Les trois principaux partis s'accordent finalement le pour constituer pendant cinq mois un « gouvernement œcuménique » (en grec moderne : Οικουμενική κυβέρνηση) les associant sous l'autorité du très respecté ancien gouverneur de la banque centrale Xenophón Zolótas, âgé de 85 ans, pour mener un certain nombre de réformes économiques[1].
Le , la ND décide de retirer ses ministres du gouvernement après avoir pris acte des désaccords insurmontables entre les trois formations au pouvoir sur les réformes économiques et institutionnelles à poursuivre. Cette décision est imitée par le PASOK et le SYN dans la foulée, et leurs postes sont réattribués à des indépendants, à l'exception du ministère de l'Intérieur qui reste sous l'autorité de son titulaire issu du SYN[3].
Après que le Parlement a échoué à élire un nouveau président de la République, de nouvelles élections anticipées sont convoquées le , les troisièmes en moins d'un an[4],[5]. La Nouvelle Démocratie y remporte l'exacte moitié des sièges puis obtient le soutien du seul parlementaire de DIANA, le parti de Kostís Stephanópoulos, ce qui permet à Konstantínos Mitsotákis de mettre en place son propre gouvernement.