Les jardins sont deux espaces séparés, de part et d'autre de la voie centrale de l'avenue.
Les jardins sont accessibles par l'avenue Foch. Ils sont situés de part et d'autre de la large voie centrale de l'avenue et séparés des bâtiments qui les bordent par une contre-allée de chacun des deux côtés de l’avenue.
Les jardins sont créés en 1854 par Adolphe Alphand (1817-1891) sous l'impulsion de Napoléon III. Ils sont réalisés en même temps que l'avenue. Celle-ci porte successivement les noms d'avenue de l'Impératrice, du général Ulrich, du Bois-de-Boulogne puis, depuis 1929, d'avenue Foch. Elle est représentative de l'ambitieuse politique urbanistique du Second Empire, qui conduit à multiplier les espaces verts dans la capitale. Rapidement prisée par le Tout-Paris, elle est lotie à ses abords par de somptueux hôtels particuliers[1].
Environ quatre mille arbres y sont plantés, originaires de France, d'Allemagne, de Belgique et d'Algérie. De nos jours, on en compte six cents, dont certains sont centenaires, comme un marronnier d'Inde (planté en 1852), un orme de Sibérie (le plus gros de Paris, avec 4,15 mètres de circonférence), un catalpa et deux platanes (plantés en 1852 et en 1853). Au niveau du no 36 est installée une aire ludique en grumes[1].
Plusieurs sections de la pelouse rendent hommage à des personnalités[1] :
entre les nos 84 et 92 : le résistant Pierre Brossolette, mort non loin. Depuis 2024, cette pelouse comprend une allée Samuel-Pisar, du nom de l'un des plus jeunes survivants de la Shoah, devenu avocat international et conseiller du président Kennedy[2] ;
Non clôturés, les jardins sont ouverts 24 heuressur 24. Ils disposent d'un point d'eau potable, d'une table de pique-nique et de deux aires de jeux pour les enfants[1].
Monument à Alphand.
Pelouse.
Platane planté en 1852.
Platane planté en 1853.
Panneau ancien « Défense de marcher sur les gazons ».