Le , un référendum confirme le renoncement de la population à la monarchie au profit du régime républicain, décidé lors d'une consultation organisée 18 mois plus tôt par la junte militaire. Dix jours plus tard, le député Mikhaíl Stasinópoulos est élu à titre provisoire président de la République par le Parlement.
La nouvelle Constitution démocratique est adoptée le par 214 voix favorables, l'ensemble de l'opposition faisant le choix de l'abstention en raison de ses désaccords avec la Nouvelle Démocratie sur les fonctions et l'élection du président de la République et l'éventuel rôle futur de l'ancien roi des HellènesConstantin II[1].
Moins de deux semaines plus tard, le député Konstantínos Tsátsos, ancien ministre de la Culture et très proche de Karamanlís, est élu dès le premier tour président de la République pour un mandat de cinq ans par 210 voix favorables, soit dix de plus que la majorité requise des deux tiers. Le PASOK et le KKE font le choix de voter blanc, alors que l'EK propose l'ancien Premier ministre conservateur Panagiótis Kanellópoulos, qui recueille 65 suffrages sur son nom[2].
Lors du scrutin, la ND perd plus de 12 points et une quarantaine de sièges, mais conserve une solide majorité absolue, tandis que le PASOK remporte un quart des suffrages et remplace le libéralisme vénizéliste comme première force d'opposition. Karamanlís peut ainsi mettre sur pied son septième et dernier gouvernement.