Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La guerre de la Bande d'Agacher, également connue sous le terme de Guerre de Noël, est un conflit de frontière entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 autour de la bande d’Agacher, une bande de terre semi-désertique de 160 kilomètres de long et de 30 kilomètres de large se trouvant entre le nord du Burkina Faso et l'est du Mali, et réputée receler du gaz naturel et des ressources minières. Commandant Thomas Sankare : 4 600 hommes, pertes 141 morts et 257 blessés côté Burkina Faso. Commandant Moussa Traoré: 7 600 hommes, pertes 38 morts et 17 blessés côté Mali.
Durant les années 2000 et au début des années 2010, des militaires maliens sont entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l'opération Enduring Freedom - Trans Sahara. L'armée malienne a souffert de l'intégration des rebelles touarègues dans l'armée régulière à la suite d'un accord conclu en 1992 entre le gouvernement et les groupes rebelles[5].
Entre janvier et avril 2012, l'armée malienne subit une série de revers aboutissant à la partition de facto du pays.
Le 11 janvier 2013, la France déclenche l'opération Serval en riposte à une offensive vers le Sud de djihadistes venus du Nord du Mali, que l'armée malienne n'a pas réussi à contrer. L'intervention militaire au Mali est une opération militaire multinationale qui se déroule depuis le 11 janvier 2013, dont l'objectif est la mise en œuvre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Début février 2013, les effectifs sont estimés par le ministre des affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly à moins de 3 000 militaires opérationnels sur un effectif théorique de 14 000 hommes[6].
La mission de formation est lancée le 18 février 2013 et présentée à Bamako le 20 février. Plus de 500 militaires, dont 200 formateurs européens arrivent au Mali pour donner des cours aux militaires maliens à partir du 2 avril 2013. Quatre bataillons de 700 hommes doivent être formés chaque année[7]. La mission de formation est basée à l'école militaire interarmes à Koulikoro.
Plusieurs militaires maliens et officiers des autres corps de défense sont formés par la Turquie, conformément à un accord de coopération qui lie les deux pays. En 2016, la Turquie avait d’ailleurs décidé d’étendre son programme de formation en Afrique[8].
Commandement et Administration centrale
Le commandant en chef des armées est le président de la République (Assimi Goita), assisté du ministre de la Défense, le chef d'état-major est le général Oumar Diarra.
L'administration centrale du Ministère de la défense se compose de :
l’État-major Général des Armées (EMGA)
l’État-major de l'Armée de Terre (EMAT)
l’État-major de l'Armée de l'Air (EMAA)
l’État-major de la Garde Nationale du Mali (GNM)
la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN).
Armée de terre
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Infrastructures
Le 30 octobre 2019, la MINUSMA dans le cadre de la poursuite de sa mission de soutien au Mali a remis officiellement deux infrastructures rénovées aux Forces armées maliennes. Les travaux de rénovation ont concerné un bâtiment, des sanitaires au camp Hamadoun Bocary Barry et de 2 salles d’hospitalisation, d’un bureau et de sanitaires à la Base Aérienne 102 pour un coût total de 47 524 520 F CFA.
Équipements
Dans les années 1990, les armes, blindés et véhicules de l'armée malienne étaient d'origine française (abandonnés puis offerts par l'Armée française) ou russe (livrées à partir des années 1960). La loi d’orientation et de programmation militaire a permis à l’armée de se doter de nouveaux équipements motorisés, aériens et même d’habillements et autres. Cette loi a permis un investissement de 1230, 563 milliards de F CFA sur la période 2015-2019. Cette somme devait également permettre le recrutement et la mise à niveau du personnel militaire. Durant la même période, de nombreux équipements ont été offerts par la France, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, l'Union européenne et l'Allemagne. L'inventaire des équipements des Forces armées maliennes est difficile[9] et provient de plusieurs sources. Ainsi sont en service les modèles suivants :
Canon anti-aérienZPU(en) de 14,5 mm (dérivé de la KPV) : ZPU 1 et type-75 (licence chinoise) à un tube, ZPU 2 à deux tubes, quelques pièces[9], notamment montées sur véhicule
Véhicules Kia Motors assemblés au Mali par la société Wad Motor, une société de droit malien, en joinventure avec son partenaire sud coréen Wadyoungsan[14]. L'usine située à Banankoroni sur la route de Bougouni, est fonctionnelle depuis 2011. Elle produit plusieurs modèles[15] comme les Kia KM 50, KM 420, KM 500, des ambulances, etc.[16]
Véhicule utilitaire militaire léger KM 420(en) 4x4, 1/4 tonne
Camion militaire léger KM 450 4x4, 1 1/4 tonne[17]
KM 450 Caro Truck, transport (éventuellement avec mitrailleuse 12,7 mm ou 14,5 mm), dérivé de la Kaiser Jeep M715(en), le plus commun de ces véhicules au sein des FAMA
Véhicule articulé avec tracteurSinotruk Howo ? Tractor Truck 6x4 et Howo A7 Tractor Truck 6x4 : transport de blindé et d'engins de chantier, transport, citerne (au moins 6)
Camions ACMAT VLRA 4x4, certains montés d’un canon de 23 mm, livrés par la France
Camions Renault Kerax, pour la logistique (dont citerne, dépannage), livrés par la France
Véhicule de transport de troupes Storm Light APC (produits par le constructeur qatari Sark Motors, conçus à partir d’un châssis de Toyota Land Cruiser 79), 24 unités données en 2019 par le Qatar[22]
MRAPTyphon(en) (construit par l’émirati Streit Group), 100 véhicules commandées, les 35 premiers livrés ont été livrés en janvier 2020 par les Émirats Arabes Unis[23]
La disponibilité des chars est très faible. En 2012, les principaux moyens utilisés sont des véhicules utilitaires tout terrain 4x4 - en majorité des Toyota Hilux et Land Cruiser série 7 - dont 142 commandés en Algérie en 2012. Plusieurs de ces derniers, transformés en pick-up armés, sont équipés de mitrailleuses de DShK de calibre 12,7 × 108 mm ou KPV de calibre 14,5 × 114 mm au lieu des SMB de calibre 7,62 × 54 mm R précédemment utilisés[11].
Anciens équipements
blindés BTR-40, 15? livrés en 1961 par l'Union soviétique, probablement de seconde main[12], 30 unités répertoriées dans les années 1990[13].
Char légerType 62, 18 possiblement livrés par la Chine en 1981, seconde main possible[12], ne semble plus être en service en 2013[9], 18 unités répertoriées dans les années 1990[13].
La Garde nationale du Mali est une des composantes des Forces armées maliennes. Placée sous l’autorité du ministère de la défense, elle est mise à disposition du ministre chargé de la sécurité.
l'école des sous officiers de la gendarmerie à Faladié,
l'école des officiers de la gendarmerie (EOGN).
Milices et paramilitaires
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) a été créé en 2014 et est composé de combattants touaregs loyal au Mali et opposé aux indépendantistes et aux djihadistes[26]. En 2020, le GATIA forment avec les ex-rebelles de la CMA le cadre stratégique permanent (CSP).
Musée des Armées
Par une ordonnance du 9 mars 2005[27], le musée des Armées a été créé avec pour mission d'assurer la collecte, la conservation ainsi que la présentation au public du patrimoine historique et contemporain des armées maliennes[28]. Situé sur la base aérienne 100 à Bamako, il est accessible par l'avenue Kwame Nkrumah.