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Les forces militaires camerounaises sont responsables de la défense du Cameroun. Elles représentent environ 50 000[1] à 65 000 hommes dans les armées de terre, de l'air et de la marine[réf. nécessaire].
Partenariats
L'armée camerounaise a traditionnellement des liens forts avec les forces armées françaises et des conseillers militaires français restent très impliqués dans les préparations des troupes camerounaises pour occuper la zone contestée de Bakassi.
Plusieurs accords ont été signés entre le Cameroun, la Chine, la Russie, les États-Unis pour la fourniture de nouveaux équipements en vue de l'augmentation du personnel dans les différentes branches qui composent les forces armées camerounaises, soit plus de la moitié des effectifs qui la composaient jusqu'à présent [Quand ?].
Appartiennent à cette région la brigade du quartier général, les 11e et 12e brigades d'infanterie motorisée (BRIM), les unités des bases aériennes 101 et 102 ainsi que le 10e groupement de sapeurs pompiers[2].
21e escadron de transport aérien : 211e escadrille de transport et de transport d'assaut et 212e escadrille de transport et de transport d'assaut
22e escadron aérien : 221e escadrille de transport et de transport d'assaut et 222e escadrille de reconnaissance
Autres unités
Bataillon des fusiliers-commandos de l'air, basé sur la commune de Mamfé et appartenant à l'armée de l'air[2],
20e groupement de sapeurs-pompiers de Douala : 20e compagnie de commandement et de services, 201e compagnie d'incendie de Douala, 202e compagnie d'incendie d'Édéa, 203e compagnie d'incendie de Nkongsamba, 204e compagnie d'incendie de Buéa, 205e compagnie d'incendie de Limbé, 206e compagnie d'incendie de Kumba[2].
Le 50e groupement de sapeurs pompiers est rattaché à la région[2].
Organisation des bataillons
Chaque bataillon de commandement et de soutien (BCS) est constitué d'un état-major, d'une compagnie de commandement et des services (CCS), d'une compagnie des transports (CT), d'une compagnie des matériels (CMAT), d'une compagnie du commissariat (COM) et de l'infirmerie de la brigade.
Chaque bataillon d'infanterie motorisée (BIM) est composé d'une compagnie de commandement et des transmissions (CCT), d'une compagnie antichars (CAC) et de trois compagnies d'infanterie motorisée (CIM).
Les bataillon d'appui (BA) sont constitués d'une CCT, d'une CAC, d'une batterie d'artillerie sol-sol (BASS) et d'une batterie d'artillerie sol-air (BASA)[2].
Un groupement de sapeurs-pompiers est formé d'une compagnie de commandement et de services et de trois à six compagnies d'incendie[2].
Notes et références
↑« MINDEF », sur www.mindef-online.cm (consulté le )
↑ abcdefgh et i« Décrets du président de la République réorganisant l’armée et nommant des officiers au ministère de la défense », Cameroon Tribune, , p. 4-11 (lire en ligne)
(en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Armed forces », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 42 (ISBN9780810873995)
Victorin Hameni Bieleu, Politique de défense et sécurité nationale du Cameroun, L'Harmattan, 2012, 519 p. (ISBN9782296964501)
Daniel Mbassi, Vécu d'un pionnier de l'armée camerounaise, L'Harmattan, 2014, 154 p. (ISBN9782336338507)
Charles Ossah Eboto, Armée et ethnicisme au CamerounEHESS, Paris, 1990, 52 p. (mémoire DEA)