Henry Cabot Lodge Jr. est le petit-fils d'Henry Cabot Lodge (homme politique) et le frère de John Davis Lodge (acteur comme John Lodge, puis homme politique).
En 1952, il tente de se faire réélire. Parti favori, il est néanmoins battu par un jeune congressiste démocrate, John F. Kennedy.
En 1953, il est nommé ambassadeur des États-Unis aux Nations unies par le président Dwight D. Eisenhower. Il s’emploie notamment à justifier le blocus naval imposé par les États-Unis au Guatemala, dont la politique du président progressiste Jacobo Árbenz Guzmán gênait les intérets[1].
En 1960, Richard Nixon le choisit pour colistier lors de l'élection présidentielle. Avec 49,55 % des suffrages et 26 États remportés, ils sont battus d'extrême justesse par le ticket démocrate mené par John F. Kennedy qui recueille 49,72 % des voix et remporte 23 États. Aujourd'hui encore, on ne sait pas dans quelle mesure la mafia a aidé à l'élection de Kennedy notamment dans les États de l'Illinois, à Chicago et à New York[réf. nécessaire].
De 1963 à 1964, Cabot Lodge est ambassadeur au Sud Viêt Nam ; convaincu peu après son arrivée de la chute prochaine du président Ngô Đình Diệm, il s'abstient de s'opposer au putsch organisé contre ce dernier par un groupe de généraux à la fin 1963, et semble même avoir porté quelque assistance aux conspirateurs[2].
En 1964, lors des primaires républicaines dans le New Hampshire, il créait la surprise en battant les favoris Barry Goldwater et Nelson Rockefeller mais abandonne ensuite la course présidentielle.
↑ Stanley Karnow, Vietnam: A History, Penguin Books, 1997, page 311
↑(en) Koed, Biographical directory of the United States Congress, 1774-2005 : the Continental Congress, September 5, 1774, to October 21, 1788, and the Congress of the United States, from the First through the One Hundred Eighth Congresses, March 4, 1789, to January 3, 2005, inclusive, United States. Congress. Joint Committee on Printing, , 2218 p. (ISBN978-0-16-073176-1)