Au cours du scrutin, le PASOK totalise 46,9 % des voix, soit une hausse de huit points par rapport au scrutin précédent, et remporte une solide majorité absolue. Il devance nettement la ND, qui perd plus de sept points et totalise 39,3 % des voix. Seul le Parti communiste de Grèce (KKE) remporte des sièges à la gauche du PASOK, le Synaspismós (SYN) se trouvant exclu de l'assemblée, tandis que le Printemps politique (POLAN) devient le premier parti à entrer au Parlement à la droite de la ND depuis 1977.
Le , l'ancien ministre Konstantínos Stephanópoulos est élu chef de l'État au troisième tour de scrutin par 181 voix favorables, soit une de plus que la majorité requise. Proposé par le POLAN, il avait reçu par la suite le soutien du PASOK après que Papandréou avait renoncé à briguer la présidence de la République. Bien qu'il soit originellement issu de la ND, Stephanópoulos ne bénéficie pas du soutien de son ancienne formation[1].
Succession
À partir du suivant, le Premier ministre est hospitalisé à Athènes pour une insuffisance cardique et rénale. Le ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos exerce alors la direction par intérim du gouvernement, de manière informelle. Il finit par remettre sa démission et le , l'ancien ministre de l'Industrie Konstantínos Simítis, chef de file des rénovateurs du PASOK, est désigné par le groupe parlementaire pour succéder à Papandréou au détriment de Tsochatzópoulos[2],[3]. Il constitue son premier gouvernement quatre jours plus tard.
↑Didier Kunz, « Costis Stéphanopoulos succède à Constantin Caramanlis à la tête de l'Etat grec », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Didier Kunz, « La Grèce se prépare à la succession d'Andréas Papandréou », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Didier Kunz, « Le nouveau premier ministre grec, Costas Simitis, est le chef de file du courant européen du Pasok », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).