Dirigé par le nouveau Premier ministre socialiste Konstantínos Simítis, ancien ministre de l'Agriculture, puis de l'Économie, puis de l'Industrie, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 170 députés sur 300, soit 56,7 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite de la démission d'Andréas Papandréou, au pouvoir entre 1981 et 1989 et depuis 1993.
Le , après deux mois d'hospitalisation, Papandréou accepte de démissionner de la direction de l'exécutif grec, sans renoncer à présider le PASOK. Deux jours plus tard, le groupe parlementaire lui choisit Konstantínos Simítis, chef de file des libéraux pro-européens du parti, comme successeur au détriment d'Ákis Tsochatzópoulos, représentant de la fidélité à la ligne populiste et nationaliste du Premier ministre sortant[1].
Simítis et son équipe de 19 ministres sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la RépubliqueKonstantínos Stephanópoulos le , quatre jours plus tard. Si le ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos et le ministre de la Défense nationale Gerásimos Arsénis, qui avaient postulé à la succession de Papandréou, sont reconduits, le nouveau Premier ministre intègre également ses alliés dans la lutte interne contre son prédécesseur, le nouveau ministre des Affaires étrangères Theódoros Pángalos et la nouvelle ministre du Développement Vásso Papandréou[2].
Succession
Papandréou meurt le suivant, et Simítis est élu — de nouveau face à Tsochatzópoulos — président du PASOK une semaine plus tard[3]. Il annonce à la fin du mois d'août son intention de convoquer des élections législatives anticipées pour le [4].
Au cours du scrutin législatif, le PASOK enregistre un recul mais conserve une nette majorité absolue. Konstantínos Simítis peut alors constituer son second gouvernement.
Composition
Initiale (22 janvier 1996)
Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
↑(es) Luis Prados, « Los socialistas de Grecia votan por el cambio y eligen primer ministro al liberal Costas Simitis », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Eudo Adriazola, « Jura el nuevo Gobierno griego, en el que faltan colaboradores clave de Papandreu », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Luis Prados, « Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sophia Giannaka, « Grèce: élections anticipées en septembre. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).