Le 46e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terrefrançaise qui a participé à la Première Guerre mondiale. Le 46e Régiment d’Infanterie Territorial se mobilise à Reims le [1]. Le bataillon se composait d’hommes d’âge supérieur à 34 ans et devait rester en troisième ligne. Leurs rôles étaient d’assurer les services de gardes et de police, d’occuper les forts, d’effectuer des travaux de terrassements, de fortifications, le creusement de tranchées, d’effectuer des missions de ravitaillements et de soutien aux troupes de première ligne. Mais dès 1914, ils furent aussi utilisés en première ligne. Pendant la guerre 1914-1918, Reims étant directement menacé par l'avancée allemande et la proximité de la ligne de front, le dépôt du 46e RIT a été déplacé à Plouagat (Côtes-du-Nord)[2] puis à Châtelaudren dans les Côtes-du-Nord, en Bretagne.
Historique des garnisons, combats et batailles du 46e RIT
En 1870 se réunissait à Rosnay le troisième bataillon des Gardes mobiles de la Marne sous le commandement de Charles René Marie Duhamel. Ses 1 500 hommes avaient, le un fusil pour eux tous, reçurent leur équipement début août. Ils vont à Soissons, Creil Amiens, Abbeville et Chantilly le . En route 150 d'entre eux s'incorporèrent à l'armée de Louis Faidherbe. En ils étaient à Lille d'où ils passèrent à Folkestone par le France et le Finistère. De retour en France, ils sont à Cherbourg, le , ayant refusé de prendre les armes contre la Commune, ils repartirent vers Reims par Mantes et Rouen.
Première Guerre mondiale
Affectations
Le 3e bataillon est détaché à Verdun, affecté à la défense de la place de Verdun
1914
À partir du , le 1er bataillon est autorisé à s’administrer séparément.
1915
Le , le 3e bataillon est mis à la disposition du 2e Corps d’Armée (67e D. I., 133e brigade) à La GauffièreRouvray et Lacroix sur Meuse.
Le , un bataillon du 46e R. I. T. vient occuper la cote 317 jusqu'au . Jusqu'au , le bataillon reste dans ce secteur ; il est relevé aux tranchées tous les 12 jours par le 2e bataillon du 32e R. I. T[9]
1916
Le , le 3e bataillon est rattaché à la 4e D. I. Le le 46e R. I. T. n’existe plus en tant que régiment, chaque bataillon formant un corps indépendant, le drapeau est confié au 2e bataillon ; le , le 1er bataillon est constitué sur le type des Bataillons d’Etapes détachés.
Le , le 3e bataillon est rattaché au 95e R. I. (16e D. I.). Le , il est rattaché au 159e R. I. (77e D. I.)
le , un Ordre de l’Armée prescrit que les régiments de la 101e D. I. T. seront recomplétés par des prélèvements effectués sur le 3e bataillon du 46e et que celui-ci sera dissous. Le , le 3e bataillon est dissous.
1917
Le , le 1er bataillon est définitivement désigné comme Bataillon d’Etapes de G. R.
1918
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :