1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
La commune de Bressuire est située au cœur du Bocage bressuirais, à la lisière du pays vendéen, au nord-ouest du département des Deux-Sèvres, à environ 30 kilomètres de Parthenay (au sud-est), environ 25 kilomètres de Thouars (au nord-est) et à 40 kilomètres de Cholet (au nord-ouest).
Bressuire est également desservie par les lignes du réseau urbain et interurbain Tréma (lignes 1 à 8 et 105, 106, 107, 108, 109, 110 et 113), et par les lignes 11, 13, 14 et 19 du réseau régional.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records BRESSUIRE (79) - alt : 191 m 46° 50′ 18″ N, 0° 30′ 54″ O Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1990 au 04-01-2022
Source : « Fiche 79049004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Bressuire est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bressuire[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est la commune-centre[Note 5],[10]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (33 %), prairies (32,3 %), terres arables (26,3 %), zones urbanisées (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), forêts (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), cultures permanentes (0,2 %), eaux continentales[Note 6] (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Joyette, l'Argenton, le Dolo et la Madoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 1999, 2010, 2018 et 2021[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 32,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 1997, 2003, 2006, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bressuire est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Toponymie
Le nom de la ville est attesté, sous les formes Segora au IVe siècle[21], sous les formes latinisées Berzoriacum vers 1030 et Berzorium entre 1073 et 1100, Brochorium en 1150, puis Bressuyre en 1376.
La première forme latinisée est fantaisiste[22] (confusion avec les noms en -acum). La seconde explique l'évolution en « Bressuire ».
On y voit un composé gaulois de briva (« pont ») et Segora, qui est probablement l'ancien nom du Dolo, rivière qui traverse Bressuire. La voie romaine Poitiers - Nantes traversait cette rivière à cet endroit ; d'où « pont sur la Segora ».
On peut y reconnaître le gaulois durone, porte > marché enclos, place, forum > ville close, bourg, qui donne différentes finales dans la toponymie française[23]. Le premier élément est obscur. Albert Dauzat et Charles Rostaing[24] y voient le nom de personne gaulois Brictius (Brice), cependant il s'agit plutôt du théonyme dont est tiré l'anthroponyme Brictae, Brixtae attesté à Luxeuil, issu du gaulois brixta, brixtom, magie.
En poitevin, Bressuire a pour nom Brsuire, prononcé Bersuire ou Beursuire[25]. Si l’appellation Brsuire parait la plus répandue, l'on peut semble-t-il retrouver également la dénomination "Berseure", à en croire le paysan nueillaubrais Eugène Bernier qui l'utilise en tout cas dans l'un de ses poèmes[26]. La forme poitevine "Brseùire" permet dès lors d'englober également cette dernière variante de prononciation.
Bressuire existait peut-être dès l'époque celtique et aux temps gallo-romains mais le site actuel de la ville ne renferme aucun reste archéologique de cette époque découvert à ce jour. Les premiers témoignages sur l'existence de la ville ne remontent qu'au XIe siècle avec la mention de l'église Saint-Cyprien à proximité du castrum berzoriacum..
La cité médiévale (« Castrum Berzoriacum ») dépendait de la vicomté de Thouars et comportait, au Moyen Âge au moins, trois paroisses : Notre-Dame, Saint-Jean et Saint-Nicolas. Cette dernière, située dans l'enceinte du château et aujourd'hui disparue (les fondations de la crypte seraient encore enfouies sous terre), dépendait de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marne.
L'église Saint-Jean s'élevait à l'est du château. Plusieurs prieurés étaient actifs dans les faubourgs : Saint-Cyprien et Saint-Jacques, ainsi que Sainte-Catherine relevaient soit de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, soit de l’abbaye de La Réau (actuel département de la Vienne). Le prieuré de Saint-Jacques était un lieu de fête pour les pèlerins de passage.
Existait également l'église des Cordeliers qui jouxtait le monastère du même nom dans le centre de la ville, à l'emplacement de l'actuelle Hôtel de Ville.
Son château médiéval (aujourd'hui en ruines) est situé sur un éperon rocheux qui surplombe la paroisse Saint-Cyprien et son prieuré que le vicomte de Thouars abandonne vers 1030 aux moines de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers. La double enceinte du château, ainsi que l'enceinte urbaine sont établies au XIIIe siècle avec de nombreuses tours et cinq portes, entourant les deux paroisses situées hors du château (Notre-Dame et Saint-Jean). La famille Beaumont-Bressuire, seigneur de Bressuire jusqu'au XVIe siècle, accorde des franchises au bourg en 1190 (abandon des droits de mutation, abandon des réquisitions en chevaux et armes, notamment)[27]. Ils font également élever l'église Notre-Dame à la fin du XIe siècle; elle fut remaniée au début du XVIe avec la construction du vaste chevet plat et du magnifique clocher haut de 56 mètres, véritable phare de la ville alors en développement.
La guerre de Cent Ans met à l'épreuve le château et la ville. À la fin de 1370, Du Guesclin investit la place alors aux mains des Anglais.
Au XVe siècle, les Franciscains implantent le premier couvent de la ville : le monastère des Cordeliers, qui est détruit au début du XIXe siècle pour la construction de l'actuel hôtel de ville.
Du Moyen Âge au XVe siècle, Bressuire prospère et la cité est reconnue notamment pour son activité drapière.
Son seigneur, Jacques de Beaumont, Chambellan du roi Louis XI renforce le prestige de la ville.
Les guerres de Religion au XVIe siècle marquent le déclin de Bressuire et la population décroît jusqu'à 2 000 habitants.
Du Moyen Âge au XVIIIe siècle, Bressuire a développé une activité drapière. La spécialité de Bressuire en était la tiretaine, vendue dans tout l'Ouest, la Normandie et Paris. Des règlements précis sur le mode de tissage avaient été édictés par Colbert. Sur place, un marchand, Charles Durant, seigneur de La Pastellière (près Combrand), en avait assuré les applications permettant ainsi à cette industrie de devenir florissante. Ce personnage devint le premier maire de Bressuire, de 1704 à 1714. On lui doit la création de l'hôpital en 1693 (dénommé « Saint-Charles » en son hommage). Son fils Charles II Durant de La Pastellière fut le deuxième.
Durant la guerre de Vendée, la ville est républicaine au sein du bocage royaliste. Elle résiste aux premiers assauts paysans d'août 1792 et n’est prise qu'en 1793 par l'Armée Catholique et Royale. Au printemps 1794 le général républicain Grignon incendie la ville, ne laissant que peu de maisons intactes. La population n'a d'autre choix que de se réfugier dans les zones alentour. Ces réfugiés de la Vendée vont gagner dans un premier temps Airvault, à l'est, Saumur, au nord, Niort, au sud, avant d'être éloignés à plus de vingt lieues du théâtre de la guerre, comme le stipule l'arrêté des représentants du peuple (Hentz, Garrau et Francastel) du 2 ventôse an II (20 février 1794). Les Bressuirais iront jusqu'à Poitiers mais aussi, plus loin le long de la vallée de la Loire, Blois et même Orléans.
La période révolutionnaire laisse la ville exsangue. Il lui faudra beaucoup de temps pour se relever. En 1841, la ville ne comptera que 2 685 habitants.
C'est avec l'arrivée du chemin de fer en 1866 que le paysage urbain sera considérablement modifié. La ville devient un nœud ferroviaire régional à cinq branches : reliée à La Roche-sur-Yon, Niort, Poitiers via Parthenay, Thouars, Cholet, La RochelleviaFontenay-le-Comte, la gare de Bressuire était le point de croisement de 2 lignes express voyageurs : Nantes-Limoges et Paris-les Sables-d'Olonne jusqu'en 1971. Grâce aux échanges commerciaux et techniques modernes, Bressuire et sa région se développent, aussi bien sur le plan de l'agriculture que de l'industrie. C'est à cette époque que les foires de Bressuire acquièrent leur renommée. Une usine à gaz est implantée, ainsi que la gare de marchandises, l'abattoir, les halles et le théâtre à la fin du XIXe siècle. Dès 1886, la ville compte ainsi 4 200 habitants.
Dans la période 1900-1950, les deux conflits mondiaux se font cruellement sentir comme dans le reste du pays. Notons dans cette période la construction du nouvel abattoir moderne (1938-1939) relié au réseau ferré grâce auquel le marché parisien s’ouvre à la viande du bocage par l'intermédiaire des premiers wagons frigorifiques de l'entreprise Grimaud ; à noter aussi l'ouverture d'un jardin public et l'arrivée d'une usine agro-alimentaire (conserverie du Dolo).
C'est à partir des années 1950 que Bressuire retrouve sa vitalité avec l'arrivée de nombreuses petites industries toujours actives (confection, bois, transformation des viandes, travail des métaux, mécanique soudure, métallurgie, etc.) ; elle compte alors 8 500 habitants.
Dans les années 1970, Bressuire va se rapprocher de ses communes périphériques dans le cadre de la fusion association et devenir ce que l'on a coutume d'appeler aujourd'hui le Grand Bressuire.
Parallèlement, le XXe siècle marque le déclin de l'activité ferroviaire avec la fermeture de nombreuses lignes au trafic voyageurs d'abord, puis au fret passant par Bressuire entre 1960 et 1982. Aujourd'hui seule subsiste une ligne unique pour le trafic voyageurs et fret par le rail, qui fut d'ailleurs la première en service à Bressuire : La Roche-sur-Yon-Saumur qui fut l'ancienne ligne Paris-Austerlitz-Les Sables-d'Olonne, par laquelle transite du fret et des TER à destination de La Roche-sur-Yon ou Saumur et Tours, permettant de rallier Paris et retour 2 fois par jour. Les autres destinations se faisant maintenant par la route via le réseau TER BUS des régions Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, le réseau régional ou encore le réseau Tréma, inauguré le 1er septembre 2020.
Les activités tertiaires (scolaire, administrations, transports, santé…) font qu'aujourd'hui Bressuire, sous-préfecture prospère du département, est devenue un pôle d'attraction majeur du Nord des Deux-Sèvres avec un peu moins de 20 000 habitants. Elle conjugue une activité dynamique et un réseau associatif dense.
La cité réalise de nouvelles zones d'activités au nord-ouest et à l'est de la ville : zone Alphaparc et zone de Bocapole équipées du très haut débit Internet et desservies par les échangeurs de la future RN 249, c'est d'ailleurs sur cette dernière que s'est implantée fin 2006 l'antenne Nord-Deux-Sèvres du conseil départemental et que la chaine de télévision publique France 3 Poitou-Charentes y a ouvert depuis fin 2008 un studio décentralisé pour le Nord Deux-Sèvres et l'Est Vendée.
À la fin de 2013, la population de la ville s'élevait à 19 795 habitants[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 19 906 habitants[Note 9], en évolution de +2,55 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La ville et son agglomération sont en constante évolution ainsi que l'arrondissement.[réf. nécessaire]
Services et administrations
Hôtel de Ville de Bressuire
Sous-Préfecture de Bressuire
Antenne du conseil général des Deux-Sèvres
Gare SNCF
Gendarmerie nationale
Tribunal d'instance de Bressuire
Poste - Centre de Tri Postal de Bressuire
Syndicat du Val de Loire (SVL)
Office de Tourisme
Hôpital Nord Deux-Sèvres - Site de Bressuire
Crèches Pirouette et La Chamaille
Centre socio-culturel
Maison de l'emploi / Mission locale
Centres communal et inter-communal d'action sociale (CCAS- CIAS)
Bureau Information Jeunesse (BIJ)
Enseignement
La ville est le siège de quatre lycées d'enseignement général (dont le Lycée Saint-Joseph) ou technologiques et d'un lycée agricole ainsi que deux collèges, deux Maisons familiales rurales et une vingtaine d'écoles maternelles ou primaires. Ainsi plus de 6 500 scolaires fréquentent les établissements publics et privés de la ville avec également plusieurs formations supérieures (11 BTS) préparant à des métiers porteurs qui rassemblent près de 500 étudiants.
L'école de musique inter-communale à l'échelle de l'Agglo récemment promue en conservatoire permet à ses 600 élèves grâce à ses 35 enseignants de pouvoir étudier les instruments de leur choix.
Avec ses équipements, ses associations dynamiques et ses manifestations d'ampleur nationale ou régionale, Bressuire proclame qu'elle « a tout d'une grande ».
Manifestations culturelles et festivités
Événements
Bressuire compte 200 associations. L'association Bressuire-Bocage-Animations (B.B.A) organise plusieurs manifestations telles que la Foire-Exposition, le salon du chocolat, du vin et de la gastronomie, ou la soirée élection Miss Poitou-Charentes sur le site de Bocapôle.[réf. nécessaire]
Bocapôle
Bocapôle est un complexe destiné à l'événementiel totalisant 10 000 m2 couverts et intégrant à la fois une salle de spectacle et de congrès (de 1 500 à 2 500 places), un auditorium (400 places) et une halle d'exposition de plus de 3 500 mètres carrés destinée aux salons professionnels et grand public. Cet équipement est la première salle de concerts des Deux-Sèvres et la deuxième de Poitou-Charentes après l'Espace CARAT à Angoulême.
Ce site situé aux portes de la ville et inauguré en mars 2006 accueille environ 35 artistes par saison. Il accueille également de nombreux congrès et séminaires ainsi que la Foire-Expo de la ville qui attire chaque année plus de 300 exposants sur 4 jours.
Activités de loisirs (Bressuire Accueil Bocage - CSC Centre socio-culturel de Bressuire)
Animation de la Commune/Bressuire & ses communes associées (BBA Bressuire Bocage Animations - Amicale Nerlutaise - Comité des Fêtes de Beaulieu-sous-Bressuire - Comité des Fêtes du quartier de Saint-Porchaire - Commune libre du quartier de Cornet - Comité des Fêtes de Breuil-Chaussée - Comité des Fêtes de Chambroutet - Comité des Fêtes de Clazay - Comité des Fêtes de Noirlieu - Comité des Fêtes de Noirterre - Animation Salvatoriennes (Saint-Sauveur) - Comité des Fêtes de Terves)
Bourse d'échange de chansons (Bourse aux chansons)
Clubs du 3e Âge (Club de l'Âge d'or - Club de l'Amitié - Amicale des Aînés de Breuil-Chaussée - Club du 3e Âge Joie de Vivre - Club du 3e Âge de Clazay - Club Le Bon Accueil de Noirlieu - Club l'Âge Bleu de Noirterre - Club du 3e Âge de Saint-Sauveur - Club Loisirs et Détente du Troisième Âge)
Concours d'orthographe (Filigrane Lire et écrire en Deux-Sèvres)
Conférences et sorties culturelles (UIA Université Inter-Âges du Bocage Bressuirais)
Création et diffusion de musique (Les Vendredis de l'Eté - Collines FM)
Danse (Danse Musette du Bocage Bressuirais - Les Sauteriaux - Wingy Boots - Plein Air)
Foyers de Jeunes (Les Jeunes de St Porch - Team Saint-Porch - Foyer des Jeunes de Chambroutet "Un monde à part" - Foyer des Jeunes de Clazay "Nirvana" - Foyer des Jeunes de Clazay Relax Place - Foyer des Jeunes de Saint-Sauveur)
Gestion d'un espace (Boc'Hall - Bocaplace)
Jardinage (Bressuire Bonsaï Club)
Loisirs Créatifs (Ruche aux Loisirs - Loisirs et Détente Clazéens - Printemps Automne)
Modélisme (Modèle Club Bressuirais)
Musée (Amis des Arts)
Musique (Union Musicale du Bressuirais - Tempo et Cadenza - Sillon du Bocage - Fuegoland - Bocanimation - Flying Prod - Assaut du Blues - Jazzybus - Zoulous Team - A l'Art et Secousses - Grande Bande de Violons - Zoulous Team)
Œnologie (COB Cercle des œnophiles de Bressuire)
Patrimoine (HPB Histoire et Patrimoine du Bressuirais)
Peinture (Le Grenier)
Philatélie (Amicale Philatélique Bressuiraise)
Photographie (Regard Club Photo La Concorde)
Poker (Club Poker de Bressuire)
Promotion et gestion d'une crèche (Crèche Animée de Bressuire)
Sculpture (Poterie de Saint-Porchaire - Verger des Sculpteurs)
Théâtre (Théâtre du Bocage - FAC Faculté des Amis de Claudette - Kikijous de Noirlieu)
Sports
Le nombre de licenciés dans les différents clubs sportifs de la ville est de 8 000.
Union Sportive Saint-Sauveur (Division d'Honneur Régionale)
Espérance Tervaise (Promotion d'Honneur)
Entente Sportive Beaulieu Breuil (Promotion de Ligue)
Club Laïc Noirlieu Chambroutet Bressuire (3e Division)
Entente Sportive Fayenoirterre (3e Division)
Association Culturelle et Sportive des Mahorais de Bressuire (4e Division)
Association Sportive de Clazay (4e Division)
Golf (Golf Club du Bocage)
Gymnastique (Givre-en-Mai de Saint Sauveur - Avant-Garde de Terves - Sports Jeunesse de Breuil Chaussée)
Gymnastique Volontaire (GV de Bressuire - GV de Beaulieu-sous-Bressuire - GV de Saint Porchaire - GV de Chambroutet - GV de Clazay - GV de Terves - GV de Breuil-Chaussée - Les Gigolos - GV masculine de Bressuire - GV seniors les Pietonnics - GV seniors les Dynamics - GV 3e Âge du Bocage)
Handball (Handball Club Bressuirais)
Hippisme (Sulky Bressuirais)
Jeux d'Écosse (AJEF : Association des Jeux d'Écosse en France)
Natation (CNBB : Cercle des Nageurs du Bocage Bressuirais)
Palet (Palet Bressuirais - PPDA Petits Palets de l'Avenir - Amis du Palet)
Pêche (Alevin Bressuirais - Gaule Bellilocéenne - Carpe 79 Bressuire - Société de Pêche de Saint Porchaire - Pêche Compétition du Bocage - Gardou de Noirterre)
Centre Départemental de Tennis (tennis, tennis de table, squash, escrime)
Complexe Jules Ferry-Valette
Dojo de judo
Salle Omnisports (basketball principalement)
Le Centre Aquatique (équipement communautaire Cœur du Bocage, nouveaux équipements balnéothérapie et espaces ludiques, hammam, jardin Zen…)
Le vélodrome (cyclisme)
Le Boulodrome (pratique de la Boule Lyonnaise et Boule en bois)
Hall de pétanque (à proximité de la gare)
La façade du Centre aquatique (communauté de communes Cœur du Bocage).
La Salle Omnisports (quartier Valette).
Le dojo de judo.
Le boulodrome.
Le Complexe de Villabé
Centre équestre : Organisation de concours d'équitation et de grandes rencontres annuelles
Entrée du golf actuel (2011).
Le Centre équestre (quartier Villabé).
Baptême salle de sports Pierre-Deborde (commune associée de Terves - avril 2011).
Intérieur salle Pierre-Deborde (commune associée de Terves).
Quartier de Saint-Porchaire
Stade principal et annexe : Football (C.L.N.C.B Club Laïc Noirlieu-Chambroutet-Bressuire) ; Terrain de BMX
Économie
Le bassin d'emploi est le deuxième pôle industriel et artisanal du département des Deux-Sèvres. Bressuire est une ville dynamique ayant un faible taux de chômage.
Les nombreuses zones industrielles et d'activités situées en périphérie de la ville sont le siège de PME variées principalement dans les activités de l'équipement automobile, du mobilier de collectivité, de l'agro-alimentaire, de la métallurgie, de la mécano-soudure, et de la confection.
Bressuire abrite le siège social de 374 entreprises[45].
Revenus et fiscalité
Le niveau de vie médian annuel des Bressuirais s'élève à 18 094 €. Celui-ci est moins élevé que le revenu médian national.
46,3 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables.
Elle affiche également un taux de pauvreté de 11,6 %, soit 2,3 points de moins que le taux de pauvreté français (13,9 %).
L'architecture du centre-ville a beaucoup souffert des guerres de Vendée et seules quelques bâtisses témoignent d'avant le XVIIe siècle ; le centre-ville d'aujourd'hui date surtout des XVIIIe siècle et XIXe siècle.
Le château de Bressuire (XIe siècle). C'est un château fort avec douves et murailles, récemment rénové. Le logis en son centre est néo-gothique (partie visitable en jours d'exposition). Inscrit par arrêté du 23 décembre 1926, il a été classé par arrêté du 30 avril 1996[47].
L’église Notre-Dame (Xe siècle au XIIe siècle) surmontée d'un clocher gothique de 56 mètres qui domine la ville. Rénovée dès 1999 à la suite de la tempête de décembre, d'anciennes peintures murales y ont été dévoilées. Classée sur la liste des monuments historiques de 1840, elle a été déclassée en 1900, à l’exception du clocher. Elle a finalement été classée par arrêté du 10 février 1913[48].
L’ancien château de Noirlieu, en partie démoli, construit entre 1565-1575 et 1604, avec des communs du XVIIe siècle. Il a été inscrit par deux arrêtés du 18 avril 1995 et du 26 septembre 1995[51].
Église Saint-Christophe de Beaulieu-sous-Bressuire. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[57].
Église Sainte-Marie de Noirterre. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[58].
L'église Saint-Germain de Noirlieu (XIIe et XIXe siècles)[59], ornée de quatre verrières réalisées en 1922 par les ateliers Lorin, alors dirigés par Charles Lorin[60]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[61].
Église Notre-Dame de Terves. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[62].
Église Notre-Dame de Breuil-Chaussée. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[63].
Église Saint-Savin-et-Saint-Cyprien de Clazay. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[64].
Église Saint-Jean-Baptiste de Bressuire. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[65].
L'hôtel Durant de La Pastellière, devenu hôtel Blactot, (XVe siècle puis premier quart du XIXe siècle). Ancien siège de la sous-préfecture, actuelle médiathèque[66].
Le cloître Notre-Dame (ancien couvent des cordeliers, XVe siècle) accueillant une crèche animée[67].
L'hôtel de la Taconnière (XVe siècle), place Dupin[68].
Le logis de Saint Nicolas (XVe siècle), rue Jacques-Bujault[69].
Le moulin de Cornet (XVIIe siècle ?), à Terves (lieu-dit de Puy-Fort), haut-lieu des guerres de Vendée[70].
La coulée verte, aménagement des berges de la rivière Dolo sur 3 km en sentiers pédestres et de balades à vélo.
Équipements culturels
Bressuire possède un cinéma (5 salles) : Le Fauteuil Rouge sur la zone d'activités de Bocapôle, cinq hôtels pour plus de 120 chambres, un bowling 12 pistes et une vingtaine de restaurants. À proximité de la ville se situe une discothèque.
Le Théâtre du Bocage, compagnie professionnelle, a son siège à la Maison des Arts. Il crée des spectacles et encadre des ateliers de pratique amateur.
Le Théâtre de Bressuire propose une programmation culturelle. Ouvert en 2011, le nouvel espace culturel lui permet d'accueillir spectateurs et artistes.
Une médiathèque est aménagée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture, l'hôtel Durant de La Pastellière.
Un musée d'art et d'histoire, installé dans les anciens greniers à blé de la ville, présente la longue tradition de fabrication de poteries de Saint-Porchaire et les œuvres du grand verrier et vitrailliste bressuirais Max Ingrand (1908-1969).
Le Bocage bressuirais offre aux promeneurs et visiteurs plusieurs parcours de randonnées ; une cinquantaine de circuits de randonnées sillonnent le territoire, où d’anciennes voies ferrées ont été aménagées en « voies vertes ».
La coulée verte, aménagée sur les berges de la rivière du Dolo en sentiers pédestres et chemins de promenades à vélo, permet de découvrir le château de Bressuire, les douves aménagées, la vallée du Dolo, des petits chemins et sentiers menant au Verger des Sculpteurs, aux ruines des moulins de Roux et Javart, jusqu’au lac de la Chaize, au camp romain et au lac de Bellefeuille.
Faune et flore
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Les haies bocagères et les prairies caractérisent ce milieu naturel où se pratique une gestion ancestrale (prairies en pâturage, fauchage et entretien régulier des haies) qui permet de préserver les sols et leur fertilité et la qualité des nappes phréatiques comme celle de la faune et de la flore.[réf. nécessaire]
La voie verte.
La coulée verte.
Les ruines fleuries du château de Bressuire.
Personnalités liées à la commune
Raoul Ardent (avant 1140 - 12 septembre 1199 ou 1200), théologien et prédicateur, né à Bressuire ;
Charles IerDurant de La Pastellière (1654-1736) : né à Bressuire, il fut le premier maire de Bressuire du 5 janvier 1703 à l'année 1715 ;
Commentaires : La ville de Bressuire obtient ses armes par ordonnance du 1er juillet 1701. Elles ont été déposées par le premier maire de Bressuire (Charles Durant de La Pastellière) au Bureau des maîtrises existant à cette époque à Thouars, bureau habilité, le 22 décembre 1698, puis enregistrées à l'Armorial général de France : D’argent à une aigle déployée à deux testes de sable (en matière d'héraldisme, aigle est au féminin)[72]. Ces armes rappellent celles de la famille de Beaumont, seigneurs de Bressuire du Xe au XVIe siècle, qui portaient une aigle d'or sur champ de gueules semé de moucheture d'hermines (ou de fers de lance)[73].
Vexillologie
Le drapeau est identique aux armes : Blanc à l'aigle bicéphale noire au centre[74].
Voir aussi
Bibliographie
Guy-Marie Lenne, Petite histoire de Bressuire, Geste éditions, 2007.
Pascal Paineau, Mémoire de Bressuire en images, Joué-les-Tours, Alan Sutton, 1998.
Maurice Poignat, Histoire des communes des Deux-Sèvres. Le pays du Bocage, Niort, Éd. du terroir, 1981 (ISBN 2-903283-03-X) édité erroné (BNF34758822).
Charles Merle, La Révolution française 1789-1799 à Bressuire, Poitiers, Projets éd., 1988 (ISBN2905282339).
Philippe Gaury, Les seigneurs et la ville à travers l'histoire, Cholet, Ed.du Choletais, 1985.
Philippe Gaury, Bressuire ville martyre de la Révolution, Cholet, Éd. du Choletais, 1988.
Regard sur Bressuire et son canton, Bressuire, musée de Bressuire. 1982.
Bélisaire Ledain, Histoire de la ville et baronnie de Bressuire, Bressuire, Baudry, 1866.
Bélisaire Ledain, « Bressuire », dans Paysages et monuments du Poitou, Imprimerie typographique de la Société des Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1894, tome VIII, Deux-Sèvres, p. 1-25(lire en ligne)
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Alfred RICHARD, « Du nom de la ville de Bressuire », Bulletin des Antiquaires de l'Ouest, (lire en ligne [PDF])
↑Eugène Bernier, Des sillons aux halliers en fleurs
↑Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècle) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN2-9519441-0-1), p. 152.