Premier adjoint préfectoral de Ngaoundéré (1971-1972), directeur de l’Organisation du Territoire au ministère de l’Administration territoriale (1972-1974), secrétaire général du ministère de la Fonction publique (1974-1982), délégué général au Tourisme (1982-1983), délégué général à la Gendarmerie nationale (1983-1985), il est secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale de 1985 à 1996.
En 1996, il est nommé secrétaire général de la présidence de la République avec rang et prérogatives de ministre, cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire d'État à la Défense. Il est ministre d’État délégué à la présidence chargé de la Défense de 1997 à 2001, puis ministre d’État, chargé de la Justice, garde des Sceaux de 2001 à 2004. Dans l'affaire Atangana, il prescrit à Luc Loe (1937-2001) la poursuite des enquêtes préliminaires sur la gestion de COPISUPR par Michel Thierry Atangana. Au terme de ces enquêtes, le directeur de la Police judiciaire rend un rapport selon lequel aucune charge ne peut être retenue contre l'accusé.
Depuis 2011, il est ministre chargé des Relations avec les Assemblées[1] dans les gouvernements Yang II et III.
Vie privée
Le , son épouse Agnès Ali est enlevée par la secte islamique Boko Haram dans la ville de Kolofata[2]. Celle-ci, ainsi que 26 autres otages, sont libérés le .
« Les 50 personnalités qui font le Cameroun : Amadou Ali », Jeune Afrique, n° 2520-2521, au , p. 33.
(en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Ali, Ahmadu (1943-) », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 32 (ISBN9780810873995).