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Louis Gad S.A. est une ancienne entreprisefrançaise de la filière porcine, qui concevait, produisait et commercialisait des produits alimentaires à base de viande de porc. Elle est intégrée en 2011 au Groupe CECAB et est placée en redressement judiciaire en 2013.
Historique
Elle est fondée par Louis Gad en 1956[1] à Lampaul Guimiliau. Lorsqu'il prend sa retraite en 1983, elle compte 208 salariés et ses enfants prennent le relais à la tête de l'entreprise[2].
En 2001, Gad prend 40 % du capital de l'entreprise de découpe et de salaison Morand, à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique[3]. Le groupe Prestor entrre au capital de Gad. En 2008, le Groupe CECAB entre à son tour dans le capital de Gad. En 2010, elle emploie environ 2 500 personnes[4].
Rachat et déclin
Gad passe sous le contrôle de la CECAB en à la suite du départ à la retraite de Loïc Gad[1].
Déficitaire depuis 2008 en raison d'une baisse de la consommation de viande porcine et d'une intense concurrence européenne, le groupe GAD est en redressement judiciaire à compter du . Le le tribunal de commerce de Rennes évite la liquidation judiciaire du Groupe GAD en validant le plan de continuation du Groupe CECAB[5]. Les sites de Lampaul-Guimiliau, Saint-Martin-des-Champs et St Nazaire ferment et seul le site de Josselin reste actif. 889 suppressions de poste, en majorité à Lampaul-Guimiliau, ont lieu sur les 1700 salariés du groupe[6].
Polémique avec Emmanuel Macron
Le , Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, crée la polémique en déclarant que les employées de Gad sont « pour beaucoup illettrées », avant de regretter ses propos[7].