Le 46e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Le 46e Régiment d’Infanterie Territorial se mobilise à Reims le 2 août 1914[1]. Le bataillon se composait d’hommes d’âge supérieur à 34 ans et devait rester en troisième ligne. Leurs rôles étaient d’assurer les services de gardes et de police, d’occuper les forts, d’effectuer des travaux de terrassements, de fortifications, le creusement de tranchées, d’effectuer des missions de ravitaillements et de soutien aux troupes de première ligne. Mais dès 1914, ils furent aussi utilisés en première ligne. Pendant la guerre 1914-1918, Reims étant directement menacé par l'avancée allemande et la proximité de la ligne de front, le dépôt du 46e RIT a été déplacé à Plouagat (Côtes-du-Nord)[2] puis à Châtelaudren dans les Côtes-du-Nord, en Bretagne.
En 1870 se réunissait à Rosnay le troisième bataillon des Gardes mobiles de la Marne sous le commandement de Charles René Marie Duhamel. Ses 1 500 hommes avaient, le 19 juillet un fusil pour eux tous, reçurent leur équipement début août. Ils vont à Soissons, Creil Amiens, Abbeville et Chantilly le 25 septembre. En route 150 d'entre eux s'incorporèrent à l'armée de Louis Faidherbe. En février 1871 ils étaient à Lille d'où ils passèrent à Folkestone par le France et le Finistère. De retour en France, ils sont à Cherbourg, le 24 mars, ayant refusé de prendre les armes contre la Commune, ils repartirent vers Reims par Mantes et Rouen.
Le 3e bataillon est détaché à Verdun, affecté à la défense de la place de Verdun
À partir du 13 décembre 1914, le 1er bataillon est autorisé à s’administrer séparément.
Le 21 août 1915, le 3e bataillon est mis à la disposition du 2e Corps d’Armée (67e D. I., 133e brigade) à La Gauffière Rouvray et Lacroix sur Meuse. Le 24 septembre, un bataillon du 46e R. I. T. vient occuper la cote 317 jusqu'au 21 janvier. Jusqu'au 11 avril 1916, le bataillon reste dans ce secteur ; il est relevé aux tranchées tous les 12 jours par le 2e bataillon du 32e R. I. T[9]
Le 10 janvier 1916, le 3e bataillon est rattaché à la 4e D. I. Le 11 février le 46e R. I. T. n’existe plus en tant que régiment, chaque bataillon formant un corps indépendant, le drapeau est confié au 2e bataillon ; le 11 février 1916, le 1er bataillon est constitué sur le type des Bataillons d’Etapes détachés. Le 10 avril 1916, le 3e bataillon est rattaché au 95e R. I. (16e D. I.). Le 18 mai 1916, il est rattaché au 159e R. I. (77e D. I.) le 23 mai, un Ordre de l’Armée prescrit que les régiments de la 101e D. I. T. seront recomplétés par des prélèvements effectués sur le 3e bataillon du 46e et que celui-ci sera dissous. Le 3 juillet 1916, le 3e bataillon est dissous.
Le 4 janvier 1917, le 1er bataillon est définitivement désigné comme Bataillon d’Etapes de G. R.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :