Le canton de Bohain-en-Vermandois est une circonscription électorale française située dans le département de l'Aisne et la région Hauts-de-France.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, les limites territoriales du canton sont remaniées. Le nombre de communes du canton passe de 13 à 31.
Ce canton est organisé autour de Bohain-en-Vermandois dans l'arrondissement de Saint-Quentin. Son altitude varie de 85 m (Croix-Fonsomme) à 166 m (Becquigny) pour une altitude moyenne de 134 m.
Le canton est créé le 18 février 1790 sous la Révolution française sous le nom de canton de Bohain[6],[2].
Le canton a compté dix communes avec Bohain pour chef-lieu au moment de sa création : Becquigny[b], Bohain[a], Brancourt[c], Escaufourt[d], Fresnoy-le-Grand[e], Montbrehain[f], Prémont[g], Ramicourt[h], Seboncourt[i] et Serain[j]. Il est une subdivision du district de Saint-Quentin qui disparait le 5 Fructidor An III (22 août 1795)[7]. Le canton ne subit aucune modification dans sa composition communale pendant cette période.
Lors de la création des arrondissements par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), le canton de Bohain est rattaché à l'arrondissement de Saint-Quentin[8].
L'arrêté du 3 vendémiaire an X (25 septembre 1801) entraine un redécoupage du canton de Bohain qui est conservé[4]. Quatre communes du canton de Fonsommes (Croix-Fonsommes[k], Étaves-et-Bocquiaux[l], Fontaine-Uterte[m] et Montigny-en-Arrouaise[n]) intègrent le canton. Il comprend 14 communes avec cette recomposition.
En 1801, la commune de Montigny-en-Arrouaise est renommée Montigny-Carotte[n], mais elle reprend son nom d'origine, Montigny-en-Arrouaise en 1902[9]. En 1906, la commune Brancourt change de nom pour Brancourt-le-Grand[10]. En 1956, la commune de Bohain, chef-lieu du canton, est renommée Bohain-en-Vermandois. Le canton prend également le nom de canton de Bohain-en-Vermandois avec ce changement de dénomination[11].
Le 1er septembre 1973, la commune d'Escaufourt, enclave du département de l'Aisne dans celui du Nord, est absorbée par la commune nordiste de Saint-Souplet, sous le statut de commune associée par décret du 28 août 1973[3]. Escaufourt quitte le département. Le canton comprend 13 communes à la suite de cette fusion jusqu'en mars 2015 et portait le code canton 0203.
Un nouveau découpage territorial de l'Aisne entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21 février 2014[5], en application des lois du 17 mai 2013 (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[12],[13]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure[Note 1]. Dans l'Aisne, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21. Le canton de Bohain-en-Vermandois fait partie des 13 cantons du département, ayant des limites territoriales différentes, les huit autres sont des nouveaux cantons. Avec ce redécoupage, les communes du canton du Catelet sont regroupées avec celui de Bohain-en-Vermandois avec fixation du bureau centralisateur à Bohain-en-Vermandois. Avec des limites territoriales différentes, le canton compte 31 communes avec un nouveau code canton 02 01.
conseiller municipal puis maire de Bohain
www2.culture.gouv.fr/LH/LH197/PG/FRDAFAN84_O19800035v0827892.htm
Le canton de Bohain avait deux conseillers d'arrondissement.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Hélène Grandsire et Éric Gregoire (FN, 42,52 %) et Michel Collet et Monique Sébastijan (Union de la Gauche, 38,6 %). Le taux de participation est de 55,13 % (8 500 votants sur 15 417 inscrits)[22] contre 53,32 % au niveau départemental[23] et 50,17 % au niveau national[24].
Au second tour, Michel Collet et Monique Sébastijan (Union de la Gauche) sont élus Conseillers départementaux de l'Aisne avec 50,51 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 56,64 % (4 033 voix pour 8 731 votants et 15 414 inscrits)[25].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[26]. Dans le canton de Bohain-en-Vermandois, ce taux de participation est de 38,42 % (5 902 votants sur 15 360 inscrits)[27] contre 34,94 % au niveau départemental[28]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Delphine Molet et Yann Rojo (DVG, 62,15 %) et Christelle Parant et Philippe Torre (RN, 37,85 %)[27].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[29], 34,65 % dans le département[28] et 39,92 % dans le canton de Bohain-en-Vermandois[27]. Delphine Molet et Yann Rojo (DVG) sont élus avec 65,28 % des suffrages exprimés (3 739 voix pour 6 132 votants et 15 362 inscrits)[27],[30].
Yann Rojo et Delphine Molet avaient reçu le soutien du Président du conseil départemental.
Le canton de Bohain-en-Vermandois a regroupé 13 communes et a compté 14 287 habitants en 2012[Note 2].
Le canton de Bohain-en-Vermandois regroupe 31 communes[5].
En 2022, le canton comptait 21 801 habitants[Note 3], en évolution de −1,74 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).