Lors de son indépendance, ce pays disposait de 152 militaires regroupés dans la « compagnie autonome du Dahomey ». En 1964, les Forces armées togolaises ont été créées. En 2009, elles totalisent environ 11 000 personnes dont moins de 200 femmes qui peuvent s'engager depuis 1998[1]. Le budget de la défense en 2015 est équivalent à 71 millions de dollars.
En « refondation » (une politique de défense axée sur une organisation territoriale en deux régions militaires et de gendarmerie et la création d'unités majoritairement motorisées) depuis 2014, les FAT participent aux opérations extérieures tout en assurant leur mission de « défense de l'intégrité nationale ».
L'armée togolaise a été formée par l'administration coloniale sur des critères culturels et ethniques. Ainsi les premiers soldats étaient originaires du nord du pays en raison de leur culture guerrière.
En 2024, le général Dimini Allaharé est nommé chef d’état-major des forces du pays. Il remplace le général Djato Tassounti . Auparavant il coordonnait l’Autorité de sûreté de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé (ASAIGE)[2].