Un réseau de distribution d'eau est une structure permettant de garantir l'approvisionnement en eau potable d'une zone (résidence, village, ville, etc.)[1] ou industrielle. Cette eau est généralement froide mais certaines villes distribuent aussi de l'eau chaude sanitaire. Des enjeux sanitaires sont liés à la qualité de l'eau (qui est encore dans certaines régions dégradée par le plomb de tuyauteries anciennes, peut contenir des fibres d'amiante libérées par des tuyaux d'amiante-ciment, ou des contaminants liés à des fuites du réseau. Un autre enjeu est de limiter les fuites d'eau qui sont à la fois source de gaspillage de ressource et d'argent[2].
Le chauffage avant distribution, si nécessaire[N 3]. Pour les bâtiments éloignés de la chaufferie un circuit de bouclage assure l'arrivée rapide de l'eau chaude au robinet[4] ;
un maillage de canalisation assurant la distribution de l'eau potable
à l'arrivée un compteur d'eau servant de référence pour facturer la consommation d'eau et le retraitement des eaux usées.
dans une fosse septique à condition de prendre soin de ne pas rejeter de produits polluants (carburant, peinture, produits chimiques, etc.), pour ne pas polluer la nappe phréatique.
à l'égout qui nécessite un réseau de captation des eaux usées et leur traitement avant rejet dans la nature.
En France
En , lors des « Assises de l'eau » le gouvernement a annoncé que les services d'eau seront désormais tenus de publier leurs résultats de gestion[2]. Il a incité les collectivités territoriales à rénover leurs réseaux d'eaux car on estime que 20 % de l'eau qu'ils transportent est encore perdue par les fuites dans le réseau. 2 milliards d'euros d'investissements supplémentaires devraient être débloqués par l’État et autant par la caisse des dépôts (sous forme de prêts plus longs) pour rénover ces réseaux d'eau sur 5 ans, en privilégiant les territoires ruraux qui manquent souvent de fonds pour ces travaux[2]. Un projet de tarification sociale devrait permettre à des collectivités volontaires d'expérimenter un « chèque-eau » pour les foyers pauvres (principe inspiré du chèque-énergie)[6]. L'Union nationale des industries et entreprises de l'eau et de l'environnement (UIE) suggère de créer une banque publique de données recensant les causes de fuites pour mieux cibler les réparations à faire[2].
↑La plupart du temps un traitement minimum est nécessaire, au moins pour supprimer tout risque de pollution de l'eau qui "stagne" dans les canalisations.
↑Indispensable en Sibérie, par exemple, pour éviter que l'eau ne gèle dans les tuyaux de distribution souvent placé dans le permafrost.
↑Ceci nécessite que le tout à l'égout en sortie du bâtiment soit lui-même prévu, ce qui n'est pas le cas de toutes les communes.