1794 : création de la 121e demi-brigade de bataille à partir du 1er bataillon du 62e régiment d'infanterie, du 1er bataillon de volontaires de l'Union et du 7e bataillon de volontaires du Var.
Par décret du , le 21e régiment d'infanterie de marche est renommé 121e régiment d'infanterie de ligne[8]. Lorsque les trois armées de Paris sont formées le , le 121e de ligne est à la 2e brigade de la 1re division du 1er corps de la 2e armée[9]. Après la défaite de Champigny, l'armée est réorganisée le et le 121e de ligne passe dans la réserve de la 2e armée[10]. Le 33 officiers et 1 598 hommes de troupe du régiment capitulent avec le reste de la garnison le [11] mais le régiment reste à Paris[12]. Le , la plupart des hommes valides du régiment sont versés dans d'autres unités de l'armée de Paris tandis que les soldats libérables rejoignent Chartres[12]. Le régiment est dissous le , fusionnant avec le 21e régiment de ligne[13].
De 1871 à 1914
Le , le 21e régiment provisoire d'infanterie est créé à Auxerre avec divers éléments des régiments rentrant de captivité[14]. Le 21e provisoire rejoint la 2e division du 6e corps de Lyon[15]. Il prend le numéro 121 le [16], gardant sa garnison à Lyon[17],[18].
: Cirey-sur-Vezouze, la bataille de Petitmont coute au régiment la perte de 53 hommes dont 3 officiers dont le commandant Bernard et le commandant Roy, ainsi que 11 officiers et 327 hommes blessés. Une plaque commémorative est apposée au monument aux morts de Petitmont en souvenir du sacrifice de ces hommes.
Le bataillon est reformé en avec des hommes issus des FFI de l'Allier dans la région de Montluçon. À partir d'avril 45, le chef de corps est le lieutenant colonel Bacque.
Le , le premier Bataillon devient le bataillon de Marche du 1er zouaves.
Le , il assure la surveillance de la frontière Germano-suisse.
Le régiment est dissout le à Moulins avec des effectifs de 20 officiers, 137 sous-officiers et 818 hommes de troupe.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[30],[31] :
André Mazana, Compagnon de la Libération tué en , y a effectué son service militaire.
Louis Michard (1914-1945), Compagnon de la Libération, y a effectué son service militaire.
Sources et bibliographie
Edmond Hervieu, « Historique du 21e de marche devenu 121e de ligne (1870-1871) », dans Historique du 21e régiment d'infanterie : 1610-1875, Imprimerie de A. Dutemple, (BNF30600298, lire en ligne), p. 293-300.
↑Ministère de la Guerre, Annuaire Officiel de l'Armée Française pour 1921, Berger-Levrault Editeurs, coll. « Troupes métropolitaines et Troupes Coloniales »,
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie