Baixas

Baixas
Baixàs
Baixas
Ruelle du village.
Blason de Baixas Baixàs
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Gilles Foxonet
2020-2026
Code postal 66390
Code commune 66014
Démographie
Gentilé Baixanencs
Population
municipale
2 727 hab. (2021 en évolution de +6,65 % par rapport à 2015)
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 45′ 03″ nord, 2° 48′ 36″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 312 m
Superficie 18,91 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Baixas
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Ribéral
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Baixas
Baixàs
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Baixas
Baixàs
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Baixas
Baixàs
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Baixas
Baixàs
Liens
Site web Site de la mairie de Baixas

Baixas [baʃas] Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Boule, Coume Clare et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « basses Corbières ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Baixas est une commune rurale qui compte 2 727 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Baixas et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Baixanencs ou Baixanencques.

Géographie

Localisation

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Baixas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 5 km de Saint-Estève[2], bureau centralisateur du canton du Ribéral dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Peyrestortes (3,5 km), Espira-de-l'Agly (3,7 km), Cases-de-Pène (3,7 km), Calce (4,6 km), Saint-Estève (4,9 km), Baho (5,6 km), Rivesaltes (5,7 km), Villeneuve-la-Rivière (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Baixas fait partie du pays de Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Les communes limitrophes sont Espira-de-l'Agly, Peyrestortes, Saint-Estève, Baho, Villeneuve-la-Rivière, Calce et Cases-de-Pène.

Carte de la commune.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 891 hectares. L'altitude varie entre 51 et 312 mètres[7]. Le centre du village est à une altitude de 80 m[8].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

Il y avait des carrières de marbre gris, ainsi que de chaux grasse et de chaux hydraulique[10].

Hydrographie

  • Le ruisseau de la Boule, long de 13,7 km[11].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 605 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perpignan à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[19], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l’'Aigle royal, le 'Grand-duc d’Europe, le 'Circaète Jean-le-Blanc, le 'Faucon pèlerin, le 'Busard cendré, l’'Aigle botté[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :

  • les « corniches de Notre-Dame de Pène et d'Estagel » (1 112 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
  • les « garrigues de Calce » (1 557 ha), couvrant 3 communes du département[23],
  • la « plaine viticole de Baixas » (1 939 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;

Urbanisme

Typologie

Au , Baixas est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baixas[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,8 %), mines, décharges et chantiers (4,2 %), zones urbanisées (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 1 362.

Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 70,9 %[I 6].

Voies de communication et transports

Les lignes 6 et 14 du réseau urbain Sankéo relient la commune au centre de Perpignan, et la ligne 18 relie la commune à Calce.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Baixas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[26],[27].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de l'Agly et de la Têt[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[29]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[31].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Baixas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie

Formes du nom

Baixas est citée dès 843 sous les noms de Baxianum et Baxianos[8]. On trouve ensuite au Xe siècle les formes Beixanum, Bexas et Bexans, et aux XVIe et XVIIe siècles Baxas, Bexas et Baixas[33].

La graphie en catalan moderne est Baixàs, dont le nom en français est un calque et qui se prononce « Bachass »[33].

Étymologie

Le nom de Baixas a pour origine un nom domanial latin (gentilice), Bassius ou Baccius, suivi du suffixe possessif -anum[33].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

L'aven de la Cova de l'Amaga la Dona[Note 6], situé au nord-ouest de la commune et découvert en 1976, révèle des vestiges de l'Âge du cuivre, datés de 1 800 ans av. J.-C., et incluant notamment les restes d'au moins 52 individus ainsi que des silex, des parures diverses et des fragments de vases campaniformes[34].

Moyen Âge

Le lieu de Baixas est cité en 901 parmi les possessions que Leudovinus, ex-vicomte de Narbonne destitué en 878, et son épouse Arsinde cèdent à leurs enfants. Après la mort de Leudovinus, Arsinde et ses enfants vendent Baixas et son église en 925 à l'évêque d'Elne. Le chapitre d'Elne en reste propriétaire jusqu'à la Révolution française[8].

Au Xe siècle, on cite une villa gallo-romaine (ferme fortifiée accolée à une église) appelée Baissare (le lieu bas). En 925 le village est entouré d'une petite fortification et l’église romane consacrée à saint Étienne.

Au XIIe siècle, l'église initiale est remplacée par une autre, de style roman, placée sous le patronage de Sainte Marie, reconstruite au XIVe siècle puis agrandie au fil des siècles. En 1672, elle est dotée d’un retable maître-autel de 17 mètres de haut entièrement doré à l’or fin en 1698 et considéré actuellement comme une œuvre majeure de l’art baroque. Baixas était le siège de l’un des 5 dignitaires du chapitre d'Elne, qui possédait des Palau e casa, (château et maison). Les quatre autres habitaient à Bages, Elne, Saleilles et Trouillas.

Lieu de passage des armées empruntant le col de la Dona, sous l’impulsion de Jacques Ier d'Aragon, vers 1245-1246, Baixas désormais entouré d’un second rempart avec des tours et des portes à pont-levis, solidement protégé se développe.

En 1376 eut lieu un conflit entre les responsables du Chapitre et le viguier du Roussillon. Ce dernier fit détruire le carcan et les fourches patibulaires du village.

En 1438, les baixanenchs, se soulevèrent contre le Batlle et les consuls qu'ils menaçaient de mettre à mort. Une fois l'émeute terminée, la justice se chargea des représailles. Mais elle s'enraya à cause de la lutte entre le lieutenant du gouverneur du Roussillon, et le procureur du chapitre d'Elne, sauvant ainsi les meneurs de la pendaison.

Période contemporaine

Par la suite l’histoire du village est liée à la pierre et de la vigne :

À Perpignan, le 19 mai 1907, regroupement des manifestants aux Platanes, au premier plan la délégation de Baixas.

Les vendanges 1906 avaient été désastreuses dans tout le Roussillon. Ce qui n'empêchaient pas la chute des cours du vin. Des familles vigneronnes se heurtaient à des difficultés financières telles qu'elles ne pouvaient plus payer l'impôt. Informé, le gouvernement donna ordre de faire intervenir les huissiers. Le village de Baixas fut le premier à se révolter au début de l'année 1907[35].

Le 18 février, il reçut le soutien de Marcelin Albert, qui envoya un télégramme à Georges Clemenceau. Quant à Joseph Tarrius, viticulteur et pharmacien à Baixas, il fait parvenir au gouvernement une pétition signée des habitants du village. Il y est précisé que le seul impôt que les contribuables puissent encore payer est celui du sang. Alors que les défilés de protestations s'étaient multipliés dans les villes et villages, préfectures et sous-préfectures accueillirent les manifestations viticoles. Le 19 mai, à Perpignan 170 à 200 000 personnes défilent dans la ville. La manifestation se déroule sans incidents graves[36],[35].

Dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, les conseils municipaux démissionnent collectivement - il y en aura jusqu'à 600 - certains appellent à la grève de l'impôt. La situation devient de plus en plus tendues, les viticulteurs furieux attaquent perceptions, préfectures et sous-préfectures[37]. Le 20 juin, la tension monte encore. À Perpignan, la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet David Dautresme doit se réfugier sur le toit[36].

Depuis 1956, les vignes classées en appellation d’origine contrôlée, produisent en particulier du muscat de Rivesaltes, du côtes du Roussillon et du côtes-du-Roussillon villages.

Politique et administration

Canton

En 1790, la commune de Baixas est incluse dans le canton de Pézilla puis, dès 1801, dans le canton de Rivesaltes[38]. Elle est ensuite rattachée en 1985 au canton de Saint-Estève, qu'elle ne quitte plus par la suite[7].

À compter des élections départementales de 2015, la commune de Baixas rejoint le nouveau canton du Ribéral.

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Signature du maire Vaquer en 1815.
Liste des maires successifs[39]
Période Identité Étiquette Qualité
         
? juin 1815 Vaquer[40]    
juin 1815 ? Honoré Tarrieux[40]    
         
1896 1904 Désiré Bobo    
1904 1919 Henri Thomas    
1919 1925 Jules Bonzoms    
1925 1944 Jacques Frigola    
1944 1947 Robert Cantier    
1947 1959 Georges Bobo    
1959 1971 Servais Bobo    
Robert Frigola    
Roger Torreilles UDF-DL Viticulteur et enseignant
Conseiller régional de Languedoc-Roussillon (1998 → 2004)
En cours Gilles Foxonet RPR puis
UMP-LR
puis LDP
Viticulteur
10e vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole
Conseiller départemental suppléant
Suppléant de la Députée RN Sandrine Dogor-Such

Population et société

Démographie

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
190 f198 f164 f83 f82 f79 f46 f92 f156 f
1720 1730 1755 1765 1767 1774 1789 1790 -
189 f187 f231 f400 H927 H187 f266 f1 120 H-
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 2 727 habitants[Note 7], en évolution de +6,65 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1731 3371 5341 7611 8401 9591 9782 0522 132
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2012 3442 6212 7352 9323 2332 8992 6632 510
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6002 5562 5242 2361 9181 8761 8471 7661 753
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 9952 0571 9692 1042 0272 2172 3962 5672 546
2021 - - - - - - - -
2 727--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
Rang de la commune dans le département 28 32 29 45 44 46 46 47
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête patronale : 8 septembre ;
  • Fête communale : 25 novembre[49].

Santé

Sports

Baixas possède des associations sportives de tennis, football, rugby à XIII et rugby à XV.

Rugby à XV

Le Baixas athletic club fondé en 1920, fusionne avec le Espira sporting club en 1968 devenant l’ESC BAC. À partir de 1985, l’ESC BAC accueille l'Association sportive de Peyrestortes et devient ESC-BAC-ASP.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 1 151 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 566 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 330 [I 7] (19 350  dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 10 % 10,4 % 13,4 %
Département[I 10] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 669 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 385 emplois en 2018, contre 411 en 2013 et 453 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 053, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 13].

Sur ces 1 053 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 254 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités

Revenus de la population et fiscalité

Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 1 099 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 544 .

Emploi

En 2013, le nombre total d'emplois au lieu de travail était de 411. Le taux d’emploi annuel moyen (âges et sexes confondus) a été de 64,4 %. Pour cette période, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,8 % contre un taux de chômage de 19,9 %[I 6].

Entreprises et commerces

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 228 dont 79 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 14 dans l'industrie, 29 dans la construction, 82 dans le commerce-transports-services divers et 24 étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, 18 entreprises ont été créées, dont 17 par des Auto-entrepreneurs[I 6].

La production de vin de qualité existe de longue date à Baixas, et son muscat est célèbre dès le Moyen Âge[8].

Infrastructures

Sur le territoire de la commune de Baixas se trouve l'une des extrémités d'une interconnexion électrique à très haute tension (320 kV) en courant continu, reliant la France et l'Espagne, mise en service en 2015 ; l'autre extrémité se situant à Santa Llogaia, près de Figueras, en Catalogne[53].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Armes de Baixas

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Parti de gueules au sautoir d'or et d'argent plain.

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert Frigola, Baixas : 1900-2001, Baixas, Mairie de Baixas, , 152 p.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le lieu tient son nom de l'Amaga la Dona, petit cours d'eau qui descend depuis le versant sud du Roc Rodon à Cases-de-Pène.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Baixas ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Baixas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a b et c Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Baixas » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Baixas » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Baixas » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

  1. Stephan Georg, « Distance entre Baixas et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Baixas et Saint-Estève », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Baixas », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Baixas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  8. a b c et d Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
  10. Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
  11. Sandre - fiche Y0470520
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Baixas et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Perpignan » (commune de Perpignan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Perpignan » (commune de Perpignan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Baixas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Baixas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « corniches de Notre-Dame de Pène et d'Estagel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF les « garrigues de Calce » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF la « plaine viticole de Baixas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  27. « Les risques près de chez moi - commune de Baixas », sur Géorisques (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  29. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Baixas », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  33. a b et c Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
  34. Henry Baills, Pierre Campmajo et Jean-Louis Grillet, « L'aven de l'Amaga la Dona, commune de Baixas (Pyrénées-Orientales) », Bulletin de la Société préhistorique française , vol. 84, no 3,‎ , p. 83-96 (lire en ligne, consulté le ).
  35. a et b La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr
  36. a et b Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne
  37. Révoltes vigneronnes 1907, Languedoc, 1911, Champagne
  38. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  39. Robert Frigola, Baixas : 1900-2001, Baixas, Mairie de Baixas, , 152 p..
  40. a et b Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Baixas, le 20 juin 1815, 22 janvier 2014
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  49. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  50. Fiche finale 1981
  51. Ils sont champions en 2010 sur ffr.fr
  52. Honneur : Phases finales 2014/2015
  53. Mathieu Ferri, « La ligne électrique de tous les records inaugurée entre la France et l'Espagne », sur France Bleue, (consulté le ).
  54. a et b « Eglise Notre-Dame », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).