 1996.
Notes et références
Notes
- â La notion d'aire d'attraction des villes a remplacĂ© en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohĂ©rentes avec les autres pays de l'Union europĂ©enne.
- â François de Tournemine, nĂ© en 1495 Ă TrĂ©flaouĂ©nan.
- â Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2024, millĂ©simĂ©e 2021, dĂ©finie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de rĂ©fĂ©rence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
Références
- â a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- â « Zonages climatiques en France mĂ©tropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consultĂ© le ).
- â « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consultĂ© le ).
- â « Orthodromie entre Landivisiau et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
- â « Station MĂ©tĂ©o-France commune de Saint-Servais) - fiche climatologique - pĂ©riode 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le ).
- â « Station MĂ©tĂ©o-France commune de Saint-Servais) - fiche de mĂ©tadonnĂ©es. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le ).
- â « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivitĂ©. », sur meteofrance.fr, (consultĂ© le ).
- â « La grille communale de densitĂ© », sur le site de lâInsee, (consultĂ© le ).
- â « UnitĂ© urbaine 2020 de Landivisiau », sur insee.fr (consultĂ© le ).
- â a et b Insee, « MĂ©tadonnĂ©es de la commune ».
- â « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Landivisiau », sur insee.fr (consultĂ© le ).
- â Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
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- â François de Tournemine, nĂ© vers 1529, seigneur de La Hunaudaye. Il ne faut pas le confondre avec François de Tournemine de La Guerche, lequel fut ambassadeur de Louis XII en Hongrie
- â RenĂ©e de Saint-Amadour, nĂ©e vers 1533 Ă GuĂ©menĂ©-sur-Scorff
- â Jacques de Tournemine, marquis de Tournemine, nĂ© vers 1557 Ă GuĂ©menĂ©-sur-Scorff, mariĂ© en 1574 avec LucrĂšce de Rohan (fille de Louis VI de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ©)
- â Jean de l'Isle-Marivaux, seigneur de Marivaux, tuĂ© en duel le , avait Ă©pousĂ© RenĂ©e-LucrĂšce de Tournemine, nĂ©e en 1576, fille de Jacques de Tournemine, dame de CoĂ«tmeur
- â Alexandre de Vieux-Pont, baron de Neufbourg, vice-amiral de Bretagne, Ă©pousa en 1593 RenĂ©e-LucrĂšce de Tournemine, dame de CoĂ«tmeur et veuve de Jean de l'Isle-Marivaux, voir Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f495.image.r=Daoudour?rk=150215;2
- â NoĂ«l Danycan, nĂ© le Ă Saint-Servan, sieur de l'Ăpine, marquis de Daoudour, comte de Landivisiau, comte de Rieux, conseiller du Roi, armateur et nĂ©gociant, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Paris
- â a et b A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et gĂ©ographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5woaB89vZAhWO16QKHRp_CDEQ6wEIOTAD#v=onepage&q=Landivisiau&f=false
- â Charlotte de Rohan-Chabot, nĂ©e le , dĂ©cĂ©dĂ©e le prĂšs de Madrid, ĂągĂ©e de 21 ans
- â Fernando Nuguez de Los Rios, dĂ©cĂ©dĂ© en 1745
- â Carlos JosĂ© Gutierrez de los Rios, nĂ© en 1779 Ă Lisbonne, dĂ©cĂ©dĂ© en 1822, fut ambassadeur Ă Paris
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- â François III de KergroadĂšs, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă TaulĂ©
- â Gilette de QuĂ©len, dĂ©cĂ©dĂ©e le au manoir de KernĂ©guez, paroisse Saint-Mathieu Ă Morlaix
- â Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomtĂ© ou principautĂ© de LĂ©on, "Revue de Bretagne et de VendĂ©e", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f112.image.r=Daoudour
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- â Jean Billon, prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© des courses de Landivisiau depuis 1958
- â HervĂ© Conan, directeur de la Maison Familiale et rurale de Landivisiau, champion de France d'attelage
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- â Christel Douard et Jean KerhervĂ©, Manoirs : Une histoire en Bretagne, ChĂąteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 169.
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- â Journal Le TĂ©lĂ©gramme de Brest et de l'Ouest, n° du 6 fĂ©vrier 2021
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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
- Les Juloded, grandeur et décadence d'une caste, Louis Elegoët, Presses universitaires de Rennes, 1998.
- Le petit train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Ăditions Ressac, Quimper, 2001. [historique de la petite ligne de chemin de fer Ă voie mĂ©trique qui desservait Landivisiau de 1912 Ă 1935]
Articles connexes
Liens externes
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