Il commence sa carrière ecclésiastique comme prévôt de Saint-Pierre de Lille et de Saint-Donatien de Bruges[2].
Le , il est nommé évêque de Metz par Nicolas III. Il présente peu d'intérêt pour cette fonction mais les rentes qu'il en dégage lui permettent d'acquérir des terres en Flandre[2].
En 1285, il se brouille avec la bourgeoisie liégeoise à propos de la « fermeté », un impôt sur la consommation. Il se retire avec son clergé à Huy pendant 22 mois[2]. Jean Ier de Brabant entreprend une médiation qui aboutit à la paix des clercs le [3]. La fermeté est remplacée par l'impôt du braz.
En 1289, il est enlevé pendant une partie de chasse et emprisonné pendant six mois. Il est libéré après paiement d'une rançon[1],[2]. Incapable d'assurer la gestion de la principauté à cause de la maladie (gravelle)[4], il en confie la charge à son père Gui de Dampierre[3].
↑ a et bAlain Marchandisse, « Un prince en faillite. Jean de Flandre, évêque de Metz (1279/1280-1282), puis de Liège (1282-1291) », Bulletin de la Commission royale d'Histoire, n° 163, , p. 1-75.
↑ abc et dJean Chrétien Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Firmin Didot frères, fils et cie, (lire en ligne), p. 554.
↑ abc et dL'Art de vérifier les dates, t. 14, Valade, (lire en ligne), p. 206-207.
↑Jean d'Outremeuse, Le myreur des histors, , 755 p., Livre III, p. 472.
↑Jacques Toussaint, La seigneurie d'Anhaive à Jambes, Jambes, , 184 p., p. 33.
Joseph Daris, Histoire du diocèse et de la principauté de Liége pendant le XIIIe et le XIVe siècle, Liège, Louis Demarteau, , 710 p. (lire en ligne), « La principauté et le diocèse sous Jean de Flandre », p. 255-292.
Jacques Toussain (dir.), La seigneurie d'Anhaive à Jambes, Jambes, Centre d'Archéologie, d'Art et d'Histoire, 2005.