Cet exécutif, dirigé par le magistrat Ioánnis Sarmás, alors président de la Cour des comptes, ne dispose d'aucun soutien parlementaire puisque sa nomination fait suite à l'impossibilité de constituer une majorité au sein du Parlement grec.
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Les élections législatives du voient le parti conservateur Nouvelle Démocratie devancer très largement les autres formations politiques dont son principal concurrent de gauche SYRIZA, sans pour autant remporter la majorité absolue des sièges au Parlement. Le Premier ministre sortant Kyriákos Mitsotákis, qui refuse d'envisager une coalition, renonce alors à former un gouvernement tout en appelant à la dissolution de l'assemblée récemment élue pour convoquer de nouvelles élections législatives afin d'obtenir une majorité absolue grâce à la prime de sièges accordée au parti arrivé en tête par la loi électorale dans l'éventualité d'un scrutin répété.
Après avoir consulté les dirigeants des partis représentés dans la nouvelle assemblée, la présidente Ekateríni Sakellaropoúlou charge le président de la Cour des comptes Ioánnis Sarmás de former un gouvernement de transition dès le pour expédier les affaires courantes jusqu'aux nouvelles élections, prévues pour le mois de juin suivant[1],[2].