Au cours du scrutin, le PASOK totalise 48,1 % des voix, une progression de l'ordre de 22 points par rapport aux élections de 1977, qui lui accorde une solide majorité absolue avec 79 nouveaux députés. Au pouvoir depuis la chute de la dictature des colonels en 1974, la ND est nettement devancée avec 35,9 % des suffrages et 115 parlementaires.
Le , Karamanlís remet sa démission après avoir appris que Papandréou ne soutenait pas sa réélection pour un second quinquennat. Le président du Parlement Ioánnis Alevrás prend alors l'intérim. Candidat du PASOK, le juge Khrístos Sartzetákis, magistrat instructeur de l'assassinat de Grigóris Lambrákis, prélude à la dictature des colonels, est élu chef de l'État par le Parlement le et entre en fonction le lendemain. Il l'emporte par 180 voix, soit l'exacte majorité requise mais la ND conteste le résultat car l'un des suffrages provient d'Alevrás, a priori empêché car occupant la direction de l'État par intérim[1],[2].
Le Premier ministre annonce le suivant sa volonté de convoquer des élections législatives anticipées pour le une fois adoptée la révision de la Constitution limitant les pouvoirs du président de la République. L'amendement constitutionnel est adopté par 182 voix favorables le , et l'assemblée est dissoute immédiatement après[3],[4].
Lors du scrutin législatif, le PASOK est en recul mais conserve nettement la majorité absolue au sein de l'assemblée parlementaire. Deux jours plus tard, Andréas Papandréou constitue son deuxième gouvernement.
↑(es) « Caramanlis dimite como presidente de Grecia tras la negativa de Papandreu a apoyar su reelección », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « La oposición griega rechaza al presidente Sartzetakis, elegido por el Parlamento y presentado por Papandreu », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El primer ministro griego adelanta a junio las elecciones legislativas », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El Parlamento griego se disuelve tras votar por segunda vez la reforma de la Constitución », El País, (lire en ligne, consulté le ).