Au cours du scrutin, le PASOK totalise 45,8 % des voix, recul d'environ deux points par rapport aux élections de 1981, qui lui accorde une nette majorité absolue malgré la perte de 11 députés. Au pouvoir entre 1974 et 1981, la Nouvelle Démocratie (ND) refait une partie de son retard en totalisant 40,8 % des suffrages et 126 parlementaires.
Le , à dix semaines des élections législatives, le banquier Giórgos Koskotás, incarcéré aux États-Unis, accuse Papandréou de corruption. Selon lui, le Premier ministre et de hauts fonctionnaires auraient ordonné le transfert des fonds d'entreprises publiques vers la Banque de Crête, propriété de Koskotás, et auraient perçu en échange une partie des intérêts devenant revenir aux sociétés d'État. Niant toute implication, le chef de l'exécutif survit à une motion de censure puis procède, le , à un important remaniement ministériel marqué par le départ de son bras droit Ménios Koutsógiorgas[3],[4],[5].
Lors du scrutin législatif, la ND devance le PASOK mais échoue à remporter la majorité absolue, à six sièges près. Elle s'associe alors la coalition de gauche radicale Synaspismós (SYN) et constitue un gouvernement sous l'autorité de Tzannís Tzannetákis afin d'écarter provisoirement Papandréou du pouvoir, réaliser quelques réformes et organiser de nouvelles élections.
Composition
Initiale (5 juin 1985)
Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.